Présentation de l’éditeur
Willa Ayre s'est classée dans la catégorie des filles que les garçons ne voient jamais, des insignifiantes, des petits chats caustiques mais frileux. Iago, lui, attire tous les regards. Il est le garçon dont rêvent toutes les filles du lycée. Dès la rentrée, Iago pose les yeux sur Willa et la choisit. Mais à une fête, Willa rencontre le bizarre et ténébreux Edern. Dès lors, sa vie prend une tournure étrange. De la grande maison obscure cachée au fond de l'impasse, la jeune fille doit découvrir les secrets, sonder son cœur, et faire un choix...
Mon avis
Ce qui m’a attirée vers ce livre, ce n’est pas tellement son résumé mais plutôt sa couverture rose bonbon, son titre mystérieux et, surtout, son auteur ! Car après avoir adoré Quatre sœurs et aimé Trouville Palace, deux livres de Malika Ferdjoukh, j’avais hâte de retenter l’expérience. L’explication du « pourquoi ce livre est resté pendant des mois dans ma PAL alors que je mourais d’envie de le lire » ? Etant quasi sûre de l’aimer, voire de l’adorer, je voulais me le garder au chaud le plus longtemps possible… (^-^)
Et alors, verdict ? J’ai bien fait ou je suis refroidie ?
Je ne vais pas tourner autour du pot : j’ai adoré retrouver la plume de l’auteur. Elle assemble de beaux mots avec poésie, tout en rendant ses dialogues vrais et l’ensemble vivant. Je craque complètement, et encore plus quand Marni, un personnage de l’histoire, s’invente ses propres mots. Ca me joyeusait de les découvrir ! :D (En plus, Marni lit Reality Girl, que j'ai beaucoup aimé aussi.)
Les autres personnages ne sont pas en reste : Willa, Edern, Fran… Tous ont la personnalité bien trempée (et le nom bizarre original qui va avec) des personnages de Malika Ferdjoukh. Ajoutez à cela l’ambiance mystérieuse d’une grande maison et vous obtiendrez la recette qui fait le succès de l’auteur…
Toutefois, ce roman a réussi à me surprendre : il prend une tournure de thriller, je n’ai rien vu venir et j’ai adoré ça (aussi). Quelques scènes m’ont donné des frissons. Je ne vous révèle pas trop l'histoire. Il y a pas mal de rebondissements que je vous laisse découvrir en compagnie de Willa... (Non non, ce n'est pas de la paresse ! :))
En résumé ? Chaque soir à 11 heures est trop beau, trop court, trop chabadabada ! ♥ Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de découvrir les œuvres de Malika Ferdjoukh, laissez-vous tenter. ;)
Mon ressenti
9/10
Chaque soir à 11 heures, de Malika Ferdjoukh, éditions Flammarion (13€)