Présentation de l’éditeur [Traduite par mes soins, merci de créditer en cas d’utilisation]
Dans la vie de Delilah Hannaford, tout a tendance à tomber en morceaux.
Elle était habituée à être une bonne élève, mais ne semble plus capable de le rester, son « petit-ami » n’en est pas vraiment un, et sa mère refuse de discuter de la dispute qui a divisé leur famille il y a huit ans. Tomber en morceaux semble être une tradition chez les Hannaford.
À travers un été de nouvelles amitiés, une romance inattendue et des moments mettant à l’épreuve les liens complexes entre une mère et sa fille, Delilah va devoir faire face au passé douloureux de sa famille. Mais les relations les plus brisées peuvent-elles être recomposées ?
Avec une émotion intense, Sarah Ockler offre une histoire puissante sur la famille, l’amour et la découverte de soi.
Présentation de l’éditeur en anglais
Things in Delilah Hannaford's life have a tendency to fall apart.
She used to be a good student, but she can't seem to keep it together anymore. Her "boyfriend" isn't much of a boyfriend. And her mother refuses to discuss the fight that divided their family eight years ago. Falling apart, it seems, is a Hannaford tradition.
Over a summer of new friendships, unexpected romance, and moments that test the complex bonds between mothers and daughters, Delilah must face her family's painful past. Can even her most shattered relationships be pieced together again?
Rich with emotion, Sarah Ockler delivers a powerful story of family, love, and self-discovery.
Mon avis
Si vous voulez savoir pourquoi j’ai acheté ce livre, cliquez ici et n’abordez plus le sujet sous peine de m’entendre jacasser ou taper frénétiquement sur mon clavier pendant trois heures. (Ne me tentez pas !)
Dès les premières pages, je me suis fait la réflexion que ce livre était le plus compliqué que j’aie lu en anglais jusqu’à maintenant. Mais après quelques chapitres, cette impression s’était dissipée, probablement parce que je m’étais mise dans le bain et, dès lors, j’ai eu difficile à en sortir. Je ne vous le conseillerais pas comme première lecture en VO parce que, même si le milieu et la fin deviennent faciles à comprendre, si le début est laborieux vous ne risquez de ne jamais le savoir. Mais mis à part ça, je vous conseille « Fixing Delilah » tout court. :-)
Il s’agit d’un roman à propos des secrets de famille. Ce n’est pas un thème que j’affectionne particulièrement, et ce livre n'est pas un thriller non plus, et pourtant, tout au long de ses 300 pages, il tient le lecteur en haleine. Comment ? Grâce à des révélations qui émergent comme Delilah fouille dans les histoires de sa famille et, surtout, grâce à un style vibrant d’émotion.
Sarah Ockler choisit les bons mots, les bonnes métaphores et les bonnes comparaisons pour rendre son héroïne plus proche du lecteur. Toutes ses réflexions m’ont énormément plu, j’étais scotchée à mon livre et émerveillée par ce que je lisais, tout simplement.
Pourtant, le chemin a été plus long que prévu. Au début, Delilah me tapait un peu sur le système. Elle était très molle, limite fade – même si ça me semble méchant de dire ça – et sa relation avec non « non-boyfriend » m’a laissée perplexe, alors qu’elle repousse son ami d’enfance, Patrick. Ce dernier est drôle, guitariste et, en somme, très attachant. (^-^) Il m'a beaucoup touchée, tout comme Emily, et Rachel, la tante de Delilah.
Si Delilah n’invitait pas à l’identification, au fil des pages elle s’est révélée être un personnage complexe que j’avais envie de comprendre. Après tout, elle n’a pas toujours facile, entre ses relations difficiles avec sa mère bourreau de travail et ce père assassiné qu’elle n’a jamais connu et dont elle sait très peu de choses. Elle se pose aussi des questions sur la dispute qui a séparé sa famille et la mort de sa grand-mère va la faire revenir sur les lieux de l’action et la pousser à chercher des réponses.
L’ambiance pesante de la dispute qui plane sur la maison de la grand-mère de Delilah est compensée par l’atmosphère estivale. Mais ce qui plane surtout, c’est la nostalgie. « Fixing Delilah » est un roman profond émotionnellement, et je pense que l’avoir lu en anglais l’a rendu encore plus authentique. Je lirai d’autres romans de Sarah Ockler !
Morceaux choisis :
« I was, but then I realized that I was holding on to something that didn't exist anymore. That the person I missed didn't exist anymore. People change. The things we like and dislike change. And we can wish they couldn't all day long but that never works. »
« We all long for what could have been. »
« In your entire life, you can probably count your true friends on one hand. Maybe even on one finger. Those are the friends you need to cherish, and I wouldn't trade one of them for a hundred of the other kind. I'd rather be completely alone than with a bunch of people who aren't real. People who are just passing time. »
« - Are we all on the same page, Delilah?
- The same page? I don't even think we're even in the same library, but no need to bring that up. »
Mon ressenti
9/10
Fixing Delilah, de Sarah Ockler, Little Brown Young Readers (6,06€)