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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 09:55

 

Présentation de l'éditeur

Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenu. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ? Ou bien sa force extraordinaire face aux évènements ? Au moins que ce ne soit son secret...
Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres.

 

Mon avis

Me faire aimer ce livre constituait un solide défi.

 

D'une part, il y a le recul que je ne peux m'empêcher de faire face à un livre de guerre.

 

D'autre part, il y a le malaise qu'opèrent souvent sur moi les livres qui sortent des sentiers battus.

 

On ne m'a dit quasi que du bien de ce livre et je mourais d'envie de le lire, mais au vu de quelques avis franchement négatifs, j'ai préféré ne pas y placer trop d'espoirs.

 

Mais parfois, nous avons des surprises magnifiques, et c'est lorsqu'on qu'on finit par adorer au-delà de ses espérances les plus folles des livres vers lesquels on ne se serait pas forcément orienté(e) qu'on fait les plus belles découvertes.

 

La plus grande particularité de ce livre, c'est sa narratrice, qui est la Mort en personne. On ne la découvre pas diabolique, méchante, ce n'est pas une narratrice qui pèse sur notre conscience tout au long de la lecture. Bien sûr, de par son statut particulier, ce n'est pas toujours un long fleuve tranquille d'être plongé(e) dans son esprit, mais on finit par s'habituer à elle. On peut la voir sous un autre jour.

 

Il s'agit aussi un narrateur qui est omniscient, ce qui vaut une construction particulière au récit. On découvre les faits importants à l'avance. La mort ne s'embarrasse d'aucun mystère car elle s'intéresse davantage aux histoires qui mènent aux événements plutôt qu'aux événements en eux-mêmes.

 

Bien entendu, il se passe dans ce livre des choses graves, des choses tristes, des choses révoltantes... L'ambiance est une chape de plomb mais les personnages nous font fondre le cœur.

 

Il y a Liesel, fillette au début du livre, découvrant les mots chez sa nouvelle famille d'accueil. Rosa qui traite ceux qu'elle aime de Saumensch et Saukerl ("cochonne" et "cochon", il y de nombreux termes en allemand dans le texte, j'ai apprécié le fait qu'ils restent dans la langue d'origine). Hans, son grand cœur et son regard d'acier. Rudy, amoureux fou de Liesel, qui s'est barbouillé de charbon avant d'exécuter des tours de piste pour ressembler à Jesse Owens. Max, son carnet de croquis et ses livres reproduits dans ce roman (idée géniale !). Autant de personnages profondément humains qui permettent de mieux supporter ce que la Mort en tant que narratrice alourdit, et qui font en sorte que l'histoire nous prenne  encore plus aux tripes.

 

Aimer un livre sur la guerre est délicat, cela peut paraître déplacé. Mais dans le cas de "La voleuse de livre", je n'ai bien entendu pas aimé ce pan là de l'histoire - sans pour autant vouloir fermer les yeux dessus - mais j'ai par contre aimé l'histoire liée aux livres et les rapports entre les personnages.

 

Parmi tous les romans qui existent sur la guerre, je ne m'étonne pas que celui-ci soit déjà considéré comme un classique. La plume est magnifique. La construction du livre et son histoire sont innovants, créatifs, originaux. Ces 600 pages sont éprouvantes émotionnellement et m'ont filé la peur au ventre. Mais elles restent en nous bien après lecture. Cela en valait donc la peine. Mille fois la peine.

 

Mon ressenti

9/10

 

La Voleuse de livres, de Markus Zusak, éditions Pocket (8,10€)

 

Merci aux éditions Pocket pour ce livre gagné sur Twitter !

Thans to Leticia from Resenhando de Pijamas for telling me such great things about this book. :-) It was nice talking about it with you!

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 08:50

http://www.babelio.com/couv/CVT_La-verite-sur-Anna_4853.jpeg

 

Présentation de l'éditeur

Dans mes rêves, la maison semble avoir des intentions macabres, comme si ses fondations mêmes renfermaient une force maléfique qui rampait sous les planchers et dans les murs, contaminait son atmosphère et marquait la destinée de tous ceux qui y pénétraient.

 

En réalité, Fairview n’est pas responsable de ce qui s’est passé. Ce sont des gens qui ont fait tout ce mal.

 

Lorsque Tim emménage dans une somptueuse demeure victorienne d’un quartier huppé de Sydney, il pense avoir trouvé une solution à ses problèmes. Notamment à sa relation toxique avec son ex-petite amie. Mais bientôt, d’étranges et terrifiants phénomènes se produisent. Des hurlements retentissent. Des ombres pénètrent dans la chambre de Tim en pleine nuit. Et le comportement de la propriétaire, la fragile et glaciale Anna, est tout aussi inquiétant.

 

Personne ne semble vouloir répondre à ses questions. Quel terrible secret cache Fairview ? Tim n’a que peu de temps pour le découvrir, car les événements sont en route…

 

Mon avis

Lorsque Tim est poussé par son ex-petite amie à se trouver un logement, il se retrouve à louer une chambre de Fairview, immense maison victorienne, pour un loyer ridicule... Vous avez dit "louche" ?

 

Effectivement, son quotidien va être chamboulé par des choses étranges. Une ambiance lourde. Un mystère autour d'un certain Benjamin. L'agoraphobie d'Anna, la propriétaire, et l'étrange attitude de Marcus et Fiona par rapport à cela, demandant à Tim de veiller sur sa bailleuse et de leur faire rapport de son comportement... Une situation qui en mettrait plus d'un mal à l'aise. Et cette ombre qui rôde dans la chambre du jeune homme la nuit, d'où vient-elle ? Ne serait-ce qu'un rêve ou bien... ?

 

Autant de situations génératrices de frissons équilibrées par des tranches de vie. Des fêtes, un boulot dans un restaurant, une séance de surf... un moyen de repousser les inévitables réponses aux questions que l'on se pose, l'inévitable dénouement, sans pour autant que le lecteur ait envie de les jeter au loin. Il y a également de fréquents chapitres passant du côté d'Anna, distillant des réponses par-ci, par-là. Le récit avance, lentement mais sûrement. Fait intéressant : les chapitres du point de vue d'Anna sont à la troisième personne du singulier et ceux de Tim, plus longs et plus fréquents, à la première personne du singulier ! Habile procédé de l'auteur pour pousser l'élaboration de la psychologie de ses personnages jusqu'à la forme du livre...

 

Découvrir l'agoraphobie est sans doute l'un des aspects les plus intéressants du livre. Je trouve néanmoins que l'ensemble résulte d'un habile mélange. Entre scènes de la vie de jeunes gens d'une vingtaine d'années, passages terrifiants à ne pas lire avant d'aller se coucher, analyse psychologique... ce livre regroupe de nombreux ingrédients alléchants.

 

Rebecca James nous conte ici une histoire intéressante, avec des personnages parfois touchants, parfois malsains, mais toujours très bien construits. Ce sont eux le gros point fort du livre. Il ne s'agit pas d'un thriller haletant mais dont l'ambiance s'installe peu à peu. Un certain rythme est tout de même insufflé par le style et la longueur des chapitres. Le tout dans un chouette cadre : l'Australie natale de l'auteur, et plus particulièrement la ville de Sidney.

 

Mon ressenti

8/10

 

La vérité sur Anna, de Rebecca James, XO Editions (19,90€)


Mon avis sur le premier roman de Rebecca James !

 

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 18:47

 

Présentation de l'éditeur

Après des mois de conflits, les parents de Bine ont décidé de divorcer. Ils l'envoient vivre contre son gré chez ses grands-parents. Pour mettre un peu de joie dans sa vie, il concocte un plan génial avec Maxim afin de passer une nuit à l'école et faire disparaître le satané recueil de dictées de madame Béliveau. Pour y arriver, ils doivent inclure dans l'équation la personne qui a le plus chances de faire foirer le plan...

 

Mon avis sur le tome 1

 

Mon avis

Si on prête attention à cette couverture, on peut voir :

 

1) Une école

2) Du papier toilette

3) Une personne ayant une chaise autour du cou

4) Un bocal de cornichons

5) Benoit-Oliver

 

Et on est en droit de se demander : comment tout cela peut-il se retrouver sans une seule histoire ???

 

Et bien, je vous assure que ce n'est pas de la publicité mensongère.

 

Si vous voulez, je peux tout simplement vous inviter à jeter un œil à la (géniale)

quatrième de couverture du livre...

 

c-8056.JPG

 

... et vous laisser avoir super envie de l'acheter sans même que j'intervienne (pour, notamment, découvrir le nombre de Jelly Beans contenus dans le bocal) (moi je le sais, na !).

 

Sinon, je peux vous en dire un peu plus. Dans ce deuxième tome, Daniel Brouillette réalise le fantasme de nombreux enfants (en tout cas un des miens) : passer une nuit (clandestinement bien sûr, sinon c'est pas drôle), dans son école. C'est ce que vont tenter de faire Maxim, Bine et (malheureusement) Tristan.

 

Un peu de sérieux cependant, avec l'annonce du divorce des parents de Bine et le déménagement de celui-ci chez ses grands-parents. Entre le divorce, l'institutrice peau de vache, les défis entre copains et les aventures folles de Bine et Maxim, l'histoire de Benoit-Olivier est effectivement "incroyable"... tout en étant bien ancrée dans la réalité des enfants ! Et, surtout, on rit énormément, quel que que soit son âge. J'ai personnellement trouvé ce tome encore meilleur que le précédent, pourvu que ça continue comme ça. :-)

 

Mon ressenti

9/10

 

L'incroyable histoire de Benoit-Olivier, tome 2 : Bienvenue dans la chnoute, de Daniel Brouillette, Kennes éditions (14,20€)

 

Cliquez ici pour lire une chouette interview de l'auteur et en savoir plus sur la série ! 

 

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 16:16

 

Présentation de l'éditeur

"Les règles de Panic sont simples. Tout le monde peut participer. Mais il n'y aura qu'un seul vainqueur". Carp, une petite ville minable de l'Etat de New York. Chaque été, tous ceux qui viennent de terminer le lycée peuvent participer à "Panic", une succession d'épreuves plus dangereuses les unes que les autres. L'enjeu est de taille : une cagnotte de plus de cinquante mille dollars. Personne ne sait qui a inventé ce jeu, ni qui en fixe les règles. Cet été, Heather entre dans la compétition par dépit amoureux, Elle pourrait, si elle gagne, quitter le mobile-home sordide où elle vit avec une mère paumée et droguée, et emmener avec elle sa sœur, Lily. Dodge, lui, a une autre raison de participer au Jeu de la Peur : venger sa sœur, qui a fini dans un fauteuil roulant, après une épreuve d'une précédente session de Panic. Manipulations, trahisons, révélations : cet été sera celui de tous les dangers.

 

Mon avis

Lauren Oliver est une auteur que j'ai peu lu, mais du peu que j'ai eu l'occasion de découvrir, elle est spécialiste en histoires prenantes, pleines d'émotion et collant aux personnalités et préoccupations des jeunes d'aujourd'hui.

 

Son dernier roman, Panic, est très spécial. D'une part, son univers est étrange, puisque que son action se déroule de nos jours mais qu'on a l'impression d'être totalement dépaysé. Carp est un bled (imaginaire) de l'état de New York où Heather se sent prisonnière. Elle rêve de quitter le camping où elle vit avec sa petite sœur et sa mère droguée et alcoolique. Elle rêve de s'enfuir et de sauver sa sœur par la même occasion. Mais pour cela, elle a besoin d'argent.

 

Dodge a lui aussi une sœur, privée de l'usage de ses jambes depuis un accident dû au jeu Panic. Et il est bien décidé à la venger...

 

Étonnement, les deux personnages principaux ne forment pas un couple. Un point de vue qui change ! Il y a pourtant de la place pour un peu de romance, mais le cadre de l'histoire fait qu'elles s'en retrouvent fortement compromises, le roman n'est donc pas fleur bleue pour un sou.

 

Ce qui prend toute la place c'est ce jeu, Panic, un jeu dangereux et incontrôlable. Il m'a évoqué par certains aspects le roman Addict, sauf qu'ici, aspect non négligeable, on peut comprendre les motivations des personnages à se mettre en danger. Cela les rend attachant, Heather notamment a réussi à me toucher sans jamais m'inspirer de pitié.

 

La construction du livre semble assez linéaire, certains rebondissement sont devinables des dizaines de pages à l'avance (et je suis gentille) mais d'autres laissent sur les fesses. C'est ce que j'en retiendrai, ainsi que l'ambiance originale dégagée par ce roman.

 

J'aurais peut-être aimé plus de descriptions des personnages et des lieux, pas toujours faciles à situer d'autant que le livre nous laisse avec une sensation d'irréel, la fin étant un peu trop abrupte. C'est le petit bémol selon moi. Mais Lauren Oliver a bien exploité une bonne idée, nous offrant un thriller pour ado bien mené qui fait passer un agréable moment. Pas sûre de la morale toutefois, mais en faut-il toujours une... ?

 

Mon ressenti

7,75/10

 

Panic, de Lauren Olivier, éditions Hachette, collection Black Moon (18€)

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 18:15

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Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu'ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux via un groupe de soutien pour les malades du cancer.

 

 

"Il arrive qu'à la lecture de certains livres on soit pris d'un prosélytisme étrange, tout à coup persuadé que le monde ne pourra tourner rond que lorsque tous les êtres humains jusqu'au dernier auront lu le livre en question."*


Nos étoiles contraires fait partie de ces livres.

 

"Et puis, il existe des livres, comme Une impériale affliction, des livres particuliers, rares et personnels, pour lesquels on ne peut pas manifester son attachement sans avoir l'impression de les trahir."*


Et en même temps, l'idée que le film allait dévoiler au monde entier l'histoire de Gus et Hazel me fait comme un petit pincement au cœur. J'adore ce livre, j'adore discuter de lui avec les blogueurs et mes amies, le prêter, mais... je ne sais pas, jeter cette histoire en pâture à la critique ? J'avais un peu peur.

 

Oh, bien sûr, il y aura toujours un tas de gens pour critiquer, et ceux qui n'ont pas aimé le livre - et à qui je n'en tiens absolument rigueur - n'aimeront probablement pas le film non plus. Oh, les premières critiques du film par les sites spécialisés me plantent un pieu dans le cœur, certes.

 

Mais je m'en fiche parce que j'ai adoré être dans cette salle à rire et à (presque) pleurer avec les autres spectateurs, qu'ils aient lu le livre ou non. Même si j'espère pouvoir un jour le regarder seule puisque "la douleur exige d'être ressentie" et que là j'ai dû serrer les dents pendant la moitié du film...

 

Je pense que ce film a, tout comme le livre, un énorme potentiel pour délivrer une histoire triste et injuste d'une manière originale et attrayante même si, à la fin, on est quand même en miettes. Mais je pense aussi qu'il a le pouvoir de vivre par lui-même, pas seulement parce que, contrairement à d'autres adaptations, il ne s'agit pas d'un univers fantastique difficile à transcrire d'un livre de 400 pages à un film de 2 heures, mais parce qu'il est admirablement fidèle au livre dont il s'inspire. Les dialogues sont souvent repris tels quels. Les acteurs sont fantastiques. Ce qui fait que :

 

1) Les lecteurs seront ravis de retrouver leur livre chéri

2) Les non-lecteurs découvriront une histoire inédite et complète

 

Bon point aussi pour la BO qui mêle Birdy, Grouplove, Ed Sheeran... Mais ce qui m'aura le plus marquée dans ce film c'est son côté "intimiste". Je m'explique : non seulement les personnages sont pour moi tous plus exceptionnels les uns que les autres et leurs interprètes parfaits, mais il y a des détails qui me donnaient l'impression d'être dans la réalité. Je n'avais jamais ressenti ça à ce point pour un film, jamais je n'avais été autant immergée dans une histoire. La lumière de fin de journée qui tombe sur les personnages, une poussière dans le coin de l'écran, autant de détails qui vous sembleront peut-être stupides mais qui pour moi rendaient le film encore plus réel. Je ne veux pas être maladroite, parce que je n'ai pas la moindre idée de la vie quotidienne des personnes malades du cancer, mais je trouve déjà le film assez dur comme ça, sans savoir s'il est juste ou non sur ce point, et je veux surtout insister sur le fait que ce n'est pas l'élément sur lequel repose le film, même si on en parle inévitablement.

 

Je précise donc à tous ceux qui hésitent à aller voir ce film :

 

1) Vous allez pleurer.

2) Vous allez rire.

3) Les personnages principaux sont malades.

4) Mais vous allez avant tout voir un film sur une histoire d'amour.

5) Okay?

 

Nos étoiles contraires, un film de Josh Boone, avec Shailene Woodley, Ansel Elgort...

 

 

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*Nos étoiles contraires, John Green (Nathan)

 

L'avis de alittlematterwhatever

 

PS : merci à Aline pour les places et pour avoir "corrigé" l'orthographe de cet article.

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 19:48

bonjour

 

Aujourd'hui, je fais une pause dans la pause (qui garde tout de même des accents scolaires) pour vous présenter un livre qui m'a donné l'idée de vous en dire un peu plus sur le système scolaire en Belgique...

 

En quelques mots, en Belgique, nous passons 6 ans en primaire et 6 ans dans le secondaire pour ce qui est de l'enseignement obligatoire.

A la fin des primaires, les petits Belges doivent passer un examen : le Certificat d'Etudes de Base (CEB). Il s'agit d'un examen portant sur le français, les mathématiques et l'éveil.

 

Dans le secondaire, des sessions d'examen portant sur l'ensemble des cours ont lieu minimum deux fois par an (à Noël et en juin), et ce de la première à la dernière année nommée "rhétorique". Il n'y a donc pas de brevets et encore moins de bac.

 

A la fin, si tout va bien, l'étudiant obtient son Certificat d'Etudes Secondaires (CESS) qui lui ouvre les portes de l'enseignement supérieur (haute école ou université) ou un diplôme qualifiant (selon les cours optionnels choisis).

 

~

 

Mais avant d'arriver à cela, encore faut il réussir le CEB ! De mémoire, c'est un moment stressant pour un enfant puisqu'on se met à en parler très tôt dans l'année (voire l'année précédente) et qu'on le compare aux sessions d'examens du secondaire (qui constituent déjà à eux tout seuls une perspective angoissante).

 

Ce n'est pas un examen compliqué en soi, bien que quand je regarde les questions maintenant, ça me semble vachement loin, tout ça. Surtout la géométrie. Bref.

 

Mais une préparation est souhaitable puisque l'examen est le même pour tous les enfants de 6ème primaire, ce qui est déstabilisant puisque les questions ne sont plus celles du prof. Je me rappelle que les professeurs insistaient particulièrement sur l'importance de LIRE LES CONSIGNES. (Souligner n'est pas entourer, sinon, au CEB, c'est considéré comme faux !)

 

En plus de l'entraînement en classe, on peut trouver chaque année des exercices dans les journaux, mais aussi des livres d'exercices. S'entraîner au C.E.B. est un livre inspiré des examens précédents, réalisé par un enseignant, et reprenant la mise en page du véritable examen, le tout pour un prix modique.Avec ses couleurs et ses références attrayantes (Michael Jackson, New York, joueurs de foot, etc.) il est ludique et constitue un moyen de rendre les révisions pour le CEB à la fois utiles et agréables. Il y a bien entendu moyen de s'en sortir sans révisions supplémentaires (bien que cela dépende sans doute de l'enseignant et des révisions en classe) mais elles peuvent être précieuses aux élèves en difficulté, voire tout simplement pour rassurer élèves... et parents. Et si certain(e)s souhaitent découvrir à quoi ressemble le CEB...

 

 

Le CEB, c'est du 16 au 19 juin. Il est encore temps de commander le livre ici !

 

S'entraîner au C.E.B., Christophe Gillet, éditions Erasme (7,50€)

 

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 20:18

bonjour

 

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La dernière fois que j'ai mis le blog en pause, c'est parce que je quittais la Belgique pour quelques jours à Barcelone... Mais cette fois-ci, c'est pour un motif bien moins intéressant. Vous l'aurez compris, le temps des examens est arrivé. J'ai posté quelques derniers billets mais ils s'espacent et si j'en écris d'autres, j'attendrai plutôt la fin de cette période douloureuse. Je termine mes examens le 18 juin, jour de la sortie de Nos étoiles contraires en Belgique. J'ai hâte !!!

A mon retour, le temps sera également venu de fêter le 3ème anniversaire du blog ! Je n'ai pas beaucoup le temps d'y penser mais quelques idées ne peuvent s'empêcher de venir mettre leur grain de sel dans mes révisions. Je vais me concentrer mais j'ai hâte de pouvoir y réfléchir davantage. :-)

 

Je voulais aussi vous dire quelques mots sur un spectacle que j'ai eu l'occasion de voir la semaine passée et qui m'a beaucoup plu ! Je n'ai pas l'habitude d'écrire des avis sur des spectacles (faut dire que je n'en vois pas énormément non plus) mais ça pourrait s'arranger. (^-^) Je déteste le cirque "traditionnel" avec les clowns, les dompteurs, etc. ça a tendance à me terrifier. Par contre, j'ai découvert que j'appréciais le cirque contemporain et que voir un spectacle en vrai n'a vraiment rien à voir avec le regarder sur son canapé derrière sa TV ! Le spectacle que j'ai vu s'appelle Wunderkammer ("chambre des merveilles" en allemand) de la compagnie australienne Circa. Vous pouvez voir un timelapse (accéléra) du spectacle sur Youtube :

 

 

 

 

Entre portés, hula hoop, trapèze, musique, etc. il y en avait pour tous les goûts et le tout était bluffant. J'étais placée très proche de la scène en plus, j'entendais parfois les artistes se donner le signal ou respirer un grand coup avant de commencer, ce qui fait que j'avais parfois un peu peur pour eux. (^-^) On voit à peine sur le timelapse à quel point certains (voire tous les) numéros étaient incroyables. Ce spectacle est très sensuel, voire osé, mais jamais vulgaire. Il y a beaucoup de situations comiques aussi, entre autres un numéro réalisé sur un tapis de papier bulle que l'artiste fait éclater en dansant dessus. (Dès qu'elle s'arrêtait je me sentais en manque du bruit d'une bulle qui éclate, exactement comme quand je m'amuse à en éclater moi-même... je pense que c'était le but !) Le tout est tellement varié que c'est difficile à décrire correctement, franchement, s'ils passent un jour près de chez vous, n'hésitez pas. :-) Leur site.

 

Si vous souhaitez un peu de musique, je trouve la version piano de This is gospel (Panic! At The Disco) sublime.

 

 


 

J'ai appris que Brendon a dû jouer la chanson 3 fois plus vite que l'original pour que ses mouvements correspondent au ralenti. On peut avoir un aperçu de la prouesse réalisée ici !

 

Sur ces quelques impressions, je vous quitte pour réviser un oral. Je vous souhaite une bonne session d'examens/de bonnes vacances/bon courage pour le boulot etc.

 

  Et je vous dis à très vite !

 

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 21:29

J'ai d'abord craqué pour les illustrations (non, ce ne sont pas des images de synthèse, regardez plus près et admirez la finesse des détails !) mais l'histoire a achevé de me charmer. Il y a un délicieux non sens. Pourquoi Splat adore-t-il les pingouins ? Mystère, mais son histoire charme avec une délicieuse touche d'humour anglais. Coup de ♥.

 

Splat et la sortie de classe, Rob Scotton Nathan (13,90€)

 

 

 

 

 

 

Des illustrations minimalistes qui rappellent un peu Quentin Blake, un méchant entre Voldemort et Grou (Moi moche et méchant), une histoire délurée qui donne un beau rôle aux livres et à la fiction... maiis aussi une histoire de Noël ! Un livre étonnant, à la construction mi-BD mi-roman, j'ai beaucoup aimé et je pense que les plans machiavéliques du docteur Morceau en feront frissonner de plaisir plus d'un.

 

Antonin contre le docteur Morceau, Arnaud Alméras et Jacques Azam, Nathan (9,90€)

 

 

 

 

 

 

 

Un album thématique bien écrit, rien de bien original mais les enfants qui commencent le vélo avec appréhension apprécieront (et leurs parents aussi, sans doute). #Noteàmoi-même : LULU-Grenadine et non pas LILY...

 

Lulu-Grenadine fait du vélo, Laurence Gillot et Lucie Durbiano, éditions Nathan (5,95€)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette série (avec Rose-Lou) est une bonne idée pour les jeunes lecteurs qui préfèrent la TV à un livre. Inspiré d'un dessin animé, ce qui se ressent fortement avec les  vignettes façon BD et la subdivision en chapitres comme autant d'épisodes, ce livre retient l'attention des jeunes lecteurs. Il y a beaucoup d'humour, j'ai passé l'âge des dessins animé (quoiqueais j'ai ri à plusieurs reprises. Cet album est centré sur le thème de la famille en général en fait d'une manière tendre et drôle.

 

Raymond : Ah, les parents !, de Romain Gadiou et Sébastien Tiquet

 

 

 

 

 

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 21:22

 

Présentation de l'éditeur

Un livre en phase avec les besoins des adolescents !

L'originalité et l'intérêt de ce livre sur les relations au sens large (amour, amitié, sexualité…) est d'aborder le thème sous l'angle relationnel.

Une forme de dico (50 entrées présentées par ordre alphabétique), mais sans définitions académiques : chaque notion est traitée par deux ou trois récits brefs ancrés dans la vie quotidienne des jeunes adolescents.

 

 

Mon avis

Il n'y a pas si longtemps, je vous parlais des dicos en tout genre à destination des jeunes. Voici un nouvel arrivé, qui présente une particularité : non, il ne s'agit pas d'entrées de dictionnaire, mais de témoignages de personnages fictifs sur les sujets chers aux ados : amitié, amour, intimité, parents, etc.

 

Un point de vue intéressant, car on sent que l'auteur (psychologue clinicienne) a eu affaire à de nombreux jeunes et qu'elle s'est inspirée d'expériences réelles pour créer des histoires fictives et réalistes (si elle n'avait pas précisé qu'il s'agit de personnages, on pourrait y croire !). Les photos et illustrations de Stéphane Nicolet sont pleines de couleurs, attractives et humoristiques, ce qui rend la lecture agréable.

 

Je pensais d'ailleurs lire le livre d'une traite, comme un roman, que les témoignages rendraient cela plus facile qu'avec un dico "normal", mais non. J'y ai plutôt pioché quelques mots par-ci, par-là, jusqu'à avoir tout lu. Pas sûre que les jeunes trouvent dans ce livre toutes les réponses à leurs questions, mais ce livre propose des pistes sérieuses et constitue un complément intéressant à un autre livre du genre, plus "thématique". Les deux approches ont du positif et sont complémentaires ! Mais je n'avais jamais vu un dico comme celui-ci.

 

Amour et amitié, le dico, de Virginie Dumont, éditions Nathan (15,90€)

 

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 21:06

Trois (ou quatre) amies de Laurence Schaack (Nathan éditions)

 

Présentation de l'éditeur

Sol, Mar et Sand, bien que très différentes, sont amies depuis toujours. Elles vivent à des kilomètres les unes des autres et ne se voient que l'été à Cherbourg. Toute l'année, elles restent ''connectées'' grâce à une page privée qu'elles se sont créé sur un réseau social, où elle partagent leurs coups de cœurs, déboires, rêves et tranches d'ennui quotidien. Mais cette année, avec l'arrivée d'une nouvelle venue, la timide Ange, quelque chose a changé... Les amies ne se comprennent plus et leur tendre complicité fait place à des tensions. Il se pourrait que les retrouvailles de l'été suivant soient compromises...

 

Mon avis

L'amitié est un thème qui se décline à l'infini en littérature jeunesse : disputes, amitié fille-garçons, changement d'école, etc. etc. etc. On a l'embarras du choix. Et pourquoi ? Parce qu'il s'agit d'une préoccupation universelle.

 

Trois (ou quatre) amies évoque plusieurs de ces sujets. Rien qu'en voyant le titre on comprend qu'il y aura anguille sous roche quelque part pour les protagonistes. Mais ce qui ressort surtout au cours des premières pages, c'est la volonté des auteurs de traiter de l'amitié à distance. L'amitié par mail, sur les réseaux sociaux, en ne se voyant que quelques jours sur l'année, ça paraît impossible pour beaucoup. Les échanges s'espaceront, on finira par se perdre de vue. Et pourtant... ! Je peux vous assurer que c'est possible (spéciale dédicace à Manon) et le fait que je me sois retrouvée dans la situation de Sol, Sand et Mar a sans doute joué dans mon appréciation du livre, il est vrai.

 

Mais ce roman jeunesse est autre chose pour moi qu'un bon choix de sujet. Autre point très positif : le style. Bon, je dois dire que j'ai tiqué parce que 3 filles de 14 ans ayant un vocabulaire moderne, certes, mais aussi étendu (et un degré de maturité aussi élevé), c'est un peu  louche. Mais pourquoi pas ? Et, surtout, ça fait du livre un vrai plaisir de lecture avec des piques pleines d'humour.

 

 

 

« SOL : C'est pas Mar qu'est bizarre, c'est ton mec qui est bizarre ! C'est sûr que c'est pas un demeuré ?  Un genre de taré mutique qui se prend pour la réincarnation de Kurt Cobain ?

 

MAR : Ou pire. Un psychopathe ?

 

SAND : D'abord, c'est pas un psychopathe, je l'ai pas rencontré par Internet mais par petites annonces. Les psycho procèdent jamais par petites annonces.

 

SOL : Ah bon ????????? Et pourquoi ça ?

 

SAND : Parce que ça laisse des empreintes digitales (et arrête avec tes ????????????, steuplaît). » (pp 48-49)

 

~

 

« Sol n'explique rien, elle reste juste coincée sur son horloge de monomaniaque : pas avant 18 ans. "Et si le garçon est beau, intelligent et fou amoureux ?" "Surtout si le garçon est beau, etc.", répond l'impératrice Sol, en agitant sa douzaine de bracelets comme si c'était tous ses ex en train de soupirer et de s'affoler autour d'elle. » (pp 44-45)

 

 

 

Sol, Sand et Mar se partageant la narration, on s'emmêle un peu les pinceaux au début, chacune ayant un style tellement particulier qu'au final c'est juste un style particulier avec quelques subtiles déclinaisons. Mais Sol est la plus excentrique, Sand la plus susceptible et Mar la plus fofolle, avec toutes ces inversions de mots, et peu à peu on se familiarise avec elles.

 

C'est le genre de livre dont je raffolais étant plus jeune et je considère que dans le genre, il vaut la peine que l'on s'y intéresse. Ce genre de livres est rarement décliné en trilogie, mais les auteurs réussissant à aborder des thèmes graves, d'autres moins, sans jamais faire dans le pathos, je pense que ça peut donner une très chouette série à suivre.

 

Mon ressenti

8,5/10

 

Trois (ou quatre) amies, de Laurence Schaack et Françoise de Guibert, éditions Nathan (14,90€)

 

Le livre sortira le 19 juin.

(Je serai en vacances ! J'aurai vu Nos étoiles contraires !)

 

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