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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 21:13

Veronica Rossi - Ever dark.

 

Présentation de l’éditeur

Aria et Perry se retrouvent enfin, mais leur bonheur est de courte durée. Les tempêtes d’Ether se déchaînent, plus meurtrières que jamais.

Il ne resterait qu’un seul endroit vivable sur Terre, le Calme Bleu. Existe-il vraiment ? C’est ce qu’Aria et Perry doivent découvrir : Perry pour sauver sa tribu, Aria parce qu’elle est sous la menace d’un horrible chantage Mais pourront-ils mener cette quête ensemble ?

Une Sédentaire et un Sauvage ne sont pas censés se venir en aide, et encore moins s’aimer…

 

Mon avis

Un an s’est écoulé entre ma lecture de « Never Sky » et celle de « Ever Dark ». Alors forcément, cela s’est fait sentir… Malgré le « résumé des épisodes précédents » au début du livre, beaucoup de choses étaient passées aux oubliettes de ma mémoire. Faire la distinction entre les nombreux personnages était parfois ardu également.

 

Tout ce paragraphe pour vous donner un conseil : si vous n’avez pas encore lu « Never Sky » et que vous comptez le faire, ne tardez pas trop pour lire la suite. Si c’est trop tard, n’hésitez pas à vous rafraîchir la mémoire avec des résumés et des chroniques (voire pourquoi pas à relire le tome 1 si vous en avez le temps).

 

Parce que, si vous êtes amateur de romans young-adult, et plus particulièrement de dystopie (dont on parle parfois à la limite de l’indigestion, je vous l’accorde), ce serait bête de passer à côté de cette trilogie.

 

Parce que, contrairement à d’autres séries, les personnages ne prennent pas de décisions ridicules pour lesquelles mes baffes partiraient bien ; parce que ceux-ci n’obéissent pas à un schéma imposé par un stéréotype ; parce que chaque chapitre apporte une surprise – bonne ou mauvaise ; parce que d’habitude je m’ennuie comme un rat mort quand les héros crapahutent des jours entiers dans les bois alors qu’ici on ne s’appesantit pas sur des détails comme le sommeil ou la nourriture – et parce que chacune de leurs quêtes me tenait à cœur.

 

Le style d’écriture est un peu « impersonnel » sur les bords, mais riche au niveau de la narration et des descriptions. Parfois, il est vrai, les dialogues sont un peu en deçà, mais rien de bien méchant. (Certaines répliques d’Aria sont par contre succulentes.) Dans l’ensemble, le livre est bien écrit/traduit.

 

Sinon, ce livre assez paradoxal, en fait.

 

Paradoxal pour le contraste entre les Sédentaires et les Sauvages ; contraste qui éloigne Perry et Aria. Paradoxal pour sa fusion de pratiques moyenâgeuses et éléments du futur, le tout intégré dans un même univers. Paradoxal pour son mélange entre le côté obstinément cruel du monde décrit et les revers des personnages aux multiples facettes.

 

Paradoxal parce que j’ai savouré chaque page et, en même temps, j’ai parfois souffert d’être impuissante face à ce qui arrivait à nos héros. (Et difficile, comme à chaque lecture, de me convaincre de ne pas m’emporter pour de la fiction. Très difficile.)

 

Paradoxal parce que, même si j’avais envie de faire durer le livre, même si j’avais peur de ne pas avoir toutes les réponses à mes questions avant la fin, je tournais les pages avidement… Car les chapitres alternent les points de vue d’Aria et Perry et Veronica Rossi adore glisser des mini cliffhangers en fins de chapitres.

 

D’autres choses qui m’ont plu, en vrac : le nouveau rôle de Seigneur de Sang de Perry ; le voir hésiter entre la décision de son peuple et la sienne, qu’il considère vraiment meilleure, même si plus difficile. La difficulté pour Aria de s’intégrer chez les Sauvages qui la considèrent comme une « Taupe » et, en conséquence, l’obligation pour Perry et elle de cacher leur relation (et ce n’est pas juste une facilité de scénario pour ajouter un peu de piment, ça semble logique et fondé). L’histoire d’amour centrale entre les deux protagonistes, justement, qui ne transforme pas pour autant le livre en guimauve. La division de l’histoire en deux scénarios aux buts pourtant étroitement liés. Les magouilles affreuses, qui révoltent au creux de l’estomac. La menace des tempêtes d’Ether et l’espoir du Calme Bleu…

 

Alors voilà, moi j’ai préféré « Ever Dark » à « Never Sky ». Peut-être parce que j’ai eu un petit coup de ♥ pour le personnage de Roar (mais pas pour son nom en tout cas, bref), mais aussi parce que j’ai beaucoup plus vibré avec l’ensemble des personnages que dans le premier tome. J’ai l’impression de les connaître maintenant et j’ai été triste de les quitter. Ce sera probablement difficile d’attendre pour les retrouvailles. Je n’ai plus qu’à prier pour ne pas, à nouveau, avoir oublié 1/3 du livre au tome suivant. Mais étant donné l’effet que celui-ci a eu sur moi, je pense être plutôt bien partie pour ne plus avoir ce souci.

 

Mon ressenti

9/10

 

L'avis de Stéphy !


Never Sky, tome 2 : Ever Dark, de Veronica Rossi, éditions Nathan (16,50€) 

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 20:26

 

Bonsoir ! J’ai été taguée par ma copinaute Élé du blog « Et les hauts en or d'Eléonore ». Merci à elle ! Je dois donc vous énumérer 7 choses à mon sujet…

 

1. Mon premier souvenir est soit une fête d’anniversaire où j’avais rusé pour avoir un gobelet de couleur rose, soit le jour où j’ai adopté mon chien. C’est un peu flou… (Normal, j’avais 3 ans dans les deux cas.)

 

2. Il m’arrive parfois d’acheter des livres en double, parce que je trouve une édition vraiment chouette d’un bouquin que j’aime particulièrement, parce que je le trouve par hasard dans une autre langue, ou parce qu’il est vendu pour rien à la brocante ou à la bouquinerie et que j’ai envie de le recueillir.

 

3. Pour m’aider à répondre, j’ai été chercher les trois premières mentions J’aime de mon profil Facebook. Les voici : Hey There Delilah / Huile de colza / Papier bulle. Voilà qui est révélateur de ma personnalité.

 

4. Ou le nombre de mes lectures (en entier) de « Si je reste », mon livre (et pas ma série, je nuance) préféré. Je relis peu (malheureusement) et je ne fais pas la course, mais en fait, dès que j’ai un peu le blues, je vais relire des passages.

 

5. J’ai participé au Tremplin Black Moon. Vous croisez les doigts avec moi ?

 

6. Ou le chiffre que je ne supporte pas. Vous ne me verrez jamais arrêter ma lecture à la page 36 ou 246 d’un livre, ou encore pire, la 66 ou la 666.

 

7. J’ai pleuré à la fin du dernier Harry Potter (et c’est le seul film pour lequel j’aie jamais pleuré, en fait).

 

Et là, normalement, je dois nommer 15 blogs à investir de la mission de répondre à leur tour. Mais je suis fainéante (c’est là une bonne « 8ème chose » à dire sur moi) – et puis, la bonne (mais vraie) excuse, est que le tag a déjà pas mal circulé et donc que je risque de citer quelqu’un qui a déjà été tagué(e) – et je taguerai donc qui passe par là et est inspiré(e) par le principe de ce questionnaire ! (N’hésitez pas me laisser le lien que j’aille lire ça. :-)

 

Bonne soirée,

 

HanaPouletta

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 12:35

Au secours ! Un ogre glouton

 

Présentation de l’éditeur

Au secours ! L'ogre a enfermé les six frères de Valentine dans son château. Aide-la à atteindre le garde-manger, puis à les délivrer avant qu'il n'en fasse son diner !

 

Mon avis

Je suis redevenue petite fille avec ce livre. Il est question d’aider Valentine la coquine à retrouver ses frères sur le point de se faire manger par un ogre, et on fouille réellement avec elle dans les placards, armoires, bocaux, etc. Je voulais ouvrir toutes les portes, même celles qui ne se soulevaient pas…

 

Il faut également prêter attention aux détails, aux titres de livres et autres mots sur le frigo, j’ai souri à plusieurs reprises des jeux de mots. Les dessins sont assez simples, agréables à regarder. Par contre, pourquoi diable l’ogre et l’ogresse ont-ils les dents vertes ?? J’avais l’impression qu’un chenapan s’était amusé à colorier leurs dents au fluo dans tout mon livre…

 

Un livre interactif pour les enfants qui aiment se faire (gentiment) peur !

 

Mon ressenti

4/5

 

Au secours ! Un ogre glouton, d’Orianne Lallemand, illustrations de Clément Devaux, éditions Nathan (14,90€) 

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 12:31

La Maison hantée

 

Présentation de l’éditeur

Une maison hantée à explorer pour découvrir plein de surprises animées plus farfelues les unes que les autres : des monstres dans la cuisine, un gorille dans la salle de bain, un chat dans les toilettes, des fantômes dans le lit et bien d'autres choses encore !

 

Mon avis

Un pop-up magnifique et effrayant qui tombe à pic pour Halloween ! Il s’agit en fait d’une réédition d’un livre de 1979.

 

Il y a très peu de texte et pas vraiment d’histoire. La magie du livre réside dans ses animations. On fait le tour de cette maison hantée ayant un côté « famille Addams ». Il y a des languettes partout, des portes à ouvrir, les dessins sont superbes et inquiétants. Un livre-objet à posséder, la mention « le pop-up le plus célèbre du 20ème siècle » de la couverture ne m’étonne pas du tout.

 

PS : un petit conseil… Si vous donnez ce livre à ces enfants, « essayez » d’abord le livre, je ne sais pas si c’était propre à mon exemplaire seulement, mais deux languettes m’ont donné du fil à retordre et je m’imaginais très bien enfant, forçant le livre et puis pleurant après avoir dû le rafistoler au papier collant. Une fois qu’on a tiré une bonne fois, ça va tout seul. ;-)

 

Mon ressenti

5/5

 

La Maison hantée, de Jan Pieńkowski, éditions Nathan (24,90€) 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 17:32

Réseau(x) (Réseau(x), #1)

 

Présentation de l’éditeur

Sur les réseaux, tout le monde pense connaître tout le monde. Tout le monde aime, surveille, espionne tout le monde. Mais désormais, une guerre est déclenchée, sur le web et dans le monde réel. Et Sixie, 15 ans, est l'enjeu, le butin, le gibier de tous les combattants... 

 

Mon avis

Ce roman est divisé en cinq parties, et ces cinq parties auraient pu être autant de livres sur lesquels j’aurais eu des avis différents.

 

Le prologue me laissait présager une intrigue complètement folle, comme je les aime : Sixie fait des rêves dont le contenu se révèle parfois prémonitoire. Un jour, elle rêve d’un meurtre qu’elle a elle-même commis... Une vidéo fait alors son apparition sur le net dans laquelle une jeune fille ressemblant comme deux gouttes d’eau à Sixie tue quelqu’un dans une mise en scène sosie du rêve de la jeune fille. Elle n’a pourtant aucun souvenir d’avoir fait ça et va jusqu’à en parler elle-même à la police…

 

Chacun des cauchemars de Sixie est en fait mis en ligne sur la partie nocturne du réseau DKB, version trash de Facebook : My Dark Places (MDP) qui révèle les secrets les plus inavouables de ses membres.

 

Ce site est aussi le terrain de jeu de Cèsar Diaz, alias Nada#1, le chef de la Black Clown Army et l’instigateur des mouvements #Playitforreal visant à mettre en œuvre des reconstitutions de jeux vidéos. Ces manœuvres sont inoffensives, mais pour combien de temps ? La police, faute de preuves contre lui, le tient à l’œil et le soupçonne d’intentions terroristes. Cèsar se sert du DKB pour mettre en ligne ses vidéos et communiquer avec ses acolytes, les Nadas.

 

La première partie du livre tente de mettre tout cela en place, en laissant malgré tout quelques blancs… et énormément de flou. Heureusement, les personnages sont un point d’ancrage, étant nombreux mais très différents les uns des autres. J’ai quand même réussi à me perdre parmi toutes les abréviations des différents services judiciaires et, surtout, le DKB m’a souvent laissée perplexe. Vous vous voyez expliquer Facebook à quelqu’un 10 ans avant son apparition, c’est-à-dire alors que personne n’en a jamais vu la couleur ? C’était donc un pari risqué et, selon moi, pas réussi à 100%. Le concept aurait été beaucoup plus marquant si le réseau social décrit nous semblait proche, réel. Si on ne saisit partout, il semble évidemment beaucoup moins concret. Dommage.

 

Par contre, l’écriture est très vive, les chapitres sont courts et découpés à chaque fois qu’on change de lieu. Il est donc difficile de s’ennuyer, même si l’histoire ne nous plaît pas tout à fait. L’aspect cosmopolite de l’intrigue était ce qui m’attirait le plus avec le thème des réseaux sociaux, et j’ai été déçue par le manque de description des villes visitées, notamment Bruxelles, que je connais bien, et Paris et Barcelone, que je connais un petit peu. Il y a d’autres escales – à découvrir dans le livre – mais on pourrait aussi bien se trouver dans le motel d’un trou perdu, en fait.

 

Cèsar m’a semblé vraiment ridicule dans les parties 2 et 3. Déjà, rien que le nom de son armée me faisait sourire. Mais son côté schizo me tapait vraiment sur le système. Quand il fait des conférences de presse et que les gens rigolent à ses blagues débiles, je lève les yeux au ciel alors que je suis la reine de la plaisanterie stupide (pas pour en faire mais pour en rire).

 

Dans la partie 4, les choses se précisent un peu, Cèsar devient carrément flippant. Il y a un passage complètement fou qui selon moi constitue une idée de roman à part entière intéressante, si cela n’a pas déjà été fait. (Nooon, je ne spoilerai pas, mais ceux ayant lu le livre voient-ils de quoi je parle ?) La partie 5 est un concentré d’action et la fin laisse pantelant.

 

Un roman de 400 pages qu’on dévore en quelques bouchées qu’on aime ou qu’on n’aime pas l’histoire, pour son style et ses nombreux rebondissements. Il ne faut par contre pas chercher à trop vouloir comprendre au début pour mieux profiter de sa lecture. J’ai en fait été beaucoup plus emballée par l’histoire de Sixie et de ses cauchemars que par la complexité de celle de Cèsar/Nada, même si leurs routes se croisent à un moment (c’est dit dans le synopsis). La grosse lacune du livre selon moi est le côté abstrait du DKB/MDP.

 

Mon ressenti

6,25/10

 

Réseau(x), tome 1, de Vincent Villeminot, éditions Nathan (16,50€)

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 20:56

Bonsoir les amis !

 

Je crois que je vais éviter de vérifier de quand datait le dernier "Comme un air de famille", sinon ça ve me faire culpabiliser. En l'honneur des derniers jours de l'été, voici une petite sélection de couvertures-sœurs  qui fleurent bon la mer et le sable chaud. J'espère que ça ne va pas en rendre certains trop nostalgiques...

 

Sand Heart

 

 

Coup de soleil

 

Parallon Leap of Faith Golden

 

Chaise longue...

 

 

+ chapeau de paille...

 

 

=

 

 

Doigts de pied en éventail

 

 

Et pour finir, un hors-sujet, deux jumelles... La version espagnole de "Petit oiseau du ciel" de Joyce Carol Oates et "Undone" de Cat Clarke !

 

 

[Toutes les recherches sont de moi.]

 

Bonne soirée ! Toutes vos suggestions sont les bienvenues, et si je n'ai pas encore publié de ressemblances que vous m'aviez envoyées, n'hésitez pas à me faire une piqûre de rappel, histoire que je vérifie qu'eles sont bien dans mon fichier. ;-)

 

HanaPouletta

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 18:34

 

Présentation de l'éditeur

Dans un curieux royaume construit au sommet d’une forêt vivait un petit chevalier. Il aimait les chats et les gâteaux au chocolat. Il ne craignait  ni la nuit, ni les souris… mais il avait terriblement peur de la pluie ! Un jour, un orage énorme s’abattit sur le village. Le petit chevalier  courut se réfugier dans sa forteresse. Il y resta enfermé longtemps, très longtemps, jusqu'au jour où il dut quitter son refuge pour affronter ses peurs...

 

Mon avis

Le petit chevalier règne sur le royaume des Hauteurs. Comme son nom l'indique, toutes les maisons sont perchées. Pour y accéder, les habitants utilisent des échelles... tout comme pour aller sur la Lune.

 

Mais le petit chevalier a peur de la pluie car, à cause d'elle, son armure rouille. Un jour, la pluie est particulièrement forte. Des millions de gouttes tombent et emportent les échelles. Voilà les habitants en proie au désespoir, coincés chez eux. Le petit chevalier peut-il braver sa peur et les sauver ?

 

Chaque page est riche en détails. Et, parallèlement au fil de l'histoire, des indications sont données pour les observer au mieux. Par exemple : "Le livre de recettes est taché de chocolat", "Les triplés ont tellement pleuré qu'ils n'ont plus de larmes" ou "Il ne faut pas faire attention au désordre". Je trouve cela génial pour lire à voix haute à des enfants ! Cela pourrait donner un effet un peu mécanique, mais il suffirait alors de préparer sa lecture et, pourquoi pas ? de faire participer les enfants.

 

Le personnage du petit chevalier, son addiction au gateau au chocolat et sa peur de la pluie sont particulièrement attachants. Dommage pour les quelques coquilles, dans un texte aussi court, ça saute encore plus aux yeux. Mis à part cela, je comprends pourquoi ce livre a remporté le prix Québec/Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse 2013 !

 

Mon ressenti

4/5

 

Plus d'infos

 

Le petit chevalier qui n'aimait pas la pluie, de Gilles Tibo, illustrations de Geneviève Després, éditions Imagine, collection Les Imaginaires (14,95$)

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 16:41

Le carnet secret de Timothey Fusée

 

Présentation de l'éditeur

Timothey Fusée a 7 ans, une grande sœur super énervante, et une nouvelle copine qui s’appelle Lili Lampion. Il aime le foot, ne prend jamais le métro par peur des zombies, et ne mange jamais d’œufs pour ne pas risquer de s’étouffer avec les coquilles. Dans son journal truffé d’humour et de tendresse, il raconte sa vie, ses passions, ses colères et ses angoisses, et croyez-le ou non, il en a un certain nombre…


Mon avis

Je sais très clairement ce qui m'aurait fait instantanément aimer le livre étant plus petite : son aspect réaliste de carnet, avec sa couverture cartonnée, le véritable élastique le refermant et la mention "trouvé par..." suivie du nom des auteurs, pour faire comme s'il avait été réellement écrit de la main de Timothey.

 

Je sais aussi bien entendu vous expliquer pourquoi il m'a plu aujourd'hui : le cadre du récit (New York), les dessins aux couleurs claires et l'originalité de l'histoire (qui commence tout en douceur, simple mise en scène de la vie de Timothey, avant de prendre une autre direction qui s'achève sur une chute surprenante tant pour les petits que les grands) et du personnage principal (il a un caractère "compliqué" d'après ses parents et, personnellement, ses manies m'ont fait sourire : ne pas manger d’œufs pour ne pas s'étrangler avec des bouts de coquille, ne pas prendre le métro par peur des zombies...)

 

Tout petit bémol : j'ai lu que Lili Lampion, la petite-fille que Timothey aime beaucoup, est l'héroïne d'un autre "carnet". Et je me doute que les apparitions de Lili dans le carnet de Timothey sont liées à cette autre série, ce qui laisse une impression de manque, surtout à la fin. En tout cas, j'ai maintenant très envie de découvrir les aventures de Lili !

 

Mon ressenti

4,5/5

 

Le carnet secret de Timothey Fusée, d'Amanda Sthers, illustrations de Ronan Badel, éditions Nathan (14,90€)

 

Le livre sortira le 26 septembre.

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 13:27

Rick Riordan - Héros de l'Olympe Tome 1 : Le Héros perdu.

 

Présentation de l’éditeur

Quand Jason, Piper et Leo arrivent au camp des Sang-Mêlé, ils ne savent pas du tout ce qui les attend. Apparemment, ce serait le seul endroit où les enfants des dieux grecs seraient en sécurité. Car Jason est le fils de Zeus, Piper la fille d'Athéna et Leo, fils d'Héphaïstos ... Ils ont été choisis pour une quête bien dangereuse pour des demi-dieux inexpérimentés. Leur mission ? Délivrer Héra, la reine des Dieux, victime d'une terrible malédiction...
Dès leur premier défi, ils doivent sauver leurs proches tenus prisonniers. Et aussi poursuivre leur mission, malgré des dangers qui peuvent leur coûter la vie...

 

Mon avis [Attention, spoilers inévitables sur « Percy Jackson » !]

J’étais tellement impatiente de découvrir cette série que dès que l’occasion m’a été donnée de la lire en format poche, j’ai sauté dessus. Ne dit-t-on pourtant pas que tout vient à point à qui sait attendre ?

 

Clairement, quelque chose m’aura empêchée de profiter de ce livre à fond : je n’ai pas lu tous les « Percy Jackson ». On m’avait pourtant prévenue… Mais j’ai les yeux plus gros que le ventre.

 

À cause de cela, je n’ai pas capté tous les clins d’yeux et références aux tomes précédents. Je suppose qu’il y en avait pour les trois derniers comme pour les deux premiers – que j’ai lus. Bien entendu, c’est le dernier qui est le plus évoqué. Et je me suis monstrueusement auto-spoilée. En fait, je m’attendais à une série parallèle dans le même univers mais pas avec les mêmes personnages et se déroulant longtemps après le premier « cycle ». Mais même si Percy, Annabeth et Grover ne forment plus le trio de tête, ils font toujours partie de l’histoire, véritables acteurs ou simplement évoqués.

 

Le nouveau trio est fortement calqué sur le précédent : place à Jason, Piper et Léo. Le premier est le héros toujours mis en avant, la deuxième la jolie fille (bien entendu, il y a une certaine ambiguïté entre eux), et le dernier est le rigolo de la bande qui se considère parfois comme la cinquième roue du carrosse. Je n’ai pas pu m’empêcher de les voir avec les têtes de leurs prédécesseurs. Certains personnages avaient donc la même tête dans mon esprit tandis que je lisais. Et il n’y a pas que cela qui m’a rappelé la série d’origine. Car ce premier tome me semblait au début une réécriture du premier tome de « Percy », même si mes souvenirs sont essentiellement alimentés par l’adaptation ciné.

 

À cause de ça, je me suis ennuyée. Vraiment. Pour vous dire, quand nos héros ont dû se rendre à Chicago, je n’ai même pas commencé à sauter sur place en chantant « Chicago ! Chicagoooooo ! » avec mon frère. Et en plus, à chaque fois qu’ils parlaient des « venti », les esprits du vent j’avais envie d’aller au Starbucks. Bref.

 

S’est ensuivie une longue pause qui m’a permis de prendre un peu de recul et de ne pas trop me braquer sur ce qui me déplaisait. Durant la deuxième partie du livre, je me suis moins ennuyée et l’impression de « copié/collé » s’est atténuée. La fin m’a même laissé curieuse, notamment grâce à l’amnésie de Jason, et j’ai trouvé de l’intérêt à cette nouvelle série. Pour autant, je ne peux pas faire une croix sur par quoi j’en suis passée pour arriver là, et je ne suis pas certaine de lire la suite. Pas tout de suite en tout cas, finir « Percy Jackson » avant me semble une bonne idée ! Si vous avez adoré et dévoré (et donc, terminé) la série d’origine, vous serez probablement ravis d’y trouver un prolongement. Ne les lisez peut-être pas coup sur coup pour ne pas être perturbés par les étranges similitudes entre les deux, toutefois.

 

Mon ressenti

5,5/10

 

Héros de l’Olympe, tome 1 : Le héros perdu, de Rick Riordan, éditions Le Livre de Poche jeunesse (7,90€)

Aussi disponible en grand format aux éditions Albin Michel, collection Wiz (18,50€).

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 19:11

Jean Teulé - Le Magasin des Suicides.

 

Présentation de l’éditeur

« Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! » Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre... 

 

Mon avis

Mishima et Lucrèce Tuvache, nommés selon de célèbres suicidés ont trois enfants nommés selon de célèbres suicidés : Marilyn, Vincent, tous deux dépressifs à souhait, et le petit dernier, Alan, débordant de joie de vivre.

 

Oui mais voilà, dans le magasin tenu de génération en génération dans la famille, cet optimisme n’a pas sa place. En effet, ce qu’on y vend, ce sont des moyens de suicider. Des cordes, des lames de rasoir, du poison (notamment le « cocktail du jour ») et d’autres choses plus originales telles le « Death Kiss » ou le « Kit Alan » (je vous laisse découvrir leur principe dans le bouquin). Les Tuvache vont donc tout faire pour mater leur plus jeune…

 

Ce livre est à prendre au second degré. Voire au troisième. Ou au quatrième. Il faut aimer l’humour noir et ne pas avoir peur de parler de la mort en rigolant. Si le titre à lui seul vous fait frémir, évitez.

 

Ce roman très court est déroutant de par le « culte de la mort » des Tuvache, leur absence de sentiment face à leurs clients, à qui ils ne disent jamais « au revoir » mais bien « adieu », car ils ne les reverront plus jamais. De par, également, le côté présenté comme absolument normal de la situation et le fait que l’on ne sache pas exactement quand ni où ça se passe, si ce n’est que c’est dans le futur, dans un monde ravagé par la misère et où tout le monde se donne la mort (rien qu’en regardant par la fenêtre, on voit quantité de gens se jeter du haut des tours du quartier).

 

Le personnage d’Alan est le plus attendrissant et j’ai apprécié Marilyn, toute jeune fille complexée. L’intérêt de lire un livre aussi cynique ? Décomplexer la mort. De plus, il s’agit selon moi d’une caricature de notre société où dépression et autres burnouts sont partout ; de même qu’une sorte d’avertissement sur la direction dans laquelle on va.

 

Ce roman est extrêmement original, il m’a plu sur presque tous les points. En fait, je ne lui reproche qu’une seule chose : certaines tournures de phrases et mots utilisés m’ont parfois semblé pas vraiment compliqués mais plutôt « tordus », mais relire le paragraphe permet d’éclaircir. J’ai d’ailleurs pris plaisir à le faire car j’ai savouré chaque miette de ce livre.

 

Mon ressenti

9/10

 

Le Magasin des Suicides, de Jean Teulé, éditions Pocket (5,20€)

Aussi disponible en grand format aux éditions Julliard (17,50€).

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