Synopsis
Ethan Wate, un jeune lycéen, mène une existence ennuyeuse dans une petite ville du sud des Etats-Unis. Mais des phénomènes inexplicables se produisent, coïncidant avec l’arrivée d’une nouvelle élève : Léna Duchannes.
Malgré la suspicion et l’antipathie du reste de la ville envers Léna, Ethan est intrigué par cette mystérieuse jeune fille et se rapproche d’elle.
Il découvre que Lena est une enchanteresse, un être doué de pouvoirs surnaturels et dont la famille cache un terrible secret.
Malgré l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, ils vont devoir faire face à une grande épreuve : comme tous ceux de sa famille, Lena saura à ses seize ans si elle est vouée aux forces bénéfiques de la lumière, ou à la puissance maléfique des ténèbres…
Source : Allociné
Mon avis
A chaque adaptation d’un roman en film, je saute de joie. Je sais que j’ai des raisons d’avoir peur mais je suis généralement optimiste. Et « 16 Lunes » n’ayant pas été un coup de cœur absolu, je ne risquais pas grand-chose. Néanmoins, j’avais apprécié ma lecture et espérait apprécier le film aussi.
Alors… comment dire ? Je ne l’ai pas détesté. Je ne me suis pas ennuyée comme un rat mort. Mais je l’ai trouvé long quand même. Deux heures pour ça ? Et pourtant, tout s’enchaîne très vite… trop vite. Ethan rêve d’une fille ? PAF, scène suivante, il la rencontre, PAF il va chez elle, PAF elle a des pouvoirs magiques, PAF Lena est maudite… Et ainsi de suite jusqu’à la fin, sans qu’on s’attarde ni qu’il y ait un gros chamboulement dans l’histoire.
Je ne sais pas vraiment comparer le film au livre à ce niveau, l’ayant lu il y a bien trois ans. Mais je crois pouvoir me dire sans me tromper que la fin a été changée. Et les personnages aussi, mais j’y reviendrai plus loin.
Il n’y a aucune scène particulièrement mémorable, pas d’émotion, pas d’action (mais bon, il n’y en avait pas vraiment dans « Twilight » non plus. Oups ! Je m’étais dit que je ne comparerais pas, comme les médias se plaisent à le faire), pas de soundtrack qui déchire, pas d’acteurs charismatiques…
Ah, venons-en, aux acteurs. Ethan pour commencer. Il est interprété par Alden Ehrenreich qui ne me convainquait pas physiquement au début pour le rôle. Alice Englert (Lena) non plus, mais elle a réussi à me faire oublier mes réticences (même si sa voix française est à se taper la tête contre les murs). Mais Alden ! Et l’ « adaptation » qui a été faire d’Ethan pour le film ! (J’y suis revenue.) Il est le stéréotype même du sportif sans cervelle, ne répondant que des conneries, et à chaque fois que le personnage est censé souffrir, être triste, surpris ou quoi que ce soit d’autre, les mimiques de l’acteur sont ridicules.
Je n’ai rien à reprocher aux autres acteurs, j’ai d’ailleurs beaucoup aimé la « nouvelle » Ridley (Emmy Rossum) et que dire de Jeremy Irons et Emma Thompson (respectivement Macon et Mme Lincoln) ? Mais ça a vraiment coincé avec Ethan et Alden pour moi. Et quand la sauce ne prend pas avec un des deux protagonistes principaux, surtout dans un film racontant une histoire d’amour… Ça fait mal.
Il y a quelques points positifs à souligner : il y a plus d’humour que dans le livre si je me rappelle bien, la chambre de Lena est plus spectaculaire – je l’ai adorée – et, dès la première minute du film, on parle d’un Starbucks Coffee. Mais il n'y en a pas dans la bourgade de Gatlin, ils sont trop loin de Charleston. Dommage.
Mon ressenti
5/10