Synopsis
Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark.
Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…
Source : Allociné
Mon avis
Commençons par prendre une minute pour réfléchir au fait que cela fait environ 1 an et demi que j’attends (que nous attendons) ces 2h26 de film. 1 an et demi (soit 8760 heures – merci Yahoo answers) pour 2h26 de film. Je suis donc très déçue. Très déçue que ce film ne dure pas 4, 10 voire 24 heures, ce qui aurait mieux récompensé mon attente et, je n’en doute pas, celle de tant d’autres fans !
Cependant, on aurait tout aussi bien pu me dire à la fin du film qu’il avait en fait duré 10 heures, que je me serais probablement contentée d’un simple « ah bon ? » parce que j’ai perdu toute notion du temps dans la salle de cinéma.
L’enchaînement de scènes très courtes du début du film faisait vraiment ressentir le fait qu’on assistait à l’adaptation d’un roman. Mais, très vite, cette impression s’efface. Sans doute aurais-je relevé plein de trucs si j’avais relu le roman avant. Le film se suffit à lui-même dans un sens, tout semble être bien là, il n’y a pas de points d’interrogation pour qui (shame on him/her!) n’a pas lu les livres. Même si je ne peux que vous conseiller de le faire.
De toute façon, vous devriez en prendre vous-même l’initiative quand vous assisterez à la fin de ce deuxième opus ! La dernière phrase du film est la dernière phrase du roman. Je vous le dis tout de suite si vous avez lu le bouquin pour ne pas que, comme moi, vous vous fassiez de faux espoirs et que vous pensiez que le film va se prolonger de quelques minutes…
Le changement de réalisateur se fait sans heurt, même si les deux films sont très différents. Plus de caméra à l’épaule, une nouvelle qui réjouira sans doute certains. Par contre, les scènes de nuit m’ont donné du fil à retordre, j’avais parfois du mal à distinguer qui était qui, mais parmi les personnes qui m’ont accompagnée, je semble être la seule… Je ne suis visiblement pas nyctalope. Dommage.
Même en connaissant toute l’histoire à l’avance, certains passages m’ont bouleversée. J’avais même parfois les larmes aux yeux tellement je trouvais que certains passages étaient puissants. (Et je n’ai pas souvent les larmes aux yeux quand je regarde un film, sauf quand je rigole, ce qui arrive beaucoup plus souvent, mais pas dans ce film, sauf quand je savais que quelque chose d’important allait se passer et que j’avais envie d’hurler des répliques bombes deux secondes avant qu’elles ne soient prononcées, mais ça n’aurait pas été très sympathique pour les spectateurs et je m’égare.)
C’est lors des moments où Katniss s’impose en tant que symbole de la révolution – parfois malgré elle – qu’elle force le plus l’admiration, mais elle craque parfois, et Jennifer Lawrence est incroyable dans ces moments-là. En plus de cela, elle doit intégrer dans son jeu le propre jeu de Katniss qui joue un rôle devant les caméras du Capitole. Je suis toujours autant Team Peeta, même si je trouve que les réalisateurs le font vraiment passer pour un faible, toujours à la traîne (la phrase la plus prononcée par Katniss est probablement « Où est Peeta ? »), alors que dans le film il a les deux jambes intactes (ce qui n’est pas le cas dans le bouquin). De Gale, je ne retiendrai que les filets de bave séparant sa bouche de celle de Katniss à chaque fois qu'il l'embrasse. Quant à Finnick, il fait enfin son apparition, lui qui est un de mes personnages préférés. ♥ J’aurais aimé le voir plus, entendre plus de ses répliques. Je stressais par rapport à l’acteur choisi et, au final, j’ai stressé pour rien…
« Hunger Games – L’embrasement » réussit à conjuguer action et émotion et régale nos yeux de ses décors à couper le souffle, qu’on se trouve dans une nature hostile ou au Capitole. Les personnages sont fidèles à ce qu’ils sont dans le livre et j’ai été vraiment ravie de les retrouver.
Mon ressenti
9/10