Présentation de l’éditeur
Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait même pas été présenté ! Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour démêler l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ?
L'auteur
Madame Carriger réside dans les Colonies et exige que son thé soit importé directement de Londres. Empruntant aussi bien à Jane Austen qu’à Charlaine Harris, la série du Protectorat de l’ombrelle connaît outre-Atlantique un immense succès.
Mon avis
Avant de commencer cette chronique, je remercie encore une fois Elise du sublime blog A demi mot ! En effet, c’est grâce à son concours spécial bloganniversaire que j’ai pu lire ce livre. :) Allez lui faire un petit coucou. ;)
La vie d’Alexia Tarabotti change radicalement après qu’un vampire ait tenté d’en faire son casse-croûte. Cette attaque a en effet révélé l’existence de vampires complètement sauvages dans un Londres tolérant les créatures surnaturelles ; et amené Lord Maccon à croiser une nouvelle fois la route de la jeune femme. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’Alexia est une paranaturelle : elle n’a pas d’âme et au contact d’une créature surnaturelle (qui possède un surplus d’âme), elle aspire en quelque sorte leurs pouvoirs, les rendant vulnérables. Mais aussi que Lord Maccon, un loup-garou écossais, n’est pas insensible au charme de la demoiselle…
Le gros point fort de ce livre ? Incontestablement, son héroïne ! Alexia Tarabotti est une vieille fille à cause de ses origines italiennes qui lui valent un physique exotique et son intelligence qui en remet plus d’un à sa place. Avec son fort caractère et son humour, je l’ai adorée ! Lord Maccon, bourru et sauvage, et Lord Akeldama, extravagant mais attachant (j’ai adoré le « Il semblait aussi parler tout le temps en italique ») font aussi partie de cette galerie de personnages hauts en couleurs.
Le style de la narration est très soigné, les personnages s’expriment avec un langage soutenu, ce qui donne du charme au roman. La narration suit essentiellement Mademoiselle Tarabotti mais se rapproche parfois des autres personnages pour plus de compréhension.
Par contre, je dois avouer qu’il n’y a pas beaucoup d’action. Ca n’aurait pas été vraiment grave si le livre n’avait été par moment fort prévisible ! Certaines questions (concernant des pieuvres, vous y penserez si vous lisez le livre :) restent sans réponses… Et je ne suis pas certaine d’avoir les réponses dans la suite. Même si j’ai hâte qu’elle sorte en poche (^-^).
Un petit mot sur la couverture : certes, la fille représentée dessus ne ressemble absolument pas à Alexia. Mais… avec Big Ben en fond et les jolies couleurs, elle a un charme British certain ! :D
L’ambiance atypique du genre steampunk (« terme inventé pour qualifier un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du XXe siècle dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle » – merci l’ami Wiki), l’écriture et les joutes verbales d’Alexia et Lord Maccon font de Sans âme est un concentré d’originalité ! Un très bon moment de lecture que je recommande.
Mon ressenti
7,75/10
Le protectorat de l’ombrelle, tome 1 : Sans âme, de Gail Carriger, éditions Le Livre de Poche (7,10€)
Aussi disponible en grand format aux éditions Orbit (16,75€).