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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 20:05

Polar : Les notes de Jimi H. - Tous droits réservés ©

 

Présentation de l'éditeur

Woodstock, 1969. Manuel, un jeune guitariste surdoué, disparaît après avoir reçu une photo de Jimi Hendrix avec, en dédicace, les notes du fameu x Star Spangled Banner.

Bruxelles, 2013. Sa cousine Roxane affronte, épouvantée, la disparition de son propre fils Neil, dix-huit ans, dans des circonstances troublantes et similaires.
Pourquoi Neil a-t-il fait semblant de déchirer et brûler la photo de Hendrix avant de partir ? Pourquoi ses copains protègent-ils farouchement sa « fugue » ? Jusqu’où ces jeunes sont-ils prêts à aller pour le couvrir ? Quel rôle les réseaux sociaux jouent-ils dans cette disparition ?
Roxane, désemparée et confrontée à l’inertie de la police, va engager un détective privé et fouiller dans le passé de Manuel. Son adoration pour lui l’a toujours empêchée de voir la réalité en face et a entravé toute possibilité de dialogue avec Neil.

 

Mon avis

Le titre, Les notes de Jimi H., fait référence à ces notes dessinées par Jimi Hendrix sur la photo qu'il a dédicacée à Manuel, le cousin disparu de Roxanne, la narratrice du livre. Sa disparition a beau remonter à 40 ans, elle ne peut l'oublier. Manuel est partout dans sa maison et, comme beaucoup de personnes en deuil, elle l'idéalise. Son deuil se fait difficilement, et cela a des répercussions sur sa famille.

 

Roxanne vit avec son fils, Neil, l'adolescent en crise dans toute sa splendeur. On crispe les poings et on serre les dents à lire son insolence. Roxanne n'en peut plus. Et un jour, Neil n'en peut plus non plus et prend la porte...

 

Cette disparition fait écho à celle de Manu pour Roxanne.

 

Mais la police ne veut rien entendre - Neil est majeur... Roxanne va donc devoir mettre des moyens de son côté pour le retrouver.

 

Ce livre a des airs de thriller psychologique car la tension est palpable, mais aussi de polar compte tenu du mystère entourant la disparition de Neil (même si j'ai rapidement deviné la fin - on ne se refait pas - le livre réserve quelques belles surprises tout de même).

 

De toute façon, je ne pense pas que le suspense soit le plus important pour aimer ce livre. J'ai beaucoup aimé cette histoire dans laquelle on a un pied plongé dans les années 60/70 et Woodstock et l'autre dans 2013 et les réseaux sociaux. Un roman entre deux époques, avec de la musique et des secrets de famille. Il se lit rapidement et est servi par une plume impeccable.

 

Dommage que l'un des éléments qui m'attiraient beaucoup au départ - le cadre de Bruxelles - ne soit pas du tout exploité. À ne pas lire pour ça donc, mais il y a plein de très bonnes choses dans ce roman étonnant qui est passé relativement inaperçu sur la blogosphère !

 

Mon ressenti

8,5/10

 

Lire les premières lignes

 

Les notes de Jimi H., de Thilde Barboni, éditions Luce Wilquin (20€)

 

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 17:50

 

Présentation de l'éditeur

Pour sauver sa famille, Maggie renfile sa tenue d'espionne !

 

Fini les missions ultra-secrètes ! Pour la première fois de sa vie, Maggie Silver prend des vacances. Elle va passer un été normal de lycéenne normale, avec son petit copain Jesse et sa meilleure amie Roux. Mais voilà, elle et ses parents sont accusés de trahison ! Elle doit reprendre du service...

 

Son objectif : empêcher le Collectif de détruire sa vie et celle de ses proches.

Sa méthode : prendre l'ennemi à son propre piège.

Le hic : elle doit faire équipe avec deux espions amateurs, Jesse et Roux !

 

Mon avis

Des romans d'espionnage pour jeunes, il y en a plein, sans parler des films, alors pourquoi jeter le grappin sur celui-ci plutôt qu'un autre ?

 

1) Parce qu'il ne se prend pas au sérieux.

2) Parce que les personnages sont adorables.

3) Parce qu'une partie de l'action se déroule à Paris.

4) Parce que ce second tome introduit plein de personnages secondaires prometteurs.

 

En plus, on a droit à un résumé super efficace du tome précédent. Merci Robin Benway de penser aux lecteurs qui laissent s'écouler plein de livres entre deux tomes d'une même série !

 

Ce deuxième tome ne réussit pas cependant là où le premier avait pour moi échoué : certaines blagues continuent de tomber à plat. Problème de traduction, de références, de manque de vocabulaire de ma part ? Je ne sais pas, mais encore une fois, je m'attendais à rire davantage même si cette série a pour mérite de vider la tête du lecteur de tous ses soucis. Même quand il y a des enjeux derrière, le ton est frais, les personnages bien mignons.

 

Ce qui sera peut-être un peu too much pour certains. Ce tome laisse envisager un approfondissement de la relation Maggie/Jesse qui se comportent enfin comme des jeunes de leur âge mais ça continue à se gnangnatiser par moment. Bon, ce n'est pas trop grave, en tout cas, personnellement, je ne le considère pas comme tel. Et puis il y a Roux, qui est sans doute mon personnage préféré, avec sa personnalité folle et attachante, ses débordements, ses coups d'éclats toujours gentils.

 

Car ce roman le reste, "gentil", du début à la fin, les bons sentiments suintent de chaque page, même si l'auteur essaye d'insuffler un peu de machiavélisme avec des méchants un peu pâles. Un livre doudou dans le plus pur sens du terme. Mais Maggie est quand même ballotée dans tous les sens. En effet, elle ne peut plus se fier au Collectif et elle va devoir se mettre en danger pour sauver sa famille.

 

C'est le début du livre qui m'a le plus emportée, posant les bases du problème, la fin manquant selon moi de rythme, trop dans les discussions stratégiques. Le passage à Paris est peu exploité et l'auteur réussit malgré tout à nous placer un cliché (les grèves).

 

Mais il y a de bons éléments dans cette série, et de toute façon, je la prends comme un formidable divertissement, un livre qui me vide la tête et qui se dévore avec plaisir.

 

J'ai particulièrement apprécié le fait qu'on en sache enfin plus sur le passé de certains personnages, la virée dans les souterrains de Paris, une visite (quoique brève) au Louvre.

 

Je suppose qu'il y aura une suite... Je pense que La pire mission de ma vie ne peut que se bonifier avec le temps ! Quand on aura tous les tomes dans les mains on pourra encore plus apprécier les premiers et suivre l'évolution de la série et de ses personnages.

 

Mon ressenti

8/10

 

La pire mission de ma vie n'est pas finie, de Robin Benway, éditions Nathan (15,90€)

 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 08:52

 

Présentation de l'éditeur

Maddie a un mois pour séduire Braden, le faire tomber amoureux d'elle, coucher avec lui et le jeter comme une vieille chaussette, comme lui le fait avec toutes ses conquêtes. Braden a un mois pour séduire Maddie et la faire tomber amoureuse de lui pour l'attirer dans son lit. Chacun décide de relever le défi lancé par ses amis. Les jeux de la séduction et du désir sont ouverts, attention à ne pas se brûler.

 

Mon avis

Avant-propos : j'ai voulu lire ce livre par expérience, pour découvrir le "new adult" et ces romans qui ne se basent pas vraiment sur un scénario mais plutôt sur un petit élément de scénario avant un enchaînement de scènes intimes. J'ai pris Le défi comme un livre 100% détente... et je pense que c'est comme ça qu'il faut le prendre.

 

En quelques mots, c'est l'histoire de Maddie et Braden, étudiants à l'université de Berkeley (détail pas si inutile que ça, vous savez, étant donné que vu ce qu'on y fait vous aurez peut-être envie de vous y inscrire dès que vous aurez fini de lire cet article). Maddie a une magnifique crinière rousse, est hyper bien roulée mais n'a que peu d'expérience avec les mecs. Braden a tout du surfeur californien typique (même s'il ne surfe pas, il a au moins un talent exceptionnel : à chaque fois qu'il voit une fille, elle se tournicote une mèche de cheveux autour du doigt. Vous avez déjà vu des vraies filles faire ça honnêtement ?) et saute sur tout ce qui bouge. Amen.

 

Un jour, Maddie et ses copines décident de le remettre à sa place et d'inverser la tendance : pour une fois, c'est lui qui va se faire larguer. Quant à Braden, ses copains le défient de séduire cette bombe qu'est Maddie. Aucun n'a conscience du jeu dans lequel s'est embarqué l'autre, et pour chacun, le défi est le même : faire tomber l'autre amoureux, le mettre dans son lit, et puis basta.

 

C'est ce qui constitue le piment de l'histoire : Maddie et Braden se tournant autour sans sauter le pas pour ne pas perdre leur défi. C'est une torture pour ces pauvres jeunes gens et le lecteur peut aussi être mis au supplice, en théorie. Bon, c'est vrai que c'est agaçant. Mais quand les scènes de sexe, plutôt explicites, il est vrai, comme l'indique la quatrième de couverture, arrivent, elles sont répétitives. Et il y en a au final bien peu.

 

Car ensuite, il y a toute une pseudo-dimension psychologique qui m'a royalement barbée. Maddie fait une fixette sur le fait que son frère, Pearce, est comme Braden, le mec dont elle n'est pas censée tombée amoureuse mais dont on sait que ce sera le cas dès la page 3 (qui est la page de titre). Enfin, c'est ce qu'elle dit. Parce que je ne vois pas trop le parallèle entre un toxico qui frappe une fille (la meilleure amie de sa sœur) et la pousse à faire une tentative de suicide et un coureur de jupons obsédé par le sexe et capable de vous sortir des répliques digne de la comédie romantique la plus guimauve qui ait jamais existé. Mais bon, voilà, ça la turlupine, cette pauvre Maddie...

 

Il faut tout de même dire que sa mère est morte en étant aller lui acheter de la barbe à papa (pourquoi donner une circonstance de mort aussi ridicule si ce n'est décrédibiliser encore davantage le livre ? C'est en tout cas bien culpabilisant pour la pauvre Maddie qui n'en voulait même pas, de cette barbe à papa. Sans oublier qu'on ne sait absolument pas ce qui est advenu de la personne qui a tiré dans la mère de Maddie), histoire de bien enfoncer le clou et montrer qu'elle est malheureuse. Et puis, son père est dépressif et (lui aussi !) au bord du suicide, ce qui "n'est pas totalement négatif puisque cela prouve que son cœur est encore capable de ressentir des émotions" (pour la vérité sur la dépression et sur la véritable fonction de cet organe qu'est le cœur, je ne vous surprendrai pas, en vous recommandant un autre livre).

 

Mention spéciale pour le discours du père de Maddie sur l'importance de l'amour dans le vie, que j'ai chanté en rap pour faire rire mon frère. Ce jeu du chat et de la souris, ces petites disputes sur la question de si oui ou non Maddie appartient à Braden en étant sa petite amie, cette relative absence de devoirs et d'examens pour tous ces étudiants universitaires, ces matchs de foot qui durent 5 minutes chrono en main qui consistent à retirer son t-shirt et faire semblant de se battre devant les filles, cette impression qu'il y a 10 étudiants à tout casser dans toute l'université, ce contraste entre un goût pour les métaphores sexuelles et un autre pour les batailles de nourriture chez ces jeunes filles de 19 ans ont, en tout cas, eu le mérite de me divertir pendant quelques heures. Car il ne m'aura pas fallu plus pour venir à bout de ce livre dont je suis en train de relever toutes les faiblesses puisque, je ne vais pas bouder mon plaisir, je me suis quand même fort bien amusée... et c'est ce que j'escomptais au départ.

 

Note : on peut lire ce livre de plusieurs manières. On peut, je suppose, le lire sérieusement et se prendre de passion pour ses personnages. Mais on peut aussi le prendre au second degré comme je l'ai fait et donc soit le lire en rigolant, soit en levant les yeux au ciel toutes les demi-pages. A vous de voir dans quel clan vous vous situeriez après lecture de cette chronique !

 

Mon ressenti

Pour le côté réaliste, le livre serait en échec à mon examen.

Pour l'aspect détente, sans hésiter, je lui mets 8/10

 

D'autres avis : Les livres de Marie, Crok'Lecture

 

Jeux dangereux, tome 1 : Le défi, d'Emma Hart, éditions Black Moon, collection Romance (15,90€)

 

Sortie le 16 juillet.

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 14:56

 

Présentation de l'éditeur

Des filles rebelles dans des robes sublimes font la fête jusqu'à l'aube. Des garçons irrésistibles aux sourires machiavéliques ont des intentions suspectes. Mensonges, secrets et scandales. Nous sommes à Manhattan, en 1899. Dans un monde d'ostentation et d'artifices, où l'apparence compte plus que tout, où le fait de briser les codes sociaux entraîne le risque de devenir un exclu, cinq adolescents rebelles mènent des vies dangereusement scandaleuses.
Un voyage dans le monde du temps de l'innocence qui mène à tout, sauf à celle-ci.

 

Mon avis

Les cinq adolescents dont parle la quatrième de couverture pourraient plutôt être comptés au nombre de six : Elizabeth, Penelope, Lina, Diana, Henry et Will.

 

(Attention accrochez-vous :) Elizabeth et Will s'aiment. Mais Elizabeth est fiancée à Henry, qui lui ne jure que par Diana (la sœur d'Elizabeth), qui le lui rend bien. Lina, la servante d'Elizabeth est, elle amoureuse de Will le cocher. On peut enfin ajouter à cette équation Penelope, meilleure amie d'Elizabeth, amoureuse d'Henry elle aussi.

 

Cela semble un peu compliqué, mais on s'y fait vite ! Les personnages sont très différents les uns des autres et plutôt bien construits. Certains ont des motifs scandaleux et tous sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins.

 

Les mariages arrangés constituent un thème qui m'attire dans les romans, et celui-ci est particulièrement explicite sur les ravages qu'ils peuvent causer, le mariage sans amour entre Elizabeth et Henry étant le point de départ aux problèmes et déceptions de tous les personnages. Même si je garde à l'esprit qu'il s'agit d'un roman, bien sûr. ;-)

 

Il y a ainsi quelques rebondissements et plus on connaît les personnages, plus on prend de plaisir à les suivre. Je trouve ça juste dommage que le personnage autour de qui toute l'action tourne (Elizabeth) soit le plus effacé de tous. Peut-être parce qu'elle est la plus douce et la plus gentille. Mais je préfère sa sœur par exemple, moins parfaite mais loin d'être odieuse. Mais peu importe, tant qu'on s'attache à au moins l'un des personnages, notre intérêt pour l'histoire suit. J'apprécie également le fait qu'aucun des personnages ne soit complètement tout noir ou tout blanc (à part peut-être Elizabeth). Même leurs pires actions ont un fondement, même si ça ne les excuse pas tout à fait.

 

Pour finir, j'aimerais insister sur la construction du roman. Comme pour Tout ce qui brille, de la même auteur, on sait d'emblée ce qui va se passer. Certains détestent, mais personnellement ce genre de procédé capte toujours mon attention, peut-être plus que les romans qui tentent d'entretenir le mystère. En effet, je cherche alors tellement à connaître la fin que je finis souvent par y parvenir (je lis peu de thrillers ou de polars, il faut dire). Même si ici aussi, j'avais deviné certaines choses dont une grosse comme une maison. Mais ce roman ne vise pas à être plein de suspense. Il nous conte une histoire d'une superbe façon, alternant entre différents points de vue et chaque court chapitre débutant par un article de journal, un extrait de journal, etc.

 

Grâce à la description des tenues et des mœurs de l'époque, le lecteur se trouve bien vite plongé dans l'ambiance de l'aube du XXème siècle. Dû à ces mœurs justement, les sorties des héroïnes se résument pour l'essentiel à des balades dans le parc ou à des fêtes dans leur salon. On repassera donc pour le côté palpitant. Mais si vous aimez les histoires de quiproquos, trahisons et autres amours contrariées, vous serez au comble de la joie avec cette série prometteuse maintenant en poche (et avec les belles couvertures originales) !

 

Mon ressenti

8/10

 

Luxe, tome 1 : Rebelles, d'Anna Godbersen, éditions Le Livre de Poche Jeunesse (6,90€)

 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 17:03

bonjour

 

Les voici, les résultats du concours ! Vous avez été une vingtaine à participer, j'ai reçu des mails tous plus adorables les uns que les autres et je vous remercie. Organiser ce concours a été plus qu'agréable ! Je suis même un peu triste que ça soit fini. Et j'aurais aimé vous faire tous gagner... Mais c'est le jeu ma pauvre Lucette, et il y aura d'autres concours, alors à très vite. :-)

 

 

 

(Veuillez m'excuser de :

 

* Faire des répétitions dès la première phrase sortant de ma bouche

* Oublier les lots du concours

* Écorcher quelques pseudos au passage)

 

Je contacte les gagnants par mail. Félicitations à vous !

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 18:01

http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PKJ/P3/9782266249621.JPG

 

Présentation de l'éditeur

Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n'est jamais allé à l'école. Aujourd'hui, pour la première fois, ses parents l'envoient au collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux ? 

 

Mon avis

Wonder  est l'histoire d'August (et non pas Augustus comme j'en fait chaque fois le lapsus, on se demande pourquoi), un jeune garçon de 10 ans souffrant d'une malformation faciale.

 

Bon, après vous avoir dit ça, je peux vous rassurer sur deux points.

 

Tout d'abord, malgré le jeune âge de son narrateur, ce livre ne se lit pas différemment d'un autre. August a le même impact sur le lecteur plus âgé qu'un héros de l'âge de celui qui lit. Car non seulement est-il très mature, par la force des choses, mais en plus son jeune âge permet-il de dénoncer la cruauté des enfants entre eux. Même s'il ne faut pas stigmatiser, les adultes aussi peuvent se comporter de façon horrible face à un enfant "différent" et ce livre le dénonce également, ce que j'ai apprécié.

 

Ensuite, malgré son thème difficile, le livre est plutôt léger à lire, grâce à son style simple, à la longueur des chapitres et à l'alternance des points de vue. On est à chaque fois triste de quitter le narrateur précédent (rassurez vous c'est tout de même August le plus présent) et on les différencie d'autant plus que le style de l'auteur s'adapte à chaque fois. Ce choix de la part de R.J. Palacio permet d'envisager la malformation d'August de manière plus objective, c'est intéressant de voir comment son entourage le perçoit, et c'est aussi plus honnête. Par contre, on est que du côté du "bien", cet aspect aurait donc pu être plus approfondi. Mais peut-être cela aurait-il rendu le livre moins "tout public" ? En tout cas, le livre ne verse jamais dans le voyeurisme même si le lecteur, au moment de se créer une "adaptation cinématographique dans sa tête", peut logiquement se demander à quoi ressemble August. Les narrateurs externes  à August répondent à ses questions sans satisfaire de curiosité malsaine. Le livre est pudique sur ce thème sans en faire un tabou.

 

Il y a d'autres éléments qui rendent le livre attractif et facile à lire : les références actuelles, les citations, les préceptes demandés aux personnages par leur professeur d'anglais à la fin du livre... Les illustrations (uniquement présentes en en-tête de parties) servent complètement le livre. Je pense que certains n'aiment pas trop la couverture, personnellement, je l'adore, elle est super symbolique je trouve (même si cette symbolique semble assez évidente !).

 

Dommage que la fin tourne un peu au pathos. Selon moi, ce qui est offert à August met plus sa différence en lumière qu'autre chose. [SPOILER] J'aurais préféré qu'il reçoive un prix de sciences plutôt qu'on lui crée spécialement une médaille parce que sa malformation a chamboulé les mentalités à l'école. August n'en est pas responsable et j'aurais trouvé plus logique qu'il préfère ne pas avoir à recevoir cette récompense, pas pour ces circonstances. D'un autre côté, on pourrait aussi dire qu'elle constitue la preuve qu'il reconnaît sa malformation et le regard des gens sur elle. Mais je pense que dès le début du livre August se montre particulièrement fort sur ce point. [FIN DU SPOILER] C'est dommage car ce livre faisait tout dans la mesure et j'appréciais pour une fois le fait d'être émue par un livre sans forcément pour cela qu'un événement tragique survienne à la fin. Mais ce "happy end" à 200%, conjugué au thème qu'il aborde, fait de ce livre un livre à faire lire à tous. Non seulement parce qu'il s'y prête en ménageant les jeunes lecteurs mais aussi parce qu'il aborde un sujet peu évoqué dans la littérature jeunesse. Cela n'enlève rien à l'émotion provoquée par ce récit.

 

Mon ressenti

8/10

 

Wonder, de R.J. Palacio, éditions Pocket Jeunesse (7,90€)

Aussi disponible en grand format (17,90€)

 

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 20:11

 

Présentation de l'éditeur

Tout a commencé par une lettre. Une simple rédaction demandée par un prof : écrire à un disparu. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande sœur May l'adorait. Et qu'il est mort jeune, comme May. Si elle ne rend jamais son devoir, très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres à Amy Winehouse, Heath Ledger...

À ces confidents inattendus, elle raconte sa première année de lycée, sa famille décomposée, ses nouveaux amis, son premier amour. Mais avant d'écrire à la seule disparue qui lui tient vraiment à cour, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s'est vraiment passé la nuit où May est décédée.

 

Mon avis

Un titre mystérieux, une sublime couverture sur fond de galaxie et le nom d'Emma Watson cité sur la quatrième de couverture, il n'en fallait pas plus pour me convaincre de lire ce livre...

 

Le titre ne trompe pas sur la marchandise, l'intégralité du roman est composé de lettres que Laurel a écrit à des personnalités disparues. Mais pas tant des lettres d'amour que des lettres qui montrent l'admiration qu'elle porte à ses personnes et à quel point elle peut s'identifier à elles dans la douloureuse épreuve qu'elle traverse depuis la mort de sa sœur, May.

 

Beaucoup de romans démarrent sur la même base et exploitent un sentiment de culpabilité de la part du survivant. C'est normal car c'est courant de ressentir ça quand on fait son deuil, et le fait qu'on puisse se reconnaître dans cette situation, ou tout du moins la trouver logique ne fait qu'ajouter à notre empathie pour la narratrice. Ce roman se distingue des autres ayant la même trame par l'originalité de sa construction et ce qu'elle apporte à l'histoire.

 

J'ai été touchée par la plume de Laurel (ou plutôt d'Ava Dellaira) et, contrairement à l'héroïne de L'été des secondes chances par exemple, je n'ai pas eu envie de la secouer. Tout ce qu'elle fait, dit et pense me semble justifié, pas forcément bien puisque Laurel se fait beaucoup de mal, mais il est aisé de comprendre pourquoi elle fait ça. Et on a envie de la voir se détacher de cette histoire et pouvoir aller de l'avant. Je pense que ce système de lettres était parfait pour dresser le plus fidèle portrait de l'héroïne et de son histoire et c'est ce qui fait vraiment le charme du livre et son pouvoir.

 

En fait, c'est comme si on lisait un journal intime, avec une dimension à la fois moins privée puisqu'elle inclut d'autres personnes que celle qui écrit, et pourtant un ton très intimiste puisque que l'héroïne se livre complètement. Et il ne s'agit pas d'utiliser les noms de Kurt Cobain, Amy Winehouse ou Heath Ledger pour appâter le chaland, Laurel leur écrit vraiment et fait référence à leurs vies.

 

En plus de ce sentiment de culpabilité de la part de Laurel, et même si on est tout le temps dans sa tête à elle, on peut aussi appréhender les différentes manières de réagir face au deuil de sa mère, son père, sa tante et les gens qui l'entourent. Mais ce roman est aussi l'occasion de découvrir différentes histoires d'amour : celle de Laurel et Sky, compromise par tous les silences entre eux, celle de Tristan et Kristen qui semble si évidente et pourtant sur le point de finir, celle d'Hannah et Natalie, qui n'a pas encore démarré de manière officielle, et qui, pourtant, crève les yeux.

 

Pouce levé pour les personnages secondaires très construits et qui ont un impact important sur le livre. Du coup, Laurel est parfois un peu effacée, en retrait par rapport  à eux. Mais son empreinte reste forte grâce à l'originalité de la narration. Même si elle se fait parfois dépasser lorsqu'elle se renferme sur elle-même.

 

Je dois tout de même dire que, parfois, c'était un peu trop guimauve pour moi, ces histoires de fées, tout ça (et pourtant c'est le genre de truc qui peut me faire fondre et me rendre folle d'un livre). A contrario, je trouve que le malheur s'acharne beaucoup sur Laurel et ça, par contre, c'est un peu lourd. Etait-ce bien nécessaire ? J'avais parfois l'impression que l'auteur voulait lui faire porter tout le malheur du monde. Mais, en définitive,  l'auteur nous a conté l'histoire qu'elle avait dans sa tête. Et elle fait cela joliment, c'est à la fois très triste et très beau. Trop de livres comme ça, ça me tuerait le moral. Mais cette histoire mêlant amour, fraternité, amitié, littérature et musique m'a beaucoup touchée.

 

J'ai lu ce livre graduellement, au début je lisais quelques pages puis je m'arrêtais et puis j'ai lu de plus en plus de pages d'une traite jusqu'à ne plus pouvoir le lâcher. La toute fin du livre m'a semblée un peu brusque et sans vouloir vous spoiler je trouve que la famille de May a beaucoup de facilité à revenir sur les lieux du drame et à faire ce qu'ils y font à la fin du livre. Même si cela donne une fin qui termine sur une sorte de métaphore, je m'en serais personnellement abstenue. Heureusement, la dernière page du roman  est très belle et rattrape cela. Elle est à l'image du roman : triste, belle, poétique et bouleversante.

 

Note sur l'édition française : elle est très soignée, du toucher "peau de pêche" à la mise en page des lettres (par exemple, chaque lettre à Kurt Cobain commence par le smiley symbole du groupe Nirvana) en passant par les pages de titre qui rappellent la couverture. Et contrairement à la version américaine, il y a le nom d'Emma Watson au dos. (^-^) C'est ce qui m'a décidée parce qu'au départ je voulais le lire en VO tant le style de l'auteur était loué ! La traduction rend très bien, même si je n'ai pas comparé...

 

Mon ressenti

9/10

 

Love Letters to the Dead, d'Ava Dellaira, éditions Michel Lafon (16,95€)

 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 14:53

bonjour

 

Il y a quelques mois, j'ai eu la chance d'interviewer Catherine Girard-Audet. A l'occasion de la toute fraîche sortie du tome 6 de sa série La vie compliquée de Léa Olivier et pour fêter le début du mois de juillet, je vous la reposte en version écrite !

 

Bonjour Catherine ! Nous en sommes déjà au cinquième tome des aventures de Léa, est-ce que la publication en Belgique et en France est synchronisée avec celle au Québec ?

 

En fait, elle ne l'était pas... jusqu'à maintenant. Le premier tome est sorti en janvier 2012 au Québec et le cinquième est sorti, si je me trompe pas, à l'automne dernier. Avec la sortie du cinquième tome en février, vous nous avez rattrapés. Je vais terminer le sixième au Québec, sa sortie sera synchronisée avec la Belgique et ce sera la même chose pour les prochains tomes. [NDLB : le livre est sorti en Belgique et en France le 18 juin !]

 

Que pensez-vous du fait que l'édition belge ait conservé les expressions et le vocabulaire québécois ?

 

C'est sûr que c'est très flatteur d'avoir conservé, non seulement les expressions, mais aussi mon style. Ça garde la touche exotique et je trouve ça bien pour vous. C'est un risque aussi, mais visiblement ça a fonctionné. Je trouve ça vraiment cool pour vous que vous puissiez lire les tomes et voyager un peu au Québec. J'étais vraiment contente que ça se réalise.

 

Pour vous, y a-t-il une différence entre être un adolescent au Québec ou ailleurs ?

 

Non, et ça explique le succès de Léa autant au Québec qu'en Belgique ou en France. Les problématiques ou les thèmes qui vont toucher les jeunes là-bas vont être les mêmes que celles qui vont toucher les jeunes ici, et mes lectrices se retrouvent dans Léa au Québec et  ici. Ça prouve que quand on parle de la vie d'une adolescente, ça transcende un peu les frontières.

 

Comment vous y prenez-vous pour être fidèle au langage des jeunes d'aujourd'hui ?

 

En fait, au Québec, je tiens un blog moi aussi, c'est le courrier du cœur de la page d'un canal très, très populaire auprès des jeunes. J'ai des dizaines de milliers de jeunes qui se confient à moi, qui posent des questions... alors c'est par le biais d'un blog et d'un magazine pour lequel je fais la même chose (là les jeunes m'écrivent par courriels) que je suis capable de voir facilement c'est quoi leur langage. Je suis confrontée à ça tous les jours donc j'avoue que je vais un peu "voler" leurs expressions. Je me tiens à jour grâce à ce blog.

 

C'est quelque chose que vous faites depuis la série ou c'est ce qui vous a donné envie de l'écrire ?

 

En fait, le blog existe depuis plus longtemps que la série, ça fait 3 ans maintenant que je m'en m'occupe. Le désir d'écrire la série est pas tant lié à ça, c'est comme toute une suite logique. Ça n'a pas été publié ici [NDLB : maintenant sous forme de mini guides] mais je fais aussi L'ABC des filles qui est comme un gros guide des adolescentes, donc je baignais déjà là-dedans avant même d'avoir le blog. Le blog est pour moi la suite logique de L'ABC. La série est fictive mais aussi un peu autobiographique par rapport à Léa, et je pense que le blog est plus un outil [par rapport à ça]. Ce n'est pas tant "je vais écrire une série à partir de ça" que "je vais écrire une série mais je vais me servir de ça".

 

Et il y a 9 tomes de prévu ?

 

Au moins 9 tomes. Y a rien de coulé dans le béton - dans nos expressions à nous - y a rien de sûr, sûr, sûr pour l'instant. Au moins 9 tomes avec une possibilité qu'il y en ait plus.

 

Avez-vous d'autres projets ?

 

Oui, avec Dimitri [Kennes, NDLB] ici [en Belgique]. Ce qui est génial c'est qu'il va y avoir la bande-dessinée de Léa, vraiment inspirée des romans. Ensuite, une chose que j'ai faite au Québec mais qui devrait sortir ici aussi, c'est le roman graphique, avec une partie très dessinée, très graphique mais aussi une part d'écriture de ma part. C'est la même illustratrice qui fait mes illustrations, ce serait à partir de Léa avant même qu'elle arrive à Montréal, comme un roman 0.5 avant que débute le tome 1.

 

Avez-vous déjà écrit pour les adultes ?

J'ai écrit un roman pour les adultes, qui est sorti au Québec et qui va aussi être publié ici par le même éditeur. C'est sûr que c'est complètement différent, mais bon, j'aborde encore une fois le sujet de l'amour et de l'amitié. Je ne me mets plus dans la peau de l'adolescente que j'étais mais bien dans la peau de celle que je suis maintenant. C'est complètement différent. Honnêtement, j'aime mieux écrire pour les jeunes, c'est personnel... mais c'est mon opinion.

 

Pour le personnage de Léa, vous vous êtes inspirée de vous-même ?

 

Oui, de moi à l'âge de Léa. J'ai vécu un peu la même chose qu'elle : un déménagement. Je suis partie de la ville de Québec au Québec et je me suis installée à Montréal. Ça a été une année très difficile évidemment puisque je devais m'habituer à une nouvelle ville. Il y avait des nunuches aussi, des filles qui me rendaient la vie difficile... Ça a été un événement qui a vraiment marqué mon adolescence. Quand j'ai pensé écrire une série, je préférais m'inspirer de quelque chose que je connaissais, puis je me suis dit "quel a été mon événement clé en tant qu'enfant ou adolescente ?" et ça a été mon déménagement. C'est de là qu'est venue l'idée de La vie compliquée de Léa Olivier.

 

Est-ce que vous avez déjà imaginé une possible adaptation au cinéma ou en série ?

 

C'est sûr que quand une série a du succès (au Québec aussi c'est très, très gros), ben on se permet de rêver, c'est évident. Le problème c'est que comme c'est un roman épistolaire, c'est un peu compliqué de rendre ça à l'écran. C'est une relation qui crée de la distance entre Marilou et Léa, c'est un peu compliqué. Je pense que la première étape justement, c'est transposer le roman en bande dessinée. Ensuite, à partir de là est-ce qu'on va être capable de l'adapter en film ou en dessin animé ? Ce n'est pas dans les projets à court terme... mais rien n'est impossible dans la vie !

 

Pensez-vous à une actrice qui conviendrait pour Léa ?

 

C'est drôle, non, pas encore. Si un jour ça se concrétise, ça va être difficile parce que Léa, elle est dans ma tête, pour moi c'est celle qu'on voit sur les couvertures, c'est un avatar avec une grosse tête donc a priori ça ne peut pas exister dans la vraie vie... il faudrait qu'elle lui ressemble physiquement. Il faudrait aussi, je pense, qu'il y ait une chimie qui se passe pendant les auditions. Non, présentement, je n'ai personne en tête, mais si ça devait se faire, j'ai confiance d'avoir le déclic quand je vais voir que c'est la bonne personne pour moi !

 


On compare parfois Léa à Aurélie Laflamme, est-ce que vous avez lu cette série ?


India Desjardins est quelqu'un que je connais très bien. J'avais lu un de ses 8 tomes, au moment où j'écrivais L'ABC des filles, avant ma série, parce que je devais en parler dans la partie magazine de L'ABC. Je sais que c'est un journal intime, je sais aussi qu'au Québec ça a été vraiment la série qui a lancé la mode des séries "filles", alors je lui dois beaucoup parce qu'elle a un peu tracé la route pour moi. Ceci étant dit, je connais un peu l'histoire d'Aurélie Laflamme, je connais aussi l'écriture d'India, et on a quand même un style qui est très, très, très différent. On me compare à quelqu'un que je respecte beaucoup, ce qui est flatteur. Mais ça reste quand même deux histoires très, très, très différentes.

 

Est-ce que vous avez toujours rêvé d'être auteur ?

 

Honnêtement... non. Je suis toujours honnête quand on me pose la question parce que j'ai toujours aimé lire et écrire, ça c'est évident, ça a toujours été une passion, mais je ne croyais pas que c'était vraiment concrètement possible de devenir auteur jeunesse - surtout jeunesse. Quand j'étais plus jeune, je rêvais de devenir vétérinaire ou hôtesse de l'air, ça n'a aucun rapport. C'est vraiment au moment où je suis entrée à l'université, où je me cherchais un peu, que je me suis dit "bon il est tant que je prenne une décision", sans savoir ce que je voulais faire. J'ai choisi le domaine que j'étais sûre d' aimer, dont je savais que j'allais être passionnée pendant toutes mes études : la littérature. Et à partir de ce moment-là, les choses se sont enchaînées. Je suis d'abord devenue traductrice de Bob l'Éponge entre autres, et de là je suis devenue auteur de L'ABC et ainsi de suite. Mais c'est vraiment un enchaînement d'événements qui sont arrivés dans ma vie. En même temps je trouve ça bien de dire ça aux jeunes, parce que ça prouve que tout est possible et que c'est correct de pas savoir exactement où on s'en va quand on a 10 ans. Ça montre que les rêves se réalisent, même si ce n'étaient pas les miens, quand même, si on m'avait dit "tu pourrais devenir auteur", c'est sûr que j'aurais voulu. Je croyais vraiment pas que c'était possible mais ça prouve que les rêves se réalisent.

 

Et pour finir, si là tout de suite on vous offrait de lire le livre de vos rêves comment il devrait être pour vous plaire ?

 

Ouh, c'est une bonne question... En fait j'écris le style de roman que j'aime lire. Pour être honnête, je ne suis pas une grande fan du fantastique ou même du roman polar. Moi j'aime vraiment les romans très, très, très réalistes, que ce soit la vie d'une jeune trentenaire comme moi, ou quelqu'un dans la vingtaine. Mais si je devais dire mon roman de rêve, ce serait vraiment une histoire qui viendrait me toucher, qui me permettrait de m'évader un peu. Les meilleurs romans, pour moi, ce sont ceux qui continuent à m'habiter quand j'ai terminé, tu vois, à la fin d'un roman qu'on aime, on veut pas que ça se termine, on étire un peu puis après des fois j'ai même des rêves là-dessus, je suis un peu en deuil... Et puis c'est rare en une année que je vais lire un livre comme ça, ça m'arrive quelques fois, mais si je devais décrire le roman de mes rêves ce serait ça.

 

Merci beaucoup Catherine !

Merci à toi !

 

 

La vidéo de l'interview

La page Facebook de Catherine

Le site des éditions Kennes

Ma chronique du tome 6

 

Mon interview livresque de Catherine :


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La vie compliquée de Léa Olivier, tome 6 : Tornades, de Catherine Girard-Audet, Kennes Editions (15€)

 

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 20:21

Cool Sweet Hot Love

 

Présentation de l'éditeur

Si seulement toutes les langues étaient aussi claires que le lakota... la langue Sioux !
Josie, 16 ans, est surdouée. Elle pense savoir tout sur tout et adore décortiquer, analyser, disséquer les mots… même ceux qui ne font pas vraiment partie de son quotidien, comme "amour", "petit ami", ou "rupture".


Le jour où sa sœur Kate présente son fiancé à toute la famille, autour d’un délicieux plat de pâtes dont leur mère a le secret, Josie est persuadée que cette dernière fait fausse route. Comment pourrait-elle « aimer » ce garçon suffisant et insupportable ! Josie s’engage dans une bataille féroce pour briser ce couple… mais lorsqu'elle craque pour son séduisant professeur de linguistique, sa propre vie sentimentale devient bien chaotique…

 

Mon avis

Passé un moment de désorientation due à la ressemblance entre Harriett de Geek Girl et l'héroïne de ce livre, j'ai été embarquée par cette comédie hilarante. Le fait que Cool sweet hot love soit publié aux même éditions, dans la même typo et ma mémoire photographique aidant, je nageais parfois en pleine confusion. Mais j'avais adoré Geek Girl, donc  ce n'était pas une confusion si désagréable.

 

Cool sweet hot love n'a pas ce côté caricatural reproché parfois au livre de Holly Smale (et que j'avais adoré) et, surtout, l'histoire n'est pas du tout la même.

 

Lorsque que sa sœur Kate (non, pas Middleton !) se marie avec un dénommé Geoff, Josie est atterrée. Celui-ci est vaniteux et intarissable au sujet de sujets aussi peu passionnants que les tiques... bref, il ne convient absolument pas à sa grande sœur chérie. Surtout en la faisant changer en une sœur capable de répéter vos confidences et tellement submergée par le stress qu'elle vient faire pression sur vous avec des idées aussi farfelues que le port de lentilles ou d'un soutien-gorge rembourré. Josie décide de prouver à Kate que son fiancé n'est pas le bon. Mais comme lui fait si bien remarquer sa sœur, que connaît-elle à l'amour ?

 

Le problème, c'est que, à trop le chercher, il nous échappe. Et après tout, qu'est-ce que l'amour ? Voici une des nombreuses réflexions de Josie, jeune fille (femme ?) très intelligente et accro aux langues étrangères. Non seulement à l'italien, l'espagnol et le morse mais aussi à ces langues dites "sociologiques", car selon qu'on se trouve au lycée, à l'université ou à manger des cookies chez son adorable voisine, on n'adopte pas le même langage.

 

De là vient le titre du livre Cool sweet hot love, soit autant de mots revêtant autant de significations différentes. Lorsqu'on sait ça, on comprend l'origine du titre qui au départ est Love and other foreign words ("Amour" et autres mots en langue étrangère). Je trouve qu'en voyant le titre "français" sans rien connaître de l'histoire, on ne voit vraiment pas où il veut en venir et qu'il ne sonne pas si bien que ça, c'est dommage. Car ce petit bijou de drôlerie et de tendresse mérite une mise en valeur maximale. Malgré ce (selon moi) couac, j'ai beaucoup ri  et j'ai été très touchée par la famille de Josie, personnage atypique. Et je conseille !

 

Mon ressenti

8,75/10

 

Cool sweet hot love, de Erin Mc Cahan, éditions Nathan (16,90€)

 

Sortie le 3 juillet.

 

 

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 10:17

bonjour

 

Même si le Verdur Rock aurait pu être rebaptisé cette année le "Verdur Flotte" en raison de la pluie qui est tombée toute la journée, les spectateurs étaient au rendez-vous au soir pour voir Skip&Die, Saule, les BB Brunes et Soldout !

 

Il s'agissait de la 30ème édition de ce Festival, gratuit et le plus ancien de Wallonie (région de Belgique pour ceux qui se le demanderaient ;-)). Il se déroule toujours au théâtre de Verdure de la Citadelle de la ville de Namur.

 

J'ai eu l'occasion d'assiter au concert de Soldout, un très bon groupe belge (cliquez ici pour écouter leur single To the Ocean), et j'ai passé le reste de la soirée côté backstage où je me suis occupée des loges des artistes.

 

Dossier2-8205.JPG

 Dossier2-8197.JPG Dossier2-8199.JPG

:-)

 

Je regrette de ne pas être arrivée avant - à cause du temps - pour voir le Tremplin qui fait découvrir de nouveaux talents, et Skip&Die, groupe sud-africain qui était vraiment génial à ce qu'il paraît. Mais j'ai en tout cas adoré l'ambiance et l'expérience de l'envers du décor !

 

Pour plus d'infos et photos, rendez-vous sur le site du Verdur Rock.

 

Page Facebook de Skip&Die / Saule / BB Brunes / Soldout

 

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