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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 15:36

 

Présentation de l'éditeur

"Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... "

 

Camille dessine. Dessinais plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour -appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.

 

Mon avis

Il y a plus d'un an, je m'étais essayée à la prose d'Anna Gavalda avec son roman L'échappée belle. Je me rappelle mon empressement à le lire... pour en être quitte au plus vite. Du coup, je n'avais jamais vraiment souhaité retenter l'expérience.

 

Mais il y a quelques semaines, une de mes tantes m'a prêté Ensemble, c'est tout en m'assurant qu'il était génial. Je lui ai fait confiance et il ne m'a pas fallu plus de quelques pages pour me rendre compte que j'appréciais un million de fois plus cette lecture à celle citée dans le premier paragraphe.

 

Le style est minimaliste, délicieux et simple à la fois. Les personnages fragilisés par la vie sont très attachants. Au cours des presque 600 pages du livre - qui ne les fait pas du tout - il se passe tellement de choses qu'on ne s'ennuie pas un instant. Pas d'événements rocambolesques, certes, mais on est devenu(e) si attaché(e) à la rencontre improbable de Camille, Paulette, Franck et Philibert qu'on suit leur quotidien partagé avec attention.

 

Un livre tour à tour léger, émouvant, drôle, triste... mais toujours résolument optimiste et tendre. Un festival d'émotions que je vous conseille et qui m'a rappelé les romans de Barbara Constantine. (Il y a d'ailleurs un personnage du livre du nom de Paulette, comme dans Et puis, Paulette...).  Je suis contente d'avoir donné une seconde chance à l'auteur.

 

Mon ressenti

8,5/10

 

Ensemble, c'est tout, d'Anna Gavalda, éditions J'ai lu (8,50€)

Aussi disponible en grand format aux Le Dilettante (22€).

 

La couverture de l'ancienne édition (celle que j'ai lue) :

 

Ensemble, c'est tout

Elle correspond davantage au personnage de Camille...

 

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 14:54

 

Présentation de l'éditeur

Paula et l'amour, c'est fini, terminé à jamais. Après sa rupture avec Angel, la jeune fille n'aspire plus qu'à une vie tranquille et à des sorties entre copines. C'est compter sans Antoine, rencontré au cours d'un week-end à Paris. S'il ne hantait que ses pensées, Paula serait en paix... mais non, le voilà à Barcelone ! Sur les traces de celle qu'il n'a lui non plus pas oubliée.

 

Après Dis-moi que tu m'aimes, un nouveau chassé-croisé romantique à Barcelone. Entre les parcs inondés de soleil, la chaleur du printemps et les terrasses des cafés ombragées, des filles et des garçons sillonnent la ville où tout le monde tombe amoureux.

 

Mon avis sur le tome 1

 

Mon avis

Dis-moi que tu m'aimes, le tome précédent ce livre, est un livre fort décrié sur la blogosphère. Je peux le comprendre, et pourtant, j'avais craqué pour ce livre fleur bleue au parfum de soleil et de churros...

 

Malheureusement (autant se débarrasser de la patate chaude tout de suite, hein), ce deuxième tome reprend tous les défauts du premier en les exacerbant. Résultat : même une fan du premier livre comme moi a frôlé l'indigestion.

 

De plus, ce qui me donnait très envie de me plonger dans Prends-moi dans tes bras (titre stupide, soit dit en passant), c'était la Tour Eiffel en couverture et la promesse de la quatrième de couverture de voir l'héroïne faire une rencontre amoureuse dans la Ville-Lumière. Couplée au décor de Barcelone, cette escapade me faisait très envie.

 

Mais ensuite, tout ne fut que déception, déception et... déception. Paula ne se rend pas à Paris mais à Marne-la-Vallée. Oui, je vous le donne en mille ! A Disneyland Paris. Et je doute qu'elle ait vu beaucoup plus loin que la vue du balcon de sa chambre d'hôtel.

 

Quand on retourne à Barcelone, ce n'est pas beaucoup mieux. A part un retour au Starbucks (chaîne tout de même américaine) où Paula a rencontré Angel, on ne retrouve aucun des lieux du premier tome. Pas de Parc Güell, pas de Rambla. Oui, même un lieu archi touristique m'aurait convenu. Mais une villa où un groupe de jeunes passent leur temps à boire, rire, se disputer, se casser la pipe, tomber amoureux, rompre, etc. que ça se passe à Barcelone ou Outsiplou (expression belge, ne cherchez pas), honnêtement, je m'en fiche...

 

Et pour ce qui est des défauts susmentionnés, l'imbroglio amoureux du premier ne fait que se complexifier pour que chaque personnage ait sa part d'os à ronger. De situation grotesque en dialogue insipide, on fait le tour des clichés et je n'ai pas arrêté de rire et de faire des commentaires à voix haute, mais je doute que ça soit très positif dans ce cas-ci.

 

Ce livre m'a paru long alors que je n'avais fait qu'une bouchée de Dis-moi que tu m'aimes. Quand un personnage parlait de ce qu'il avait fait le jour d'avant, j'avais l'impression que ça remontait à 3 semaines tant le livre s'appesantit sur des scènes insignifiantes. Je ne me suis pas ennuyée tout du long, non plus. C'est juste que la pilule de la déception a du mal à passer ! Mes passages préférés ont été ceux avec Alex, l'écrivain, qui s'associe à la chanteuse Katia pour promouvoir son roman. On a même droit à quelques extraits de Derrière le mur, pas forcément exceptionnels mais il faut dire qu'ils sont tirés de leur contexte. Ca me plairait bien de lire son roman... Voilà une idée pour l'auteur, s'il veut éviter de combiner tous les clichés de situations soit disant romantiques, sensuelles ou dramatiques en un seul bouquin. Même s'il les répartit sur presque 600 pages, trop c'est trop.

 

La fin, cependant, m'a laissée comme deux ronds de flan. Du coup, je pense que je suis prête à réembarquer pour la suite (pas encore parue en français)... En espérant passer plus de temps à Barcelone la prochaine fois, et dans l'autre ville hébergeant le roman : Londres !

 

Mon ressenti

6,75/10

 

Prends-moi dans tes bras, de Francisco De Paula Fernández, éditions Albin Michel, collection Wiz (17,90€)

 

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 15:49

Le manuscrit perdu de Jane Austen

 

Présentation de l'éditeur

Samantha McDonough mène la vie sans surprise d’une bibliothécaire sans histoire. Un jour, elle fait une surprenante découverte. Un livre, déniché dans une petite librairie, qui va changer sa vie. Car entre ses pages se cache une lettre vieille de deux cents ans. Une lettre signée par l’une des plus grandes romancières anglaises : Jane Austen. Voilà Samantha lancée sur la piste d’un manuscrit perdu, dans une course contre le temps, qui va la guider tout droit entre les murs d’un manoir magnifique, et entre les bras de son séduisant propriétaire…

 

Mon avis

Samantha McDonough vit une aventure incroyable. Pas du genre "traversée de contrées étrangères" ou "découverte qu'elle est une sorcière", mais le rêve de beaucoup de lectrices : vivre une histoire digne d'un de ses livres préférés.

 

En effet, en achetant un recueil de poésie dans une bouquinerie, Sam ne s'attendait pas à y découvrir une lettre de Jane Austen ni à la chasse au trésor qui allait suivre.

 

Probabilité que cela arrive dans la réalité ? Quasi nulle. La rapidité avec laquelle les éléments s'enchaînent ? Pas du tout crédible. Mais, comme si joliment dit dans ce livre, quand on lit, on devient attaché à des personnages de fiction, et pour moi c'est ce qui prime quand on lit. A chaque lecture de Roméo et Juliette, on espère qu'ils vont survivre, on ne peut pas s'en empêcher... Et bien, l'histoire de Sam, d'autant plus qu'elle est une lectrice lambda, tient aux cœurs des lecteurs.

 

J'ai eu une grosse surprise en lisant ce livre, puisque je ne m'attendais pas à trouver le manuscrit perdu en question inclus. Du coup, étrangement, on passe plus de temps dans l'univers de ce roman (Les Stanhope) qu'avec Sam. Pour autant, je n'ai pas eu l'impression de l'avoir quittée depuis longtemps lorsque venaient les quelques interludes qui coupaient Les Stanhope. J'ai apprécié le fait que l'auteur qualifie le roman qu'elle tenté d'écrire à la manière de Jane Austen de brouillon dans la partie contemporaine de son livre, même si certaines critiques à son encontre émanant d'autres personnages sont très positives et peu modestes. En même temps, cela est plus plausible... Si l'on retrouvait véritablement un manuscrit de Jane Austen, même à l'état de brouillon, je suppose qu'on en louerait les qualités.

 

La transition entre les styles des deux histoires (celles de Rebecca Stanhope et l'autre de Sam) reste assez nette, malgré que toutes deux bénéficient d'une plume soignée. On peut sans peine imaginer Les Stanhope venir d'une autre époque. Quant à dire qu'il est digne de Jane Austen, je n'irais pas jusque là, sans pour autant pouvoir me permettre d'en juger plus avant et de verser dans la comparaison. En tant que néophyte de Jane Austen, je peux simplement dire que j'ai beaucoup apprécié ce livre mais moins que Orgueil et préjugés dont l'intrigue et les personnages m'ont davantage plu. Et oui, je n'en suis encore que là... Il me reste encore beaucoup d'œuvres de Jane Austen à découvrir et ce livre en donne en tout cas l'envie !

 

Syrie James mêle parfaitement deux histoires et deux héroïnes dans un ouvrage agréable à lire. Le manuscrit prime sur l'histoire de Samantha, qui comporte une histoire d'amour mais n'est pas le plus important. Avec l'ambiance du manoir de Greenbriar dans lequel le manuscrit a été découvert, elle sert à identifier davantage Sam à une héroïne austenienne comme elle les aime, et donc à faire rêver les lectrices qui se seraient bien vues à sa place.

 

Mon ressenti

7,75/10

 

Plus d'infos

L'avis d'une fan de Jane Austen bien plus connaisseuse que moi . :-)

D'autres avis de blogueurs !

 

Le manuscrit perdu de Jane Austen, de Syrie James, éditions Hachette romans, collection Black Moon (16€)

 

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 13:40

bonjour

 

Dans Nos étoiles contraires, les personnages principaux partent sur les traces du livre Une impériale affliction et de son héroïne Anna à Amsterdam. Les fans du roman de John Green peuvent aussi tenter l'expérience pour les lieux visités par Hazel et Augustus, mais aussi découvrir les lieux du tournage du film qui en a été tiré ! Voici un compte rendu en images de mon voyage sur les traces de Hazel et Gus.

 

"La plupart des maisons sur les canaux datent de l'âge d'or, du XVIIe siècle [...]. L'histoire de notre ville est très riche, même si beaucoup de touristes ne viennent que pour le quartier Rouge. Certains pensent qu'Amsterdam est la ville du péché [...]. En réalité, c'est la ville de la liberté. Et dans la liberté, la plupart des gens trouvent le péché." (p.162)

 

Pour avoir un point de repère, admettons que nous partions de la gare centrale, vous pouvez prendre le tram et vous arrêter à la Leidseplein. Si vous avez vu le film, le décor vous évoquera peut-être quelque chose...

 

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Et oui, vous venez d'arriver là où Hazel et Gus débarquent du taxi dans le film...

 

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Source

 

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Source

 

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Source

 

Mais il ne s'agit pas de l'hôtel que John Green mentionne dans le livre. Pour le trouver, vous devez continuer tout droit et prendre la Vondelstraat. Je reviendrai à cette rue plus tard car beaucoup de lieux du livre et du film s'y trouvent. Pour le moment, vous pouvez la suivre jusqu'à la fin et vous tomberez sur une petite rue même pas mentionnée sur les plans : Anna van den Vondelstraat. C'est là que se trouve l'hôtel que vous cherchez !

 

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"Toutes les chambres de l'hôtel Filosoof portaient des noms de philosophes : ma mère et moi étions chambre Kierkegaard au rez-de-chaussée et Augustus chambre Heidegger au premier étage, juste au-dessus de nous." (p.163)

 

Ma chambre était la Suite Ladies Jongsma.

 

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L'hôtel propose une formule spécial "The Fault in Our Stars experience" que je vous conseille étant donné qu'elle vous donne droit à une chambre à thème, au petit-déjeuner, à une carte des endroits visités par Hazel et Gus et deux marque-pages ! Plus d'infos ici.

 

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Dans le film, c'est lors de leur premier jour à Amsterdam que l'on voit Hazel et Gus faire une croisière sur les canaux. Je ne sais pas à combien ça revient de faire une croisière sur un petit bateau comme ils le font. Mais pour les bateaux à touristes, cela vous reviendra à environ 15€ pour 1 heure ou 1 heure et quart selon l'agence.

 

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Ensuite, Hazel et Gus se voient offrir un repas par Peter Van Houten. Le restaurant l'Oranjee n'existe pas (mais serait inspiré par le restaurant Bloesem), mais après le repas, Hazel et Gus se baladent dans Amsterdam. Reprenez la Vondelstraat. Là se trouve une entrée du Vondelpark.

 

Le Filosoof se trouvait juste à côté du Vondelpark, le parc le plus célèbre d'Amsterdam. (p.163)

 

Suivez les flèches vers le Rijksmuseum. Une galerie traverse le musée (l'entrée est libre). Le soir, vous pouvez y entendre de la musique.

 

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Source : Instagram

 

Pour Hazel et Gus, il y avait un petit orchestre jouant les Quatre saisons. J'ai personnellement entendu un joueur de hang (instrument chinois)...

 

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Source

 

Le lendemain, Hazel et Gus se rendent à la maison de Peter Van Houten. C'est à nouveau dans la Vondelstraat que vous pourrez la trouver.

 

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La maison blanche de Peter Van Houten, qui faisait partie d'une rangée de maisons identiques, se trouvait juste à côté de l'hôtel sur Vondelstraat, en face du parc, au numéro 158. (p.185)

 

La maison du film se situe, elle, au numéro 162.

 

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Source

 

Lidewij enmmène ensuite Hazel et Gus faire du tourisme à la maison d'Anne Frank qui se trouve le long du canal Prinsengracht. (Note : le livre fait l'impasse sur les 2 à 3 heures de file inévitable pour acheter ses tickets. Dans le film, on les voit prendre l'entrée réservée aux personnes qui les ont déjà. Lidewij a sûrement des relations...)

 

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Une petite partie de la file...

 

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Source : tumblr

 

"Et si on allait visiter la maison d'Anne Frank ?" nous a-t-elle proposé. (p.201)

 

Le lendemain , dans le livre, Hazel et Gus racontent leur rencontre avec l'écrivain à la mère d'Hazel en buvant des cafés crème.

 

"Le lendemain matin, pour commencer notre dernière journée complète à Amsterdam, ma mère, Augustus et moi, avons parcouru les quelques centaines de mètres qui séparaient l'hôtel de Vondelpark, et nous sommes installés à la terrasse d'un café qui bordait le Musée national du cinéma." (p. 215)

 

Au moment de la parution du livre, le Musée national du cinéma se situait effectivement dans le parc et on pouvait y trouver un café intégré. Maintenant, le musée a déménagé mais on peut toujours prendre une boisson ou un repas à cet endroit qui n'est plus consacré qu'à ça. Difficile de manquer l'établissement qui s'appelle 3, Vondelpark, tout simplement, et est juste à côté de l'entrée du parc de la Vondelstraat.

 

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Pour terminer en beauté, voici un lieu à la fois dans le livre et dans le film : le fameux banc.

 

lol

 

Dans le livre, le banc apparaît lors de la soirée du repas à l'Oranjee et se situe en face du quartier Rouge dont Hazel et Gus voient le halo verdâtre. Le banc du film n'est pas situé au même endroit. Shailene et Ansel sont probablement partis de l'entrée de leur hôtel, ont suivi la rue et sont arrivés au canal Leidsegracht. Vous pouvez le suivre pendant quelques minutes, le banc est à 10 minutes de marche au moins. Quand vous voyez un petit attroupement autour d'un banc, des couples dans cette position...

 

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Source

 

... et un banc couvert de (jolis) graffitis, vous y êtes...

 

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Esther est la jeune fille ayant inspiré le livre de John Green.

 

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En bonus, des références au livre captées dans les rues et les gares.

 

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La bibliothèque où John Green a écrit une grande partie du livre.

 

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Et l'American Book Center où il est venu dédicacer son livre.

 

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J'espère que ce petit tour vous a plu !

 

A bientôt,

 

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Les phrases sont extraites du livre publié aux éditions Nathan.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 16:35

[FOR THE ENGLISH VERSION, CLICK HERE. PLEASE USE THE FRENCH VERSION TO ENLARGE PICS OR TO ENTER WEBSITES. :-)]

 

 

Leticia tient un blog génial appelé Resenhando de Pijamas (Chroniquer en pyjama) avec sa sœur et... elle habite au Brésil ! On s'est rendu compte, au fil de nos conversations, qu'être un(e) mordu(e) de lecture en Belgique ou en France ou au Brésil n'est, en fait, pas tellement différent...

 

 

← Leticia et sa sœur, Larissa !

 

 

Moi : Bonjour Leticia, j'ai vu que tu aimes (adores ?) lire et je me demandais qu'elle était ton livre préféré. Je t'ai parfois vue poster sur Nos étoiles contraires sur Facebook, alors on a probablement quelques livres en commun !

 

Leticia : Hey, Hana ! Oui, j'adore lire ! Nos étoiles contraires est mon deuxième livre préféré mais (selon moi) le meilleur est La Voleuse de livres de Markus Zusak ! Et toi ?

 

Nos étoiles contraires est aussi mon deuxième livre préféré ! Le mien est Si je reste de Gayle Forman, tu connais ? Je veux lire La Voleuse de Livres ! Et je sais que, maintenant, il y a un film qui en a été adapté...

 

Oui, La Voleuse de livres a une adaptation en film, sortie en janvier je pense, et que j'ai trouvé tout simplement PARFAITE ! Le film n'est pas aussi bien que le livre, mais je l'ai adoré ! A propos, j'ADORE l'histoire de Si je reste, il a l'air génial ! Je veux le lire. J'adore la couverture avec l'affiche du film qu'ils ont faite pour la nouvelle édition brésilienne. D'habitude, je n'aime pas trop les couvertures-affiches mais la première couverture était horrible haha. Je n'aime pas les couvertures avec des gens dessus, je préfère les couvertures plus travaillées et qui ont un rapport avec l'histoire.

 

Moi aussi je préfère celles-là ! Quelle est ta couverture préférée ?

 

Pour le moment, je pense que les plus belles de toutes sont celles de la trilogie Inksheart (Cœur d'encre en français). Et j'adore aussi le graphisme de celles de Shadow and bone (Les orphelins du royaume en français) et celles de Rick Riordan. Et toi, quelles sont tes couvertures préférées ?

 

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Les couvertures allemandes et brésiliennes de Cœur d'encre.

 

Wow, on ne voit jamais des couvertures comme celles de Inksheart par ici ! Elles sont magnifiques. En fait, la plupart des livres que j'achète viennent de France... il n'y a pas beaucoup d'éditeurs en Belgique (mais il y en a :-)). Mais ma préférée est une couverture américaine. Celle du premier livre que j'ai lu en anglais.


http://4.bp.blogspot.com/_feIRaY1-W08/TN6pGQzi2-I/AAAAAAAAAI4/EogCWRJqiSg/s1600/Other+Words+for+Love+Cover.jpg Ma couverture préférée (Other words for love de Lorraine Zago Rosenthal).

 

Ohhhh, je l'adore !

 

J'aime bien celles de Twilight aussi parce que lorsqu'elles sont arrivées, il n'en existait pas de pareilles ! Maintenant, il y a beaucoup de couvertures avec un arrière-fond noir et des trucs rouges dessus...

 

J'aime également celle de Twilight parce qu'il y a un lien avec l'histoire. Les couvertures de Harry Potter sont géniales également.

 

Elles sont sublimes ! Je pense que les couvertures brésiliennes sont les mêmes que les américaines.

 

Oui, les brésiliennes sont comme les américaines. Presque toutes les couvertures brésiliennes sont comme les américaines !

 

En France, ils les changent très souvent. Et parfois, c'est vraiment dommage !

 

Je préfère quand ils gardent les couvertures américaines, mais parfois ils font mieux de changer... haha. As-tu lu la série Shatter me (Insaisissable) ? L'éditeur brésilien a changé les couvertures et a offert quelques jaquettes pour ceux qui ont les vieilles. Je viens de recevoir les miennes. Et elles sont plus belles que les anciennes. Mais je n'ai pas le livre haha, j'ai juste les jaquettes et j'aimerais savoir s'il est bon.

 

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Left: the old Brazilian cover of Shatter me. Center: the new one. Right: the French one.

 

Je ne l'ai pas lu mais j'en ai entendu beaucoup de bien ! Les couvertures françaises sont très belles aussi.

 

OMG ! C'est trop beau !

 

Et c'est une couverture "peau-de-pêche", tu vois ?

 

Vraiment ? OMG ! Elles ont l'air géniales !

 

Ils ont fait une version de poche mais je préférerais avoir la première ! Avez-vous aussi des hardbacks et paperbacks au Brésil ? Quel est leur coût ?

 

La plupart du temps, un livre coûte au moins 20 reals (1 € = environ 3 reals). Et on n'a quasi pas de hardbacks, nos livres sont un genre de paperbacks mieux que les américains (je ne sais pas comment sont les paperbacks en Belgique mais les américains sont abominables). Donc les livres n'ont qu'une version, la paperback. Et quand ils les sortent en hardback, c'est 40 reals (env. 13€), voire plus. Mais, en définitive, tous les prix dépendent de l'auteur ou de l'histoire, ou d'à quel point les gens aiment ce type de livres et tout ça.

 

C'est super intéressant ! Ici, les prix semblent changer uniquement en fonction du nombre des pages et de la taille du livre, mais il y a probablement le même type de facteurs qu'au Brésil. On a quasi pas de hardbacks mais des "grands formats" et des "livres de poche".

 

Ici, ça se passe comme ça (voici un exemple) : il y a une auteure (Nora Roberts) qui est vendue chez trois éditeurs différents. Chez l'un d'eux, les livres coûtent de 45 à 60 reals (15 à 20€ env.), chez l'autre c'est à peu près 20 reals (6,50€) et le troisième (où ce sont, parfois, des nouvelles, éditées en paperbacks de très mauvaise qualité) peuvent coûter 2 reals (0,65€) seulement selon l'endroit où ils sont vendus.  

 

Des paperbacks avec des pages très fines qui deviennent facilement jaunes ?

 

Oui, exactement !

 

On a des livres comme ça mais maintenant les pages sont plus épaisses qu'il y a quelques années. Et ils coûtent un peu plus de 20 reals. Les livres sont plutôt chers, beaucoup de gens préfèrent acheter des ebooks à cause de ça où bien ils achètent sur Amazon parce que, par exemple, en Belgique les taxes sont plus hautes qu'en France pour les livres. Donc, en librairie, les livres sont plus chers que sur un site français. Je n'achète pas beaucoup de livres neufs, je vais dans des magasins de seconde-main ou sur des brocantes. Mais j'adore tout de même acheter dans des librairies !

 

Je ne trouve quasi jamais de magasins de seconde-main ici, et quand j'en trouve les livres sont trop vieux ou ont été maltraités. J'achète habituellement des livres neufs parce qu'il y a ici beaucoup de magasins en ligne qui les vendent en solde toute l'année. En fait, il y a un site web brésilien qui compare les prix de beaucoup de magasins différents pour un même produit donc c'est plus facile de savoir où c'est mieux d'acheter telle chose. Et parfois, le livre coûte la même chose d'occasion ou neuf.

 

Comme parfois je trouve des livres qui semblent neufs à moitié prix !

 

Quand ça arrive, c'est trop bien, non ? J'adore ça !

 

Moi aussi !! Achètes-tu sur Amazon ?

 

Non, jamais. Le seul magasin en ligne international sur lequel j'ai déjà commandé était the Book Depository.

 

Je connais ce site mais je n'ai jamais acheté dessus ! Je me rappelle avoir vu des photos d'une librairie sur ton blog...

 

Je trouve the Book Depository vraiment bien, tu devrais essayer une fois ! Et oui, ici il y a la librairie "Cultura" à 5 minutes de marche de chez moi. Et l'intérieur est génial ! Vraiment magnifique.

 

  La Livraria Cultura à Rio de Janeiro. Photo de Resenhando de Pijamas.

 

Vends-tu parfois tes livres pour en acheter d'autres ?

 

Non, je n'aime pas ça. J'ai essayé une fois mais je me sentais trop mal après ! C'était comme dire au revoir à une partie de moi, ou quelque chose comme ça. J'ai le problème de devenir émotionnellement attachée à toutes les choses que j'achète ou gagne. Donc c'est vraiment difficile de les abandonner (pas seulement les livres, tout). Donc quand je n'ai pas d'argent pour de nouveau livres, je commence à relire les anciens. Mais ma sœur écrit sur quelques blogs qui ont des partenariats avec des éditeurs, donc elle reçoit des livres chaque mois. Et grâce à ça, depuis le début de cette année, je n'ai jamais été sans livres à lire, haha !

 

Je ressens exactement la même chose. J'ai toujours eu du mal à vendre des choses, même des jouets... Mais c'est pire en ce qui concerne les livres ! Je n'ai jamais vendu un bouquin. J'ai quelques partenariats aussi et c'est à la fois pratique et gratifiant !

 

Oui, très gratifiant ! Le point négatif est qu'un jour je n'aurais plus de place pour eux haha, mais en fait, je ne pense pas que ça soit une si mauvaise chose. J'adorerais avoir une bibliothèque à domicile !

 

J'ai le même problème. Je ne pourrais pas te montrer mes livres, ils sont disséminés partout chez moi, ce qui agace ma mère...

 

Mes livres sont rassemblés sur une étagère dans ma chambre mais on a pas de place pour tous sur une seule étagère alors ils sont mis n'importe comment pour en caser le plus possible. Et il y en a beaucoup dans la chambre de ma mère. Et comme la tienne, ça l'agace. Mais elle ne peut rien y faire parce que c'est elle qui m'a appris à aimer les livres et à chaque fois qu'elle se plaint, je lui dis que c'est sa faute ! Hahaha.

 

shelves.jpg shelves2.jpg

Une petite partie des étagères à livres de Leticia. (Cliquez pour agrandir.)

 

C'est super que ça soit ta mère qui t'a donné le goût des livres, elle ne peut rien te reprocher ! J'adore ta bibliothèque et ton poster Nos étoiles contraires ! On a le même exemplaire du livre !  

 

Merci ! Ton exemplaire est celui avec l'affiche du film ?

 

Oui ! Pourrais-tu traduire le titre brésilien de Nos étoiles contraires ?

 

"A culpa é das estrelas". Qui veut dire The Fault in our Stars en portugais.

 

Oh, donc c'est exactement la même chose !

 

Ouip ! Ils s'en sont très bien sortis avec Nos étoiles contraires. Ici, au Brésil, les lecteurs font beaucoup de foin quand ils changent le titre ou s'ils n'aiment pas la couverture créée par l'éditeur. Et parfois, ils changent en fonction des lecteurs.

 

En Belgique et en France ils ne s'en font pas à ce point mais je pense qu'ils commencent à changer. Ils ont commencé à garder les titres en anglais et les couvertures originales. Mais par exemple, pour Nos étoiles contraires, ils ont pris une autre citation de Shakespeare : "Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies / A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d'amoureux" de Romeo et Juliette. Et ils en ont tiré "Nos étoiles contraires".

 

Oh, d'accord ! C'est cool, mais en même temps, ce n'est pas le vrai titre...

 

Oui, mais en français le titre original n'aurait pas sonné très bien. "La faute dans nos étoiles", ce n'était pas très joli... Honnêtement, ça ne sonne pas aussi bien que Nos étoiles contraires et en fait, c'est presque la même signification. Je suis contente qu'ils aient fait quelques recherches pour que ça vienne toujours d'une citation de Shakespeare et que ça parle d'étoiles !

 

Oui, ça sonne mieux et ça montre qu'ils s'en faisaient quand même un peu. Je déteste quand ils gardent les titres en anglais, sérieusement. Il y a des titres faciles à traduire mais ils n'en font rien.  

 

Je déteste ça aussi ! Je n'aime pas avoir un livre en français avec un titre en anglais.

 

Exactement ! Voici une version brésilienne avec un titre en anglais et la même couverture. Et le titre est vraiment facile à traduire. Je déteste le fait qu'il ne l'ait pas traduit, mais le mot en portugais peut signifier autre chose, comme une fille qui sort avec plein de personnes, une "fille facile".

 


 

Edition brésilienne d'Easy de Tammara Webber.

 

Qu'est-ce que ça donnerait en portugais ?


Fácil.

 

Facile en français !!

 

Vraiment ?

 

Oui !

 

C'est presque la même chose !

 

Oui !

 

En français, est-ce qu'on prononce la dernière lettre ? FacilE?

 

Non, on ne dit pas le "e".

 

Donc c'est quasi le même son ! Haha.

 

C'est trop marrant !

 

Je trouve aussi !

 

~

 

N'hésitez pas à visiter le blog de Leticia et Larissa en cliquant ici ! (Google Traduction pour les pages web est votre ami, même s'il y a moyen de comprendre dans les grandes lignes assez facilement.) A bientôt !

 

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 21:07

bonjour

 

Shame on me, le dernier article de cette catégorie date du mois de mars... Je n'ai pour le moment pas beaucoup de temps pour le blog mais je vous devais un "Comme un air de famille". :-)

 

Enjoy!

 


 

  Envol

 

Incognito

 

 

  Bleu sur blanc

 

 

  Etreinte multicolore

 

 

[Viens de me rendre compte que les livres sont de la même auteur... Cette ressemblance n'est donc pas anodine !]

 

  Red carpet

 

 

[Toutes les recherches sont de moi.]

 


 

Pour rappel, vous pouvez consulter les autres "Comme un air de famille" ici, n'hésitez pas à me signaler d'éventuelles couvertures manquantes, ça arrive encore bien. ;-) Merci !

 

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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 15:38

 

Présentation de l'éditeur

Laurel est une jeune lycéenne comme les autres, à quelques exceptions près. Elle ne supporte pas le soleil, elle n'a jamais froid et préfère vivre en plein air. Mais le plus étrange, c'est cette fleur dont les pétales ressemblent à des ailes et qui pousse... dans son dos! Laurel n'est pas humaine, et son extraordinaire métamorphose est inévitable. Elle devra désormais se partager entre deux mondes...
et deux natures. Tout ce que vous pensiez savoir sur les fées sera à jamais bouleversé.

 

Mon avis

Les premières pages de ce livre ont été un peu compliquées.

 

Si, au premier abord, j'appréciais cette héroïne se nourrissant exclusivement de végétaux tentant (l'héroïne, pas les végétaux) de s'acclimater à son nouveau lycée, j'ai vite eu l'impression qu'elle était âgée de 12 ans à peine alors qu'elle en a 16 (si je ne m'abuse). Ses conversations et ses relations avec les autres, les dialogues, et même l'histoire en général, sonnaient trop "gaga" par rapport à ce que le livre promettait.

 

De plus, on se rend compte assez vite (en fait dès qu'on pose les yeux sur le livre) de ce que Laurel est réellement. Et on se fait plutôt bien à l'idée. Son pote David se fait plutôt vite à l'idée. Mais Laurel, la principale intéressée, non. C'est du déni, oui, j'ai vu ça à l'école, mais bref. J'avais juste envie de secouer cette fille (enfin, cette plante, plutôt, selon le microscope de David).

 

Il faut donc assez longtemps avant que les choses n'avancent. Pourquoi l'auteur nous impose-t-elle deux examens des cellules de Laurel au microscope ? Laurel n'aime pas la bio, moi non plus. Tout cela manque cruellement de rythme.

 

Ensuite, Laurel rencontre Tamani, et là, les choses deviennent plus intéressantes. (Pour la petite histoire, les passages dans la forêt ont bien enrichi mon vocabulaire. Je savais en voyant le mot bark qu'il voulait dire écorce et trunk tronc, mais dans l'autre sens, je n'aurais peut-être pas pu les sortir. Et mousse se dit presque comme en français : moss. Kate Mousse hahahaha) Laurel devient maîtresse de la destinée des autres fées puisqu'elle doit sauver le terrain de son ancienne maison, que ses parents sont sur le point de vendre, faute de revenus suffisants.

 

Ce livre a quelques côtés Twilight, notamment pour l'ambiance de la forêt et du lycée de Laurel qui est la petite nouvelle comme Bella l'est à Forks. Je ne suis pas étonnée que Stephenie Meyer encense ce livre. Mais je trouve ça intéressant de voir l'histoire d'amour dans l'autre sens, puisque l'héroïne elle-même est la créature magique.

 

On a également droit à un triangle amoureux, qui est plutôt justifiable, je comprends que Laurel hésite entre les deux, même si Tamani a l'air bien plus fun.

 

La deuxième partie du livre est bien meilleure. Des rebondissements en cascade, et moins de passages cheesy même s'il en reste quelques uns. Ce n'est pas déplaisant puisqu'il y a de l'action et que les personnages sont mignons. Laurel se comporte parfois en andouille mais c'est rare, louée soit elle. Tamani est très chouette.

 

Il y a des aspects un peu faciles, mais ce roman est original pour le choix de sa mythologie et pour l'enchaînement de la fin. On sent que l'auteur a fait pas mal de recherches sur l'univers des fées, même si Wings reste un roman très orienté jeunesse, avec un univers qui mérite d'être plus abouti. Il me reste pas mal de tomes à lire...

 

Je le verrais bien adapté en film à condition qu'on rabote le début, ce que des scénaristes feraient avec joie sans aucun doute !

 

Mon ressenti

7,75/10

 

Wings, tome 1, d'Aprilynne Pike, éditions PKJ (17,75€)

 

La couverture du paperback UK (mon exemplaire) :

 

wings.jpg

 

(Il n'est malheureusement plus disponible neuf avec cette belle couverture brillante.)

 

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 20:38

 

Présentation de l'éditeur

Félix a un peu plus de quinze ans. Le foot, les voyages, les livres, les amis, le cinéma, la télé, la musique, les études : le monde entier s'offre à lui. La seule chose qui l'intéresse, ce sont les filles. Toutes les filles. Leurs cheveux, leurs yeux, leur emploi du temps, leurs trajets, leur voix, leur parfum. Son cerveau est comme un ordinateur bourré de données, en éveil permanent, qui crépite. En réalité, Félix ne s'intéresse qu'à lui-même. Un jour, une fille le lui dit. En face. Froidement. Elle s'appelle Chira, alors tout ce que Félix trouve à faire, c'est se moquer de son nom. Mais il sait qu'elle a raison. Et c'est plus fort que lui, Félix se met à désirer qu'elle lui parle encore, qu'elle le regarde encore, qu'elle l'engueule encore. Qu'elle le fasse exister.

 

Mon avis

Félix, presque 15 ans est obsédé par les filles. Il est prêt, pour croiser telle serveuse ou telle joueuse de tennis, à faire d'énormes détours, à alterner tous les moyens de transport imaginables, à suivre des cours qui ne l'intéresse pas... Pour s'y retrouver, il  est extrêmement organisé et tient la liste de toutes ses manigances sur son ordinateur.

 

Ainsi, il constitue un jeune homme assez atypique que pour être le principal protagoniste du roman.

Mais en même temps, il est aussi extrêmement proche des autres jeunes de son âge. Je pense qu'aussi bien les garçons que les filles se reconnaîtront dans ses réflexions, ses réactions, ses relations et ses conversations avec sa sœur, par exemple. Et rassurez-vous, son côté "stalker" le rend attachant, pas effrayant.

 

Pour retenir l'attention des lecteurs, l'histoire est, à l'image de son héros, réaliste mais pas complètement banale. L'histoire est inscrite dans un univers quotidien mais il se passe des choses, notamment avec une certaine Farida qui a trouvé l'agenda de Félix, ou lorsque la sœur de celui-ci rencontre un garçon.

 

Le thème des relations amoureuses est présent à chaque page. On devine aisément la conclusion du livre mais l'auteur n'essaye pas de faire du suspense inutile, elle ne prend pas ses personnages pour des imbéciles qui ne voient pas ce qui est sous leur nez, et c'est plutôt agréable en tant que lecteur/lectrice.

 

J'ai beaucoup aimé cette histoire, elle a sonné très juste pour moi. Ce livre se lit rapidement mais j'en ai savouré chaque ligne. Acheté sur un coup de tête, c'est presque un coup de cœur...

 

Mon ressenti

9/10

 

Le garçon qui ne s'intéressait qu'aux filles, d'Ellen Willer, éditions L'école des loisirs (9,70€)

 

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 19:52

Tant que nous sommes vivants

Une couverture qui prend tout son sens en lisant le livre...

 

Présentation de l'éditeur

"Nous avions connu des siècles de grandeur, de fortune et de pouvoir. Des temps héroïques où nos usines produisaient à plein régime, et où nos richesses débordaient de nos maisons.
Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires. Une époque nouvelle commença. Sans rêve, sans désir.
Nous ne vivions plus qu'à moitié, lorsque Bo entra, un matin d'hiver, dans la salle des machines."


Folle amoureuse de Bo, l'étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve ? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde ?

 

Mon avis

Indescriptible. Voilà le premier mot qui me vient à l'esprit pour parler de Tant que nous sommes vivants.

 

Si vous cherchez quelque chose de nouveau, ce roman apportera un vent de fraîcheur à votre bibliothèque. Par contre, cette histoire est parfois si sombre qu'il ne faut pas la réserver pour des moments de coup de blues.

 

Il y a une histoire d'amour qui le rend intemporel, mais à mille lieues de celles auxquelles j'étais habituée à lire. Une telle intensité entre Hama et Bo la place un cran au-dessus de beaucoup d'autres. Si, comme je vous l'ai déjà dit, ce roman est à éviter quand on n'a pas le moral, c'est bien parce que cette histoire a de merveilleux hauts mais aussi des bas profonds qui, en fait, la rendent tellement plus plausible et humaine que ce livre est d'autant plus puissant. C'est l'amour dans ce qu'il y a de plus lumineux et de plus sombre.

 

Mais ce qui se dégage surtout de ce texte est une très grande poésie. Tant que nous sommes vivants est une fable de nos jours. On reconnaîtra dans la catastrophe qui frappe l'usine et la guerre sur la presqu'île des thématiques très actuelles. Et pourtant, l'ambiance est assez désuète et profondément nostalgique. En fait, ce roman est hors du temps et impossible à situer aussi bien géographiquement que sur la carte des genres littéraires.

 

Si ce roman est aussi indescriptible c'est également parce qu'il est plein de contradictions et de contrastes, jusque dans les titres des chapitres. Entre ce réalisme presque fataliste et une certaine magie, il remue tous les sens du lecteur et retourne ses habitudes sans dessus-dessous.

 

Au niveau de l'écriture, les décors de l'action et les atmosphères s'en dégageant sont palpables grâce à la plume à la fois précise et pleine d'émotions d'Anne-Laure Bondoux.

 

La narration mérite un paragraphe à elle tout seule. Le récit démarre à la première personne du... pluriel. Ensuite, on revient au singulier. Vous comprendrez pourquoi en le lisant. Quand la forme est au service du fond, ça fait des étincelles.

 

Chose importante pour moi, ce roman m'a surprise, c'est à dire que je ne m'attendais jamais à ce qui suivait. La narration oscille entre pensées intimes et phrases qui semblent détachées, extérieures à ce qu'il se passe, comme une narration des souvenirs d'un autre (vous comprendrez pourquoi en lisant...). Ce contraste fait que certaines phrases, d'une catégorie ou de l'autre, frappent forcément en plein cœur. Pourtant, ce n'est pas un roman à suspense au départ. Mais en ne visant aucun genre particulier, l'auteur a créé un roman singulier.

 

Malgré tous ces points positifs, il faudra pourtant accepter de rester sur sa "fin". Et pourtant, en un sens, la boucle est bouclée. Comment envisager une autre conclusion ? Le roman continue de toute façon après lecture en poursuivant le lecteur qui ne lira peut-être plus rien de pareil.

 

J'ai beau dire que ce livre est atypique, pour être honnête, il m'a rappelé Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Je me demande donc s'il a vraiment un sens que beaucoup n'ont pas trouvé. Je ne déroge pas, j'ai du mal à mettre le doigt sur le message de l'auteur. J'ai l'impression que cela a un lien avec la phrase "Faut-il toujours perdre une part de soi pour que la vie continue?" , toutefois ça reste assez flou, et ça ne me plaît pas à 100%... mais ça fait partie du charme du livre. En tout cas, je peux vous dire qu'il s'agit d'un excellent roman sur la vie et sur l'amour qui continue tant que nous sommes vivants, peu importe comment.

 

Mon ressenti

8,75/10

 

Tant que nous sommes vivants, d'Anne-Laure Bondoux, éditions Gallimard Jeunesse (17€)

 

Sortie le 15 septembre.

 

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 18:30

Le souffle des pierres (Terre-Dragon, #1)

 

Présentation de l'éditeur

Sur un territoire déchiré par les vents vivent d'étranges tribus soumises au règne d'un invisible roi-dragon. Le jour où Ægir, l'enfant à la peau d'ours, échappe aux guerriers qui le gardent en cage, le destin du royaume bascule. Traqué sans relâche, Ægir croise la route de Sheylis, une apprentie sorcière chassée de son village. Un sortilège puissant va bientôt unir les deux adolescents contre leur volonté.

 

Mon avis

Quand j'ai trouvé ce livre dans ma boîte aux lettres, c'était pas la joie. Parce qu'un livre d'heroic-fantasy, pour moi c'est :

 

* Une longue expédition à travers les bois

* Des prénoms compliqués

* Une carte en début du livre

 

(Je déteste les cartes. Je préfère me perdre.)

 

Effectivement, les 250 pages du livre se déroulent entre montagnes, fleuve et... bois.

 

Effectivement, le héros s'appelle Ægir et l'héroïne Sheylis. Il y a aussi Gaan, Doom, Ishkar et Sahr'sâ (ok, pour les derniers, j'ai été rechercher dans le bouquin pour l'orthographe). Il y a les Naatfarirs, les Kaafris... et notamment les Dakans, dont fait partie Ægir Peau d'Ours, jeune garçon que différents clans se disputent. Sheylis, elle, est une jeune sorcière prometteuse qui fuit son village dont les habitants l'accusent d'avoir le "mauvais œil".

 

Effectivement, il y a une carte en début du livre. Et comme d'habitude, je l'ai trouvée très bien dessinée, et j'ai essayé de suivre dessus désespérément... non, j'exagère, il n'y avait pas énormément de déplacements cette fois, donc je n'ai pas trop eu à l'utiliser.

 

Ce premier tome d'une trilogie se laisse en fait lire plutôt agréablement. J'ai été surprise dans le bon sens du terme. Ne comptez pas sur moi pour retenir tous les clans et tous les noms, d'ici quelques jours, j'aurai tout oublié. Mais sur le moment, j'ai passé un bon moment, assez rythmé. Les chapitres très courts et l'aération du texte favorisent l'intégration de la "matière", les explications et les descriptions, puisque ce livre vise les enfants qui devraient y trouver leur compte. J'ai également apprécié les petites touches d'humour et l'aspect religieux d'un clan qui rappelle une secte. C'est un peu flippant mais ça rend très bien. On a droit aussi à des créatures terrifiantes et des scènes un peu gore, même si ça reste lisible pour des enfants, mais aussi, avec Sheylis, à des histoires de magie qui plaisent généralement beaucoup.

 

Peut-être en fait suis-je davantage réceptive à l'heroic-fantasy pour enfants, plus légère dans la forme même si le fond reste riche ! De ce genre, je n'ai lu que Bilbo le hobbit, Eragon (j'ai aimé le premier, moins le deuxième) et Beyonders auquel Terre-Dragon m'a fait penser pour le jeune âge de ses personnages et le duo fille/garçon. (Même si j'ai préféré le premier tome de Beyonders à ce livre - pour les autres tomes, c'est une autre histoire).

 

Pour moi, le premier tome de Terre-Dragon, sans me réconcilier définitivement avec le genre, fut un bon divertissement. Vu mes faibles connaissances en la matière, ne comptez pas sur moi pour vous faire une analyse de la qualité de ce livre et de son univers ! Mais la plume est très belle, les personnages sympathiques et il me semble que l'auteur a une certaine réputation dans la blogosphère. D'ailleurs, si vous lisez cet avis car le livre vous attire, je ne vous apprends sûrement rien...  Je ne sais pas si je lirai la suite. Mais dans tous les cas, j'ai un gros soupçon sur un personnage et je n'hésiterai pas à venir harceler qui aura lu la suite pour savoir si j'avais vu juste...

 

Mon ressenti

7/10

 

Terre-Dragon, tome 1 : Le souffle des pierres, d'Erik L'Homme, éditions Gallimard Jeunesse (10,90€)

 

Sortie le 18 août.

 

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