Présentation de l’éditeur
Enzo entre en sixième 11. Pour lui qui fêtera ses 11 ans le 11/11 et dont le prénom comporte les lettres du chiffre onze, ce n'est pas forcément un bon présage ! Il en fait des cauchemars jusqu'au jour de la rentrée. Mais le premier jour de classe, sa journée s'illumine quand il repère la jeune Eva. Et miracle, elle est à côté de lui en cours de SVT ! Alors il oublie ses problèmes de "petit" du collège : l'emploi du temps compliqué, le bazar à la cantine, et ses parents qui se disputent à la maison. Mais bientôt arrive un nouvel élève dans sa classe. C'est Owen, l'air cool et la parfaite tête de futur petit copain d'Eva. Enzo le déteste au premier regard…
Mon avis
Ce que j’aime dans les livres pour enfants, c’est qu’ils sont une transition parfaite entre deux livres plus conséquents : ils sont rapides à lire, et léger à digérer !
Mais, par conséquent, je les oublie souvent vite… Ça n’enlève rien à leur qualité, bien sûr, c’est simplement dû à mon âge, je pense, sans vouloir me faire passer pour plus vieille que je ne le suis, mais c’est un peu dommage.
Je dois dire que ce livre-ci a un petit truc en plus. Le style d’écriture y est pour beaucoup : entre les effets de style, l’humour (« […] ce qui était une sacrée évolution même si ça ne faisait pas de moi un Pokémon légendaire ») et les références (« il arrivait des États-Unis et il ressemblait à Jacob dans Twilight »), j’ai souri à plusieurs reprises.
En plus, toute cette histoire de chiffre 11 est originale et m’a beaucoup plu. Moi-même je tombe souvent sur 11:11 quand je regarde l’heure qu’il est et non ce n’est pas l’heure à laquelle je me lève ! Mais Enzo lui, porte carrément pour prénom l’anagramme de « onze », est né le 11/11, est en sixième 11 etc. C’est le sol côté un peu « irréaliste » du roman, mais dans le genre « irréaliste » qui fait du bien, pas qui rend le livre perturbant. Le fait que l’histoire prenne un tournant inattendu à la fin n’est pas étranger au fait que ce livre marque un peu plus que les autres romans du même genre.
Selon moi, c’est un livre parfait pour les enfants qui débarquent au collège. Il parle aussi des parents, des petites-sœurs, du premier amour, de l’amitié, bref, de thèmes universels. Cependant, il n’est pas moralisateur pour un sou et raconte avant tout une belle histoire avec un style d’écriture qui sort du lot. Je pense qu’il plaira aux lecteurs chevronnés comme à ceux dont ce n’est pas franchement le truc. Je vais essayer de le faire lire à mon petit-frère !
Mon ressenti
8,75/10
Enzo, 11 ans, sixième 11, de Joëlle Ecormier, éditions Nathan (5€)
Le livre sort le 13 juin.