Présentation de l'éditeur
ENDGAME EST UNE RÉALITÉ. ENDGAME A COMMENCÉ.
Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. L'humanité tout entière descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d'années. Ils sont héritiers de la Terre. Pour la sauver, ils doivent se battre, résoudre la Grande Énigme.
L'un d'eux doit y parvenir, ou bien nous sommes tous perdus. Ils ne possèdent pas de pouvoirs magiques. Ils ne sont pas immortels. Traîtrise, courage, amitié, chacun suivra son propre chemin, selon sa personnalité, ses intuitions et ses traditions.
Endgame n'a ni règles ni limites.
Il n'y aura qu'un seul vainqueur.
Une quête survoltée aux quatre coins du globe, menée par la plume nerveuse d'un grand auteur. Addictif !
Au-delà d'une lecture intense, ce livre cache dans ses pages une super-énigme composée de codes et indices imaginés par de grands cryptographes. Menez votre propre quête en tentant de la résoudre. Déchiffrez, décodez et interprétez. Le premier d'entre vous qui y parviendra gagnera une véritable fortune en pièces d'or (Lire les règles du jeu Endgame sur www.endgamerules.com).
En parallèle de cette quête, un jeu mobile novateur conçu par le laboratoire Niantic de Google permet de jouer à Endgame dans le monde réel, en choisissant une lignée et en affrontant d'autres joueurs.
LISEZ LE LIVRE. TROUVEZ LES INDICES. DÉCRYPTEZ L'ÉNIGME.
Mon avis
Bon. Commençons par crever l'abcès.
[Note De La Blogueuse : si cette simple expression vous soulève le cœur, abandonnez votre lecture de cette chronique et n'approchez jamais Endgame.]
Je disais donc : crevons l'abcès !
Tout d'abord...
[raclement de gorge]
Ensuite...
"La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras..."
Extrait de la quatrième de couverture du premier tome de Hunger Games.
" Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. Il n'y aura qu'un seul vainqueur."
Extrait de la quatrième de couverture du premier tome de Endgame.
[raclement de gorge bis]
Et pour finir...
[raclement de gorge ter]
[NDLB : GOOGLE TRADUCTION, C'EST LE MAL ! Je cherchais une photo pour illustrer cette troublante comparaison. Mais ce traducteur automatique n'est pas capable de faire un boulot correct. Vous pouvez voir que j'ai dû jouer avec les majuscules pour obtenir une traduction, certes merdique, mais se rapprochant de l'idée que je veux faire passer.]
Malgré toutes ces ressemblances avec Hunger Games, Endgame, avec sa violence et ses descriptions parfois très crues, se rapproche davantage de Battle Royale. En moins bien.
C'est vrai que Battle Royale est gore, mais au moins met-il en scène quelques personnages humains auxquels s'attacher. Dans le cas d'Endgame, aucun personnage ne m'a touchée. Tous sont des machines à tuer avec une plus ou moins petite part d'humanité. Certes, ils ont des circonstances atténuantes mais il n'y aucune dimension psychologique, juste un enchaînement d'horreurs et de choses bizarres qui m'ont mise mal à l'aise.
Ce premier tome nous fait plus nous poser des questions que de nous offrir des réponses, mais je ne chercherai pas à les connaître en lisant la suite, même pour un demi-million de dollars. J'exagère, mais il y a par contre réellement cette somme à la clé si vous parvenez à résoudre l'énigme du livre. Malgré une histoire (finalement bien loin d'Hunger Games et compagnie, mais pas pour un mieux) qui m'a laissée de marbre, je salue ce projet interactif et innovant. (EDIT : je m'interroge toutefois de plus en plus sur le bien-fondé de faire jouer les lecteurs à cet horrible jeu, même pour du faux - manquerait plus que ça !) Je n'ai pas eu l'occasion de m'y essayer (et d'échouer lamentablement) puisque j'ai lu une version du texte qui ne permet pas de résoudre l'énigme, mais cela m'aurait peut-être plu. Le lancement - mondial ! - aura lieu le 9 octobre.
Endgame, tome 1 : L'appel, de James Frey* et Nils Johnson-Shelton, éditions Gallimard Jeunesse (19,90€)
Livre disponible à partir du 9 octobre.
L'auteur (sous le pseudonyme de Pittacus Lore) de Numéro Quatre.