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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 17:35

Sur un air de Mozart

 

Présentation de l’éditeur

Vienne, 1790. Viky, 12 ans, apprend que son père va se remarier. Loin de la réjouir, cette nouvelle la bouleverse. D’autant que sa future belle-mère semble décidée à tout régenter. Elle cherche même à l’empêcher de jouer du piano ! Pour couronner le tout, Viki ne reconnaît plus sa grande sœur. Cette dernière se met à rêver d’amour, de liberté, et enchaîne les actes de rébellion. Perdue dans ce tourbillon de changements, Viki trouve refuge dans la musique et surtout, chez son nouveau voisin, le célèbre Mozart…

 

Mon avis

Certes, je ne suis pas une experte de Mozart, pas plus que de l’Autriche de cette époque, mais ce livre m’a semblé être extrêmement bien documenté ! Il y a plein de notes de bas de page et à chaque fois je me disais « wahou, l’auteur a poussé le détail jusque là », et puis, à la fin du livre, quand l’auteur fait la part des choses entre fiction et réalité et retranscrit la chronologie de la vie du musicien, j’ai compris que mes soupçons étaient fondés. :-)

 

Il n’y a pas vraiment d’intrigue, l’élément le plus notable étant peut-être bien l’arrivée d’une belle-mère dans la famille de Vik (et non pas le fait que Mozart soit le voisin de la jeune fille, selon moi). Les jeunes lecteurs auront sans doute du plaisir à s’identifier à elle. Étant donné mon âge, je me suis davantage identifiée à la sœur aînée un peu rebelle de Vik, Luisa, dont les réflexions me plaisaient beaucoup. Mais j’ai vite compris que si tel avait été le cas, il n’y aurait moins de passages sur Mozart !

 

Le style du livre est soigné, les personnages du livre sont intéressants et pas trop stéréotypés pour un roman jeunesse, comme c'est malheureusement souvent le cas. Même si, au final, on passe plus de temps avec Vik et ses préoccupations de jeune fille de 13 ans, il est agréable de faire une plongée à l’époque de Mozart.

 

Ce livre semble au premier abord être un simple roman jeunesse, et s’il est court et ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable, il se lit très facilement tout en apprenant des choses à ses lecteurs. Une jolie découverte !

 

Mon ressenti

4/5

 

Sur un air de Mozart, de Flore Talamon, éditions Nathan (5€)

 

Le livre sortira le 4 avril.

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 17:11

 

Présentation de l’éditeur

Marre d’être transparent(e) ?

De ne pas être pris(e) au sérieux ?

Inscrivez-vous à Addict, postez vos vidéos sur notre site, et gagnez ce dont vous avez toujours rêvé !

 

Addict est un jeu qui diffuse sur Internet des défis filmés en direct. Vee, 17 ans, ne sait pas si elle aura le cran d'y participer. Mais les organisateurs connaissent ses désirs les plus secrets et finissent par la convaincre avec des cadeaux qu'elle ne peut refuser, et un partenaire irrésistible... Dès qu'elle fait équipe avec le beau Ian, Vee ne peut qu'accepter le défi suivant, puis un autre, et encore un autre... D'autant que l'engouement des milliers d'Observateurs en ligne la pousse à dépasser ses limites et ses peurs. Bientôt, le jeu prend un tournant plus que malsain : dangereux. Mais comment décrocher quand on est devenu complètement addict ?

 

Mon avis

Le moins que l’on puisse dire, c’est que « Addict » porte bien son nom ! Le rythme de ce livre est endiablé, il s’agit d’un véritable page-turner. Comme Vee, après un prologue étrange, le lecteur est emporté dans le tourbillon du jeu.

 

Pourtant, même si j’ai été happée par son histoire, Vee a de quoi taper sur les nerfs, malgré son côté « fille restant dans les coulisses » de départ, qui s’annonçait touchant. Elle cache d’abord un secret au lecteur, mais il ne résiste pas très longtemps, et j’ai trouvé cette histoire bizarre. Ensuite, elle n’hésite pas à se mettre en danger pour des bêtises (par exemple : une paire de chaussures ou un smartphone…), ce qui n’est pas la meilleure chose à faire, d’autant plus quand on pense au passé qu’elle a. Mais je ne pense pas qu’il faille chercher à s’identifier à elle. Il faut plutôt la prendre comme le symbole de tous ces jeunes que la télé réalité attire, même si nous, en tant que lecteur, n’en faisons pas forcément partie.

 

Certes, Addict pousse le bouchon loin. Les défis que les organisateurs imposent aux candidats ont de quoi parfois donner la nausée. Mais il faut dire aussi que je ne me sentais pas du tout attirée par les cadeaux que recevaient les candidats et, même si j’aimerais dire que je ne serais pas tombée dans le piège, je ne veux pas trop m’avancer. Les personnes aux commandes du jeu ont des moyens obscurs pour se fournir des informations précises sur les candidats, afin de coller à leurs désirs… Peut-être auraient-ils réussi à me convaincre, qui sait ?

 

Il y a une véritable escalade, ça devient de pire en pire, on passe du petit défi un peu con (se verser un verre d’eau glacée sur la tête en plein milieu d’un café en clamant : « il n’y a que l’eau fraîche qui me mette en chaleur ») à des challenges beaucoup plus louches et dangereux (vous ne pensiez quand même pas que j’allais vous spoiler ? ;-)) ; tandis que les lots quant à eux deviennent de plus en plus intéressants. Je comprends que l’on puisse être embrigadé dans pareille machine, même si Vee m’est apparue parfois souvent fort bête, même si Jeanne Ryan essaye parfois de rattraper son attitude en la faisant songer au bonheur de ses parents ou de sa meilleure amie…

 

Par contre, j’ai eu de l’affection pour les deux protagonistes masculins, Ian et Tommy. Ils réservent tous deux quelques surprises mais dans l’ensemble ils s’avèrent plus matures que l’héroïne.

 

Le thème abordé est intéressant, mais je crois que si vous cherchez un livre abordant en profondeur le thème des dérives de la télé réalité, avec beaucoup de réflexion et des scènes qui vous retournent complètement, vous serez déçu(e). Cependant, il y a beaucoup d’action, je pense donc que ce livre plaira à beaucoup de par cet aspect-là, comme ce fût mon cas. Le ton, que ça soit au niveau du style ou de l’intrigue, reste fort orienté jeunesse mais le livre se passe à la vitesse de la lumière comme un film bien mené et, au final, c’est ce que j’ai retenu et apprécié. Une très bonne détente, avec une (petite) piste de réflexion ! Je ne pense pas qu'un tome 2 soit au programme, c'est un peu dommage.

 

Mon ressenti

8,5/10

 

Addict, de Jeanne Ryan, éditions Robert Laffont, collection R (16,90€)

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 21:18

 

Présentation de l’éditeur

Voilà deux mois que Nasty s’est réfugiée à River’s Edge. Pour y faire quoi ? Mettre fin à une existence de débauche et de bêtise. Et contre toute attente…elle semble prendre goût au régime « tout le monde est beau, tout le monde est gentil » des lieux. Tout le monde…sauf Reyn. Reyn que Nasty désire autant qu’elle le hait. Malgré ses bonnes résolutions, Nasty est rattrapée par sa noirceur naturelle, cette magie maléfique qui la ramène vers les pires années de sa vie. 

 

Mon avis

Oubliez les sorcières, les vampires et autres loups-garous… et place aux Immortels (ou Aefrelyffen, c’est selon… et oui, à mes souhaits :-)) !

 

Bien entendu, comme leur nom l’indique, ces créatures possèdent l’immortalité. Mais elles ont aussi des pouvoirs et les plus grandes familles se déchirent entre elles pour en acquérir le plus possible… Rien que de très classique, et pourtant, ce livre a de quoi se démarquer des autres.

 

Tout d’abord, il y a l’humour de l’héroïne. Elle a toujours une réflexion pour rire, une métaphore surprenante. (« Lorsque vous mettez trop de carottes dans un mixeur, ça déborde sous le couvercle et ça gicle dans tous les coins. Eh bien, c’est un peu ce qui arrivait à mon cerveau. ») Je fronçais les sourcils et je me disais « non, elle n’a pas osé, pas à ce moment-là ? » Mais si. Cependant, la limite « parodie » n’est pas franchie, cela reste avant tout un livre de fantasy avec une touche de romance, mais l’humour y est un avantage non négligeable.

 

À peine m’étais-je plongée dans ce deuxième tome que j’ai été surprise par la rapidité avec laquelle les lieux – River’s Edge, en l’occurrence, centre de « désintoxication » pour Immortels – me sont revenus en mémoire. Je m’étais fait une idée très claire de cet endroit que j’apprécie beaucoup et je n’ai eu aucun mal à me le représenter à nouveau.

 

Au niveau des personnages, j’ai eu un peu plus de mal. J’ai trouvé qu’ils n’étaient pas lotis à la même enseigne niveau descriptions. Certains étaient très bien décrits et je m’en suis rappelée très facilement mais c’était plutôt rare. Le principal étant néanmoins que je me rappelais de Nasty, Reyn et River et que j’avais des réminiscences d’Incy (ou Innocencio, c’est selon).

 

Parlons de Nasty (ou Nastasya, c’est selon… oui, oui j’arrête, promis !), l’héroïne. J’avais eu un coup de cœur pour ce brin de fille (plus toute jeune, elle a 400 ans et des poussières) un peu torturée et avec un caractère bien trempé, en plus de son sens de l’humour et de la répartie dont je vous ai déjà parlé… Ici, elle m’a un peu agacée par moment, mais rien de très grave.

 

Elle fait les mauvais choix, mais il y a moyen de comprendre pourquoi et, sans cela, il ne se serait strictement rien passé dans ce tome-ci. Sa vie de débauche paraît bien superficielle mais, heureusement, elle inspire pas mal de pensées intéressantes à notre héroïne. On en apprend plus sur son passé… beaucoup plus ! Car à la nouvelle année, en prenant la résolution de se débarrasser de sa noirceur, elle semble au contraire la réveiller et tous ses actes lui reviennent en pleine figure. Et comme dans le premier tome, j’ai trouvé ces voyages dans le temps à la fois dérangeants et fascinants…

 

J’aurais bien aimé plus de passages Reyn/Nasty et j’espère que le troisième tome me comblera ! (^-^) Je me demande ce que Cate Tiernan réserve à ses personnages et j’ai hâte de le découvrir. Je n’avais aucun idée de comment la suite de l’histoire allait être tournée et j’ai été très agréablement surprise, espérons que cela continue ainsi !

 

Mon ressenti

9/10

 

Immortels, tome 2, de Cate Tiernan, éditions Le Livre de Poche jeunesse (6,90€)

Aussi disponible en grand format aux éditions Hachette Jeunesse, collection Black Moon (17,25€)

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 17:42

La circulation des idées - Recueil de nouvelles et poèmes

 

Présentation de l’éditeur

Ce recueil de nouvelles et de poèmes présente les œuvres des 16 lauréats du Prix Stéphane Hessel de la Jeune Ecriture Francophone.

Un concours organisé par Radio France Internationale et l’Alliance Francophone, présidé par Vénus Khoury-Ghata, Prix Goncourt 2011 de poésie, et réservé aux francophones du monde entier, âgés de 15 à 25 ans. Cette première édition a pour thème « la circulation des idées » .

Ce sont des œuvres originales ancrées dans les tourments du monde actuel et traversées par un formidable souffle d’espérance. 

 

La page Facebook

 

Mon avis

Ce livre est divisé en deux : la première partie comporte des nouvelles, la deuxième des poèmes ; le tout sur le thème de « la circulation des idées », comme son nom l’indique. Ces textes sont ceux des finalistes du Prix Stéphane Hessel de la Jeune Ecriture Francophone.

 

On pourrait s’attendre à ce que, dans ce cas, les écrits finissent par se ressembler un peu et/ou à ce qu’on se lasse, car il y a tout de même près de 350 pages de lecture…

 

Mais pas du tout, car ce thème se décline en plein de sous-thèmes. Parmi eux : la liberté de la presse, de la femme (notamment en abordant de l’excision), la propagation des idées par les médias, etc. La majorité des auteurs sont d’origine africaine et leurs textes nous permettent de découvrir leur culture.

 

Aucune nouvelle ne m’a frustrée même si certaines m’ont davantage plu que d’autres. J’ai commencé de manière un peu frileuse pour apprécier chaque nouvelle plus que la précédente. Mes préférées sont : « Limena ou l’histoire d’une jeune Haïtienne » de Mikelda Saintil, « L’archipel du goujat » de Fabrice Wuimo Wintche et « En attendant la belle robe » de René Razak. (Les deux dernières sont particulièrement poignantes et j’ai adoré le style des trois.) Côté poèmes, j’ai eu un grand coup de cœur pour ceux de Leslie-Grace Titus.

 

Il reste quelques fautes d’orthographe ou de ponctuation mais cela ne m’a étonnement pas dérangée, une fois n’est pas coutume. Ce n’est pas comme s’il y en avait à chaque page et, surtout, cela donne un côté encore plus authentique à ces textes vibrants d’espoir. En bonus, il y a quelques dessins, et l’adresse e-mail de chaque auteur au cas où nous voudrions les contacter.

 

Je suis heureuse d’avoir pu découvrir les œuvres de ces très jeunes auteurs, et j’espère entendre parler d’eux dans les années à venir !

 

Les gagnants ont été annoncés le 25 mars et sont Moise Gedeons KAMGUEN MOAFO (15 ans, Cameroun) dans la catégorie poèmes et Bernard BAMOGO (25 ans, Burkina Faso) dans la catégorie nouvelles.

 

Mon ressenti

8/10  

 

La circulation des idées – Recueil de nouvelles et poèmes,  éditions Le Texte Vivant, disponible en eBook, formats PDF et ePub (4,99€).

 

Acheter ce livre.

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 21:36

 

Présentation de l’éditeur

Depuis l'enfance, Blue entend dire qu'elle tuera la mort de l'homme de sa vie. d'un simple baiser. Elle a donc résolu de ne jamais tomber amoureuse, ainsi le problème est réglé, la prophétie annulée. Pourtant, quand elle se voit entraînée dans le groupe des Corbeaux, elle se met à douter. Car, à la tête de cette bande de riches étudiants, se trouve Gansey. Or récemment l'esprit de Gansey est apparu à Blue. 
Depuis, elle ne cesse de se remémorer la prophétie : "Il n'y a que deux raisons pour lesquelles un esprit peut apparaître à un non-voyant à la veille de la Saint-Marc, Blue. Tu dois être soit l'amour de sa vie, soit la cause de sa mort".

 

Mon avis

Les premières pages de ce livre n’ont pas été de la torture, mais pas franchement une partie de plaisir non plus. Pas mal de choses m’échappaient, les notions des lignes de ley et de la prophétie de Glendower n’avaient pas retenu mon attention et les personnages ne m’inspiraient pas grand-chose. En plus, j’avais l’impression de connaître déjà la fin de l’histoire et je ne voyais pas trop ce que ces concepts venaient y faire.

 

Il m’a donc fallu une petite centaine de pages durant laquelle je me suis accrochée. Et puis après ? J’ai compris que ça en valait entièrement la peine ! Ce n’est pas comme si les 350 pages restantes rattrapaient le coup, non ; c’est plus que ça. Elles justifient complètement qu’on en bave un peu parce qu’après c’est du pur bonheur. Je ne sais pas si cette intro était absolument nécessaire parce qu’elle va sûrement en faire lâcher plus d’un, mais en tout cas, elle n’est pas aussi agaçante qu’elle le paraissait au premier abord, car elle a le mérite de bien poser les bases en introduisant le lecteur à l’ambiance particulière du roman.

 

Après ça, je parvenais à situer les personnages, leurs liens, leurs histoires, leur quête et toute la dimension mystique du livre. Il y a plein d’idées intéressantes et les personnages sont assez complexes. Ils sont l’un des énormes plus de cette histoire.

 

Il y a d’abord Blue, bien sûr, l’héroïne, avec son style excentrique et son caractère pourtant raisonnable (ça ne lui plaît pas qu’on dise ça mais je l’ai trouvée mature et, oui, raisonnable, intelligente… et pour moi c’est un compliment !). Ensuite, nous avons les Corbeaux, du surnom qu’on leur donne à cause de l’école privée qu’ils fréquentent. Gansey, riche et dévoué aux autres, mélangeant parfois un peu trop ces deux éléments, mais sans vouloir faire de mal ; Adam courageux et travailleur ; Ronan, toujours à se fourrer dans les ennuis ; Noah, effacé mais s’ouvrant peu à peu à Blue, ce qui est surprenant et touchant tout à la fois.

 

Dans la maison à la population exclusivement féminine de notre héroïne, il y a toute une galerie de personnages singuliers : Maura, la mère plutôt cool, pas habituée à punir sa fille, mais sincère ; Calla et son caractère bien trempé ; Perséphone et sa douce folie ; Neeve et ses mystères… Elles sont toutes voyantes… sauf Blue, qui amplifie les pouvoirs des autres et se sent laissée pour compte.

 

Ces personnages ne sont pas tous énormément décrits, mais leur manière de parler, leurs histoires respectives et quelques détails distillés par-ci par là m’ont permis de les visualiser très clairement, voire parfois plus clairement que dans certains romans abusant des détails dans les descriptions physiques.

 

Une fois passée la partie laborieuse, plus question de s’ennuyer. Dans les moments de tension, on passe d’un groupe de personnages à un autre, et il devient impossible de lâcher le livre.

 

« La prophétie de Glendower » contient aussi de l’humour, malgré que ça ne soit pas une comédie, loin de là. Il n’y en a pas à toutes les pages, mais quand il y en a, il fait mouche. Ce n’est pas un humour gras mais des petits sarcasmes qui chatouillent le creux de l’estomac et les commissures des lèvres. De l’humour noir à l’ironie justement dosée, ni trop ni trop peu, c’est réaliste et parfois sur un ton un peu pince-sans-rire, j’ai adoré !

 

L’amour ne prédomine pas étant donné la malédiction dont est atteinte Blue (si elle embrasse l’amour de sa vie, il mourra… oui, rien que ça !), mais je ne doute pas que la tension va aller crescendo dans les tomes suivants étant donné qu’il y en aura quatre en tout (yesssssss) !

 

Maggie Stiefvater a une plume superbe j’ai relu certains passages que je trouvais particulièrement vrais en plus d’être bien tournés. Les lieux d’action ne varient pas beaucoup, on peut les compter sur les doigts d’une main… et pourtant, ce n’est qu’après avoir fini le livre que je m’en suis fait la réflexion, et j’avais un peu de mal à y croire, que j’aie pu lire une brique de 450 pages qui se déroulait dans cinq endroits différents à tout casser sans que je ne me lasse. (Mais bon, il faut dire aussi qu’un endroit très particulier se cache parmi les lieux dont je vous parle ! :-)).

 

Dans « La prophétie de Glendower », la frontière entre magie et réalité est très mince, ce qui confère au livre une atmosphère étrange, mais sans mettre mal à l'aise comme ça m'arrive parfois avec ce genre d'ambiance. L’auteure arrive à nous rendre tout ça réel. (D’ailleurs, à un moment, un personnage parle comme s’il se trouvait vraiment dans la réalité et que ça ne s'y « passe pas comme dans les films ». Je ne m’en suis pas aperçue tout de suite. Ensuite, ça m’a fait sourire tellement je trouvais ça bien fait, je ne dis pas que Maggie Stiefvater a eu l’idée la première, mais on ne peut pas lui retirer le fait qu’elle innove quand même pas mal !)

 

Honte à moi, c’était le premier roman de Maggie Stiefvater que je lisais, je me doute que pour certains je suis à la traîne… mais pour ma défense, j’ai été envoûté par la qualité du récit, des personnages et de l’écriture. Il est rare qu’un livre puisse combiner le tout ! Seul le début me retiendra d’en faire un coup de cœur, mais il vaut la peine qu’on le traverse, checkez mon ressenti pour le comprendre. Mieux vaut terminer sur une note positive plutôt que le plaisir aille en décroissant !

 

Mon ressenti

9,25/10

 

La prophétie de Glendower, tome 1, de Maggie Stiefvater, éditions Hachette Jeunesse, collection Black Moon (18€)

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 22:03

Bonsoir les amis !

 

Il me semblait que ça faisait longtemps que je n'avais plus posté un de mes petits articles sur les ressemblances, et que je vous devais bien ça... J'ai donc plongé dans mes notes et voilà une petite sélection. Mes provisions commencent à s'épuiser, alors n'hésitez pas à m'envoyer vos suggestions ! La prochaine fois, je posterai un "Comme un air de famille", pour lequel j'ai plus de marge (j'ai encore certaines de vos idées à poster, d'ailleurs). :)

 

 

~

 

 

 

"La prophétie de Glendower" et Kate Winslet

 

[Ma dernière lecture ; chronique à venir !]

 

http://data0.eklablog.com/secret-forbidden-world/mod_article12442549_4fb664b02b561.jpg?2570

 

"The Blood Keeper" et Dakota Fanning

 

 

"Tess" et Birdy

 

  Jennifer Lopez

 

"Les Chevaliers d'Emeraude, tome 7" et Jennifer Lopez

 

http://7a.img.v4.skyrock.net/9162/66519162/pics/3112740159_1_5_xDmvJM28.png

 

"Not that kind of girl" et Victoria Justice (Victorious)

 


 

"Pour un jour avec toi" et Norah Jones

 

(Merci à Mxlle She's North !)

 

~

 

[Toutes les recherches sont de moi, sauf indication(s) contraire(s).]

 

J'espère que ça vous a  plu, bonne semaine !

 

HanaPouletta

 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 16:06

 

Présentation de l’éditeur

Vida, « la vie » en espagnol, c'est celle de Sabina, dont les parents colombiens se sont installés dans le New Jersey. Sabina, que les gamins appellent Chocolat ou l'Indienne, parce que sa peau n'est pas aussi blanche que la leur. Sabina, que nous suivons de New York à Miami ou Bogota, avec ses amis, sa famille, son frère, ses amours, tous ceux qui à un moment ou un autre ont compté dans son parcours.
Une vie qu'elle évoque en neuf séquences, neuf étapes de la transformation d'une adolescente en femme. Un premier roman unanimement salué par la critique américaine. 

 

Mon avis

Je n’étais vraiment pas censée acheter « Vida » en faisant mes courses. Ma PAL est bien assez longue comme ça et, en plus, il est rare que je me jette dans le vide quand il s’agit d’un livre : j’ai l’habitude de jeter un coup d’œil sur la toile pour voir ce que mes copinautes en ont pensé. Or, je n’avais jamais entendu parler de ce livre.

 

Mais je traîne tellement dans le rayon bouquins de mon supermarché (l’endroit où on vend des livres le plus proche de chez moi) que je le connais par cœur, donc, s’il y a une nouveauté, je la repère généralement illico presto. Et ce livre a titillé ma curiosité. Je crois que la couverture lui correspond parfaitement. Ce n’est peut-être pas vers ce genre de couverture que je me dirige habituellement, mais là, elle m’a tapé dans l’œil, le titre aussi, si concis… En tout cas, j’ai immédiatement été attirée !

 

Je n’ai pas lu la quatrième de couverture, j’ai ouvert « Vida » au hasard, lu un extrait. Puis un autre. Un autre. Me suis spoilée au passage. Ai repris la première page et commencé à lire. Et décidé de garder le livre sous mon bras en faisait un petit tour dans le reste du magasin tant j’avais eu du mal à m’arrêter de lire. Pour finir par me rendre compte que je ne pouvais pas aller le remettre parmi ses camarades, je l’ai donc acheté…

 

Puis j’ai résisté quelques jours seulement avant d’entamer avidement ma lecture. J’avais peur d’être déçue mais à peine, tant je sentais que ce livre allait me plaire, ça m’arrive parfois mais c’est très rare, je peux compter sur les doigts d’une main les romans qui m’ont fait cet effet-là. Un peu comme un coup de foudre littéraire. :-)

 

J’ai longuement réfléchi à un adjectif pour résumer ce livre et même si je n’aime pas le synthétiser en un mot, je trouve que « singulier » lui convient bien. Pour autant, ce n’est pas un de ces livres qui cherchent tant l’originalité qu’il en devient loufoque à la limite de l’indigestion… C’est un livre réaliste construit d’une manière atypique.

 

J’ai adoré la manière dont Patricia Engel manie les mots. Ce premier roman est bref, divisé en plusieurs parties. « Vida » est un peu décousu mais pas de manière désagréable, je sais que beaucoup n’aiment pas ça mais personnellement j’ai tellement aimé que j’ai adoré jusqu’à me perdre dans les scènes, revenir en arrière de temps en temps pour me faire une petite ligne du temps dans ma tête. Il y a sept parties et chacune se déroule dans un ordre aléatoire et le plus souvent dans une ville différente (New York, Miami…). Au final, le puzzle est presque complet, on comprend mieux Sabina, ce qui a fait son parcours et ce qu’elle est devenue, on ne sait pas tout de sa vie mais on en a saisi le plus marquant.

 

Ce qui est étrange, c’est que je ne me suis pas du tout identifiée à Sabina, et généralement, les livres dont les héros ou héroïnes ne m’invitent pas à l’identification me plaisent moins. Pourtant, j’ai aimé la découvrir. Ce que je n’ai pas aimé en elle, c’est le manque d’émotion dont elle semble parfois faire preuve, mais ça fait partie de son caractère, et le fait que l’auteur ellipse beaucoup, comme j’en parlais dans le paragraphe précédent, joue sans cesse dans cette impression.

 

Sabina a aussi une sérieuse tendance à se mettre dans le pétrin ; cette inclinaison à l’autodestruction semble provenir d’un sentiment de culpabilité. Ses parents sont Colombiens mais elle a eu la chance de naître dans le New Jersey. Elle se fait insulter par ses camarades, à cause de ses origines et de l’affaire meurtre dans laquelle son oncle a été impliqué, et ça la travaille sans doute plus que ce qu’elle ne veut bien le montrer. Parallèlement à ça, elle semble se sentir coupable par rapport aux enfants colombiens et aux traditions de son pays que ni ses parents ni elle ne semblent respecter, du point de vue de leur famille restée au pays. Sabina a été témoin de beaucoup de choses étant plus jeune, elle manque beaucoup de confiance en elle. Sous sa carapace blindée se cache une jeune fille attachante, il suffit de creuser.

 

Je trouve que ce premier roman a énormément de personnalité et je crois que Patricia Engel peut nous pondre d’autres merveilles ! J’y repense encore après l’avoir lu, c’est un livre dont on peut approfondir la lecture. Un bijou d’écriture maîtrisée et d’originalité justement dosée.

 

Mon ressenti

9,5/10

 

Vida, de Patricia Engel, éditions Le Livre de Poche (6,10€)

Aussi disponible en grand format aux éditions Anne Carrière (20€)

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 19:51

Fixing Delilah

 

Présentation de l’éditeur [Traduite par mes soins, merci de créditer en cas d’utilisation]

Dans la vie de Delilah Hannaford, tout a tendance à tomber en morceaux.

 

Elle était habituée à être une bonne élève, mais ne semble plus capable de le rester, son « petit-ami » n’en est pas vraiment un, et sa mère refuse de discuter de la dispute qui a divisé leur famille il y a huit ans. Tomber en morceaux semble être une tradition chez les Hannaford.

 

À travers un été de nouvelles amitiés, une romance inattendue et des moments mettant à l’épreuve les liens complexes entre une mère et sa fille, Delilah va devoir faire face au passé douloureux de sa famille. Mais les relations les plus brisées peuvent-elles être recomposées ?

 

Avec une émotion intense, Sarah Ockler offre une histoire puissante sur la famille, l’amour et la découverte de soi.

 

Présentation de l’éditeur en anglais 

Things in Delilah Hannaford's life have a tendency to fall apart.

She used to be a good student, but she can't seem to keep it together anymore. Her "boyfriend" isn't much of a boyfriend. And her mother refuses to discuss the fight that divided their family eight years ago. Falling apart, it seems, is a Hannaford tradition.

Over a summer of new friendships, unexpected romance, and moments that test the complex bonds between mothers and daughters, Delilah must face her family's painful past. Can even her most shattered relationships be pieced together again?

Rich with emotion, Sarah Ockler delivers a powerful story of family, love, and self-discovery. 

 

Mon avis

Si vous voulez savoir pourquoi j’ai acheté ce livre, cliquez ici et n’abordez plus le sujet sous peine de m’entendre jacasser ou taper frénétiquement sur mon clavier pendant trois heures. (Ne me tentez pas !)

 

Dès les premières pages, je me suis fait la réflexion que ce livre était le plus compliqué que j’aie lu en anglais jusqu’à maintenant. Mais après quelques chapitres, cette impression s’était dissipée, probablement parce que je m’étais mise dans le bain et, dès lors, j’ai eu difficile à en sortir. Je ne vous le conseillerais pas comme première lecture en VO parce que, même si le milieu et la fin deviennent faciles à comprendre, si le début est laborieux vous ne risquez de ne jamais le savoir. Mais mis à part ça, je vous conseille « Fixing Delilah » tout court. :-)

 

Il s’agit d’un roman à propos des secrets de famille. Ce n’est pas un thème que j’affectionne particulièrement, et ce livre n'est pas un thriller non plus, et pourtant, tout au long de ses 300 pages, il tient le lecteur en haleine. Comment ? Grâce à des révélations qui émergent comme Delilah fouille dans les histoires de sa famille et, surtout, grâce à un style vibrant d’émotion.

 

Sarah Ockler choisit les bons mots, les bonnes métaphores et les bonnes comparaisons pour rendre son héroïne plus proche du lecteur. Toutes ses réflexions m’ont énormément plu, j’étais scotchée à mon livre et émerveillée par ce que je lisais, tout simplement.

 

Pourtant, le chemin a été plus long que prévu. Au début, Delilah me tapait un peu sur le système. Elle était très molle, limite fade – même si ça me semble méchant de dire ça – et sa relation avec non « non-boyfriend » m’a laissée perplexe, alors qu’elle repousse son ami d’enfance, Patrick. Ce dernier est drôle, guitariste et, en somme, très attachant. (^-^) Il m'a beaucoup touchée, tout comme Emily, et Rachel, la tante de Delilah.

 

Si Delilah n’invitait pas à l’identification, au fil des pages elle s’est révélée être un personnage complexe que j’avais envie de comprendre. Après tout, elle n’a pas toujours facile, entre ses relations difficiles avec sa mère bourreau de travail et ce père assassiné qu’elle n’a jamais connu et dont elle sait très peu de choses. Elle se pose aussi des questions sur la dispute qui a séparé sa famille et la mort de sa grand-mère va la faire revenir sur les lieux de l’action et la pousser à chercher des réponses.

 

L’ambiance pesante de la dispute qui plane sur la maison de la grand-mère de Delilah est compensée par l’atmosphère estivale. Mais ce qui plane surtout, c’est la nostalgie. « Fixing Delilah » est un roman profond émotionnellement, et je pense que l’avoir lu en anglais l’a rendu encore plus authentique. Je lirai d’autres romans de Sarah Ockler !

 

Morceaux choisis :

 

« I was, but then I realized that I was holding on to something that didn't exist anymore. That the person I missed didn't exist anymore. People change. The things we like and dislike change. And we can wish they couldn't all day long but that never works. » 

 

« We all long for what could have been. » 

 

« In your entire life, you can probably count your true friends on one hand. Maybe even on one finger. Those are the friends you need to cherish, and I wouldn't trade one of them for a hundred of the other kind. I'd rather be completely alone than with a bunch of people who aren't real. People who are just passing time. »

 

« - Are we all on the same page, Delilah?
- The same page? I don't even think we're even in the same library, but no need to bring that up. »

 

Mon ressenti

9/10


Fixing Delilah, de Sarah Ockler, Little Brown Young Readers (6,06€) 

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 16:28

Les filles de Brooklyn

 

Présentation de l’éditeur

Petit ami super sexy mais coureur de jupons, « première fois » un peu ratée, nouvelle belle-mère qui joue les entremetteuses : ce ne sont pas les prises de tête qui manquent dans la vie. Mais plutôt que de se morfondre chacune de son côté, les filles de Brooklyn ont inventé les « soirées cuisines » pour papoter entre copines.
Marier tous les ingrédients à portée de main et concocter soi-même de délicieux petits plats : rien de tel pour se rappeler que tout ne tourne pas seulement autour des garçons ! 

 

Mon avis

Regardez cette couverture, plongez dans la mousse onctueuse de cette tasse de cappuccino et expliquez-moi comment je pouvais résister à ce livre... Ce n’est pas un livre où le café a une place prépondérante, mais les personnages en boivent quand même, jusqu’à un Frappuccino à un moment, d’ailleurs, et ce n’est pas pour me déplaire…

 

Par contre, la nourriture en général, elle, est présente à chaque chapitre, jusque dans le titre de la plupart d’entre eux. (Par exemple : « Snickers, sushis et salade d’œufs brouillés » ou « Aubergine et trahison ») Junie, Celia et Danielle se réunissent une fois par semaine pour cuisiner, manger et papoter.

 

J’aime beaucoup la nourriture et, par conséquent, je me suis régalée avec ce livre. Je suis une difficile mais chaque plat qu’elles ont cuisiné m’a donné l’eau à la bouche (ou presque, parce que, pour la petite info, je ne mange pas de viande, mais je ne suis pas du genre à vomir ou à m’enfuir devant une escalope ou un hamburger, donc je n’ai pas eu de souci ^^). De la cuisine traditionnelle de la Nonna de Danielle à la fondue au fromage en passant par le pain à l’ail ou les crevettes, les filles font un véritable tour du monde des saveurs.

 

Il y a quelque chose des quatre filles de « Quatre filles et un jean » chez Junie, Celia et Danielle. Les deux premières se connaissent depuis l’enfance, et leur amitié avec la troisième évolue peu à peu, au fil de leurs repas de leurs confidences, leur lien devenant de plus en plus fort.

 

Comme vous vous en doutez, il est aussi question d’amour dans ce livre, mais pas seulement de petits-copains. Certes, les trois filles se font courtiser par des garçons plus ou moins attendrissants, mais l’amour familial prend aussi beaucoup de place. On a affaire à plusieurs modèles familiaux : Junie et ses parents toujours absents, Celia vivant seule avec son père depuis la mort de sa mère, la famille exclusivement féminine de Danielle, dormant sous le même toit que sa mère, sa sœur et sa grand-mère…

 

Junie, Celia et Danielle ont des qualités et des défauts et sont confrontées à des problèmes propres aux adolescentes : un petit-ami infidèle ou trop envahissant, l’arrivée d’une belle-mère, le deuil… Je serais bien en peine de dire laquelle j’ai préféré. Quand on lit ce livre, c’est un peu comme si elles devenaient de véritables amies, et qui serait capable de faire un choix parmi ses amis ? Je n’ai pas toujours approuvé leurs actes mais elles ne deviennent jamais agaçantes et sont des héroïnes réalistes. Pas parfaites, juste humaines.

 

Ce qui m’a également beaucoup plu, dans la même veine, c’est que la fin du roman n’est ni toute blanche ni toute noire, comme c’est souvent le cas (pas toujours à tort… mais parfois si). On ne termine pas le livre en pleurant, pas plus qu’en se disant « mmmmouais. Un peu trop beau pour être vrai, tout de même. » J’ai quand même eu de la peine pour un personnage en particulier dont je tairai le nom pour éviter les spoilers. Mais tout ne va pas toujours comme on veut dans la vie… (j’arrête ma minute philosophie à deux balles, promis !)

 

Grâce à Jessie Elliot et son premier roman, j’ai passé quelques jours à Brooklyn avec Junie, Celia et Danielle et j’ai adoré le voyage. Je trouve que ce livre sonne juste, donne envie de se mettre aux fourneaux pour organiser des repas avec ses amies et véhicule de belles valeurs. Même dans les moments les plus graves, ce livre est doux car l’amitié met du baume sur le cœur de Junie, Celia et Daniella comme elle le fait dans la vie de tous les jours. Un très joli roman sur le pouvoir de l’amitié, sur fond de bons petits plats. Je recommande chaudement !

 

Mon ressenti

9/10

 

Les filles de Brooklyn, de Jessie Elliot, éditions Hachette, collection Bloom (14,50€) 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 21:49

 

Présentation de l’éditeur

La complicité hors du commun entre un cavalier et son cheval qui les mènera jusqu'aux Jeux olympiques...

Garçon fougueux et talentueux, Pierre est un cavalier émérite. Encouragé par son père Serge, propriétaire d'un centre équestre, il participe à tous les championnats et remporte très vite de nombreux prix.
Pourtant, arrivé à l'âge adulte, Pierre décide d'abandonner les compétitions pour une profession plus stable. Alors qu'il débute une brillante carrière d'avocat, son père achète un drôle de petit cheval noir nommé Jappeloup, caractériel, imprévisible, mais à la détente remarquable. Lorsqu'il voit les fabuleux progrès de Jappeloup, Pierre comprend qu'il ne pourra pas renoncer à sa passion... 

 

Mon avis

Si « Jappeloup » est, avant d’être un roman, un film, il est aussi une histoire vraie. Du moins, le film se base-t-il librement sur une histoire vraie.

 

En l’occurrence, celle de Pierre Durand, un jeune homme qui délaissera l’équitation pour une carrière plus stable d’avocat. Mais la santé de son père – déçu de ne pas le voir poursuivre sa passion – déclinant, il décide de lui faire plaisir et prend en charge le cheval Jappeloup.

 

Ce petit gabarit est un cheval fougueux, difficile à contrôler mais capable de prouesses. Le retour de Pierre dans le milieu équestre le rapproche également de Nadia, avec qui il était sorti lorsqu’il était adolescent.

 

Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est, probablement parce qu’il s’inspire d’une histoire vraie, qu’il n’est pas basé que sur des succès. Il ne s’agit pas d’un récit guimauve. Par contre, c’est bien un roman pour la jeunesse, je le précise au cas où certaines personnes lisant mon avis après avoir vu le film (qui est sorti hier) souhaitent le lire. Je crois qu’il pourra vous plaire, mais il faut s’attendre à un ton résolument jeunesse. Ce qui est peut-être un peu dommage, c’est que ça édulcore forcément l’histoire, je ne veux bien entendu pas dire par là qu’elle est violente, mais que la pression qui s’exerce sur Pierre transparaît certainement moins.

 

C’est Gudule qui s’est chargée d’adapter le scénario en roman et, même si je n’ai pas vu le film pour comparer, j’ai apprécié qu’elle ne prenne pas trop de liberté à explorer les pensées et réflexions des personnages mais juste assez pour donner de l’âme au roman.

 

Je ne suis pas une grande fan d'équitation au départ mais j’ai passé un bon moment avec ce livre. Etant donné qu’il est fort orienté jeunesse, je n’en garderai pas un souvenir impérissable mais il m’aura donné envie de voir le film !

 

Pour finir, un petit mot sur le format : il est un peu plus grand que celui d'un livre de poche mais la couverture est rigide et le papier glacé. Le livre sent super bon (je sais que les fous de livres sont sensibles à ça ^^) et est agréable à parcourir.

 

Parallèlement à ce roman est sorti « Le guide du cheval ».

 


 

Le film Jappeloup raconte une histoire de complicité hors du commun entre un cavalier et son cheval, qui les mènera jusqu’aux Jeux olympiques... Mais avant de pouvoir monter sur la plus haute marche du podium, il faut maîtriser la technique !

 

  • À la fois encyclopédie du cheval et manuel d’équitation, ce livre très complet s’adresse aux cavaliers en herbe.
  • Il contient toutes les notions nécessaires pour bien connaître son cheval et le monter : des éléments d’anatomie, la description des races et des robes, l’interprétation des attitudes du cheval, mais aussi les méthodes de pansage, les allures, les figures, le saut d’obstacles, les compétitions, l’équipement du cavalier et de sa monture... Tout ce qu’il faut savoir pour passer ses Galops 1 à 4 ! 
  • Avec des conseils de pro, des interviews d’experts du cheval et des quiz pour se tester. 

 

La nouvelle référence pour tous les fans de cheval !

 

Après une introduction sur le film, il est divisé en plusieurs parties :

  • Un cheval, c’est quoi ?
  • Devenir cavalier
  • En route vers le podium !

… elles-mêmes divisées en sous-parties.

 

La première partie, plus encyclopédique et représentant la moitié de l’ouvrage, est celle qui m’a le plus intéressée, les dernières s’adressant particulièrement aux cavaliers.

 

Ce guide ravira les jeunes fans de chevaux. Et je trouve le prix très raisonable pour un aussi beau livre !

 

Mon ressenti

7,5/10

 

Jappeloup : Le roman du film, de Gudule, éditions Nathan (8,90€) 

Jappeloup : Le guide du cheval, textes de Delphine Godard, photograpies d'Isabelle Arnon, éditions Nathan (14,90€) 

 

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